Le directeur général de la Pharmacie et deséquipements médicaux au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, DjaouedBourkaib, a annoncé, jeudi à Alger, que "des mesures urgentes" ont été prises pourpallier la pénurie demédicaments, notamment ceux destinés aux maladieschroniques. Le directeur général de la Pharmacie et deséquipements médicaux au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, DjaouedBourkaib, a annoncé, jeudi à Alger, que "des mesures urgentes" ont été prises pourpallier la pénurie demédicaments, notamment ceux destinés aux maladieschroniques. Suite à plusieurs rencontres avec les différents partenaires, industriels,pharmaciens, importateurset distributeurs, le ministère a prisdes mesures urgentes pour pallier la pénuriedes médicaments, notamment ceux destinésaux maladies chroniques, a préciséM. Bourkaib, lors d'une conférence depresse animée avec les membres de lacommission des cellules de veille, pour la gestion des médicaments. Parmi ces mesures, le représentant du ministère a citéle recours à l'importation complémentairede ces médicaments, qu'il a qualifiés de"vitaux", en cas de non respect des engagementspar les producteurs. Un délai de 03mois est accordé aux producteurs pourassurer la disponibilité de ces médicamentsvitaux, et s'ils ne parviennent pas à lefaire, le ministère aura recours à un programmed'importation complémentaire, etprendra des mesures coercitives à l'encontredes défaillants, a-t-il fait savoir. Il a faitétat également de la consolidation ducontrôle, en coordination avec le ministèredu Commerce, de toute la chaine nationalede production de médicaments ainsi que destransactions commerciales y afférentes,évoquant des agissements qu'il a qualifiés "d'illégaux", sans donner plus de précisions. M. Bourkaib a souligné, en outre, un renforcement de la concertation dans le cadre de la commission des cellules de veille, ainsi qu'une révision du programme d'importation, à partir de 2020 et ce, après la mise en oeuvre de la décision portant libération à partir de juillet, au lieu d'octobre de l'année 2019, du programme d'importation afin de garantir tous types de médicaments. Par ailleurs, M. Bourkaib a mis en exergue les efforts de son département, pour "l'aplanissement des entraves auxquelles font face les producteurs locaux et l'amélioration du cadre juridique de gestion du marché des médicaments, conformément aux nouveaux textes". Dans le même ordre d'idées, il a rappelé les efforts déployés pour le développement de la politique pharmaceutique, l'élaboration de la liste des médicaments essentiels, selon les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), et la promotion de la production nationale. Le ministère de la Santé "apporte son appui à l'Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP), pour la garantie et l'accréditation de produits sains et sûrs", a souligné le même responsable, faisant état de la révision et l'actualisation des prix, qu'il a jugés, "très bas" de certains produits locaux, afin d'encourager les producteurs à ne pas les abandonner. La hausse des prix de ces produits "ne touchera pas le pouvoir d'achat" a rassuré M. Bourkaib, ajoutant que c'est la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS), qui la prendra en charge. Selon M. Bourkaib, la facture du marché national des médicaments entre locaux et importés s'est élevée, en 2018, à 3,8 milliardsUsd, dont 55% de production locale. De leur côté, les représentants des cellules de veille pour la gestion des médicaments,ont salué les mesures d'urgence prises par le département de la Santé qui a "reconnu, pour la première fois, l'existence de réelles perturbations au niveau du marché pharmaceutique, optant ainsi à un dialogue clair avec ses partenaires Suite à plusieurs rencontres avec les différents partenaires, industriels,pharmaciens, importateurset distributeurs, le ministère a prisdes mesures urgentes pour pallier la pénuriedes médicaments, notamment ceux destinésaux maladies chroniques, a préciséM. Bourkaib, lors d'une conférence depresse animée avec les membres de lacommission des cellules de veille, pour la gestion des médicaments. Parmi ces mesures, le représentant du ministère a citéle recours à l'importation complémentairede ces médicaments, qu'il a qualifiés de"vitaux", en cas de non respect des engagementspar les producteurs. Un délai de 03mois est accordé aux producteurs pourassurer la disponibilité de ces médicamentsvitaux, et s'ils ne parviennent pas à lefaire, le ministère aura recours à un programmed'importation complémentaire, etprendra des mesures coercitives à l'encontredes défaillants, a-t-il fait savoir. Il a faitétat également de la consolidation ducontrôle, en coordination avec le ministèredu Commerce, de toute la chaine nationalede production de médicaments ainsi que destransactions commerciales y afférentes,évoquant des agissements qu'il a qualifiés "d'illégaux", sans donner plus de précisions. M. Bourkaib a souligné, en outre, un renforcement de la concertation dans le cadre de la commission des cellules de veille, ainsi qu'une révision du programme d'importation, à partir de 2020 et ce, après la mise en oeuvre de la décision portant libération à partir de juillet, au lieu d'octobre de l'année 2019, du programme d'importation afin de garantir tous types de médicaments. Par ailleurs, M. Bourkaib a mis en exergue les efforts de son département, pour "l'aplanissement des entraves auxquelles font face les producteurs locaux et l'amélioration du cadre juridique de gestion du marché des médicaments, conformément aux nouveaux textes". Dans le même ordre d'idées, il a rappelé les efforts déployés pour le développement de la politique pharmaceutique, l'élaboration de la liste des médicaments essentiels, selon les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), et la promotion de la production nationale. Le ministère de la Santé "apporte son appui à l'Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP), pour la garantie et l'accréditation de produits sains et sûrs", a souligné le même responsable, faisant état de la révision et l'actualisation des prix, qu'il a jugés, "très bas" de certains produits locaux, afin d'encourager les producteurs à ne pas les abandonner. La hausse des prix de ces produits "ne touchera pas le pouvoir d'achat" a rassuré M. Bourkaib, ajoutant que c'est la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS), qui la prendra en charge. Selon M. Bourkaib, la facture du marché national des médicaments entre locaux et importés s'est élevée, en 2018, à 3,8 milliardsUsd, dont 55% de production locale. De leur côté, les représentants des cellules de veille pour la gestion des médicaments,ont salué les mesures d'urgence prises par le département de la Santé qui a "reconnu, pour la première fois, l'existence de réelles perturbations au niveau du marché pharmaceutique, optant ainsi à un dialogue clair avec ses partenaires