Les partis de l'opposition ont rejeté l'installation d'Abdelkader Bensalah en qualitéde chef de l'Etat, affirmant que cettedémarche "est incompatible" avec lesrevendications du peuple algérien. Les partis de l'opposition ont rejeté l'installation d'Abdelkader Bensalah en qualitéde chef de l'Etat, affirmant que cettedémarche "est incompatible" avec lesrevendications du peuple algérien. Dans ce cadre, le président duMouvement pour la société de la paix(MSP), Abderrezak Makri a indiqué que"suite à l'installation de M. AbdelkaderBensalah en qualité de chef de l'Etat, enprésence des députés pro-pouvoir etcontre la volonté du peuple, il est impératifque le mouvement populaire se poursuivejusqu'à ce que le nouveau chefd'Etat démissionne de son poste", avantde plaider pour l'application de mesures politiques à travers le dialogue qui aboutiraà l'installation d'une personnalitéacceptée par le peuple, un chef d'état quis'emploiera à la promulgation de décretspermettant de réaliser les réformes avantle retour au processus électoral.Il a estimé, à cet égard, que l'organisationdes élections avant la réalisation desréformes était "comme un dédain vis-à-vis du peuple algérien, et une perte del'image de la belle Algérie qu'a su dessinerle mouvement populaire partout dans le monde. C'est également mettre en péril la sécurité et la stabilité du pays", soulignant que "chaque partie doit assumer ses responsabilités". Pour sa part, le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Mohcine Belabbes, a publié sur sa page facebook qu'il s'agissait "du troisième coup d'Etat contre lavolonté populaire...", estimant que l'installation de M.Bensalah à la tête de l'Etat pour une durée de 90 jours "bloque le nouvel élan tant attendu", et que le recours du pouvoir à la Constitution "mènera à l'impasse". Le président du parti Talaie El-Houriyet, Ali Benflis, a considéré que l'application de l'article 102 à lui seul "est insuffisant pour entériner la vacance du poste de président de la République et que l'installation de M. Bensalah en qualité de chef d'Etat signifie l'exclusion des deux articles 7 et 8 de la Constitution pour lesquels s'est engagé le commandement de l'armée dans des communiqués officiels". Dans une déclaration à la presse, M. Benflis a réaffirmé que l'application de l'article 102 "n'aboutira pas à l'apaisement des esprits notamment dans la conjoncture actuelle, et ne rapprochera pas le pays d'une sortie de crise". S'exprimant au terme de l'installation de Abdelkader Bensalah en qualité de chef de l'Etat, le président du Front de justice et de développement (FJD), AbdellahDjaballah, a affirmé que ce système avaitperdu sa "légitimité et toutes ses décisions seront nuls", rappelant que "le peuple a le changement".Dans son communiqué, le FJD a fait part de son rejet de l'installation de M. Bensalah au poste de chef de l'Etat, l'estimant comme "un des symboles du système dont le peuple a demandé l'exclusion de la scène politique". "La décision n'apaisera pas le mouvement populaire car elle est en contradiction avec la revendication du peuple à savoir le changement radical du système de gouvernance", indiqué le communiqué du FJD, appelant le commandement de l'Armée à "respecter ses engagements solennels concernant l'application des articles 07 et 08 de la Constitution dans le cadre d'un consensus avec les forces politiques et sociales ainsi que les représentants du mouvement populaire en vue de préserver la sécurité et la stabilité et de respecter la légitimité populaire". Pour sa part, le Parti des travailleurs (PT) a fait part, dans un communiqué, de sa conviction que "seule une assemblée constituante nationale souveraine composéede représentants réels mandatés par les différentes franges du peuple algérien et concrétisant son unité, est habilitée à définir la forme et la composante des institutions et du système démocratique qui garantissent l'ensemble des aspirations de la majorité écrasante à savoir, la démocratie et son volet politique, économique, social et culturel". Le recours à l'article 102 de la Constitution pour remplacer le président de la République démissionnaire "a pour unique objectif de sauver le système en confisquant la volonté et la souveraineté du peuple", a poursuivi le communiqué du PT. Le Front des forces socialistes (FFS) a exprimé, à son tour, son rejet catégorique de l'installation de M. Bensalah à la tête de l'Etat, qualifiant cette démarche de "désignation arrogante et affligeante". Le FFS a dénoncé "encore une fois cette énième mascarade" et affirmé sa mobilisation côtés des Algériennes et afin de "continuer à exiger lechangement radical du régime et de ses sy boles Dans ce cadre, le président duMouvement pour la société de la paix(MSP), Abderrezak Makri a indiqué que"suite à l'installation de M. AbdelkaderBensalah en qualité de chef de l'Etat, enprésence des députés pro-pouvoir etcontre la volonté du peuple, il est impératifque le mouvement populaire se poursuivejusqu'à ce que le nouveau chefd'Etat démissionne de son poste", avantde plaider pour l'application de mesures politiques à travers le dialogue qui aboutiraà l'installation d'une personnalitéacceptée par le peuple, un chef d'état quis'emploiera à la promulgation de décretspermettant de réaliser les réformes avantle retour au processus électoral.Il a estimé, à cet égard, que l'organisationdes élections avant la réalisation desréformes était "comme un dédain vis-à-vis du peuple algérien, et une perte del'image de la belle Algérie qu'a su dessinerle mouvement populaire partout dans le monde. C'est également mettre en péril la sécurité et la stabilité du pays", soulignant que "chaque partie doit assumer ses responsabilités". Pour sa part, le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Mohcine Belabbes, a publié sur sa page facebook qu'il s'agissait "du troisième coup d'Etat contre lavolonté populaire...", estimant que l'installation de M.Bensalah à la tête de l'Etat pour une durée de 90 jours "bloque le nouvel élan tant attendu", et que le recours du pouvoir à la Constitution "mènera à l'impasse". Le président du parti Talaie El-Houriyet, Ali Benflis, a considéré que l'application de l'article 102 à lui seul "est insuffisant pour entériner la vacance du poste de président de la République et que l'installation de M. Bensalah en qualité de chef d'Etat signifie l'exclusion des deux articles 7 et 8 de la Constitution pour lesquels s'est engagé le commandement de l'armée dans des communiqués officiels". Dans une déclaration à la presse, M. Benflis a réaffirmé que l'application de l'article 102 "n'aboutira pas à l'apaisement des esprits notamment dans la conjoncture actuelle, et ne rapprochera pas le pays d'une sortie de crise". S'exprimant au terme de l'installation de Abdelkader Bensalah en qualité de chef de l'Etat, le président du Front de justice et de développement (FJD), AbdellahDjaballah, a affirmé que ce système avaitperdu sa "légitimité et toutes ses décisions seront nuls", rappelant que "le peuple a le changement".Dans son communiqué, le FJD a fait part de son rejet de l'installation de M. Bensalah au poste de chef de l'Etat, l'estimant comme "un des symboles du système dont le peuple a demandé l'exclusion de la scène politique". "La décision n'apaisera pas le mouvement populaire car elle est en contradiction avec la revendication du peuple à savoir le changement radical du système de gouvernance", indiqué le communiqué du FJD, appelant le commandement de l'Armée à "respecter ses engagements solennels concernant l'application des articles 07 et 08 de la Constitution dans le cadre d'un consensus avec les forces politiques et sociales ainsi que les représentants du mouvement populaire en vue de préserver la sécurité et la stabilité et de respecter la légitimité populaire". Pour sa part, le Parti des travailleurs (PT) a fait part, dans un communiqué, de sa conviction que "seule une assemblée constituante nationale souveraine composéede représentants réels mandatés par les différentes franges du peuple algérien et concrétisant son unité, est habilitée à définir la forme et la composante des institutions et du système démocratique qui garantissent l'ensemble des aspirations de la majorité écrasante à savoir, la démocratie et son volet politique, économique, social et culturel". Le recours à l'article 102 de la Constitution pour remplacer le président de la République démissionnaire "a pour unique objectif de sauver le système en confisquant la volonté et la souveraineté du peuple", a poursuivi le communiqué du PT. Le Front des forces socialistes (FFS) a exprimé, à son tour, son rejet catégorique de l'installation de M. Bensalah à la tête de l'Etat, qualifiant cette démarche de "désignation arrogante et affligeante". Le FFS a dénoncé "encore une fois cette énième mascarade" et affirmé sa mobilisation côtés des Algériennes et afin de "continuer à exiger lechangement radical du régime et de ses sy boles