Hier, les Algériens sont sortis manifester pour le 14e vendredi consécutif. Par ces marches et rassemblements, ils signifient clairement leurinébranlable détermination,pour un changement radical du régime et le départ de tous les symboles qui l'incarnent. Hier, les Algériens sont sortis manifester pour le 14e vendredi consécutif. Par ces marches et rassemblements, ils signifient clairement leurinébranlable détermination,pour un changement radical du régime et le départ de tous les symboles qui l'incarnent. Dans toutes les villes du pays, les images d'un peuple déterminé sontles mêmes. A Alger, comme à Oran,BatnaTlemcen, Tizi-Ouzou, Annaba ouMédéa, les manifestants ont scandé, àl'unisson, des slogans contre l'électionprésidentielle, qui est normalement prévuele 4 juillet prochain. "MakanachIntikhabat ya El Issabat", a été leur slogan fétiche, pour ce vendredi aussi. Ce rendezvousélectoral rejeté ainsi massivementpar les Algériens, est de pus en plus hypothéqué,tant plusieurs signes avants coureurs laissent clairement penser, que l'ons'achemine vers un report du scrutin présidentiel,pour une date ultérieure. Dans lacapitale, il a été constaté le déploiementd'un impressionnant dispositif de sécurité.Des renforts plus importants par rapport àla semaine passée, ont été déployés de BabEzzouar à Bab El Oued. Les piétons portant un sac-à-dos sont fouillés, tandis queceux qui ont un drapeau ou une pancarte enleur possession, sont interpellés. La stationde bus de Tafourah a été investie pardes dizaines de policiers. Eparpillés pargroupe dans plusieurs endroits, ils fouillent, eux aussi, les passants portant dessac-à-dos ou des sacs. La Grande-Posteétait quadrillée par des dizaines de fourgons.Outre les policiers en uniforme,d'autres en tenue civile, femmes et hommes, sont déployés, par dizaines, de larue Abdelkrim Khettabi à l'esplanade dumonument, fouillant les piétons. Les interpellations ont suscité l'indignation dequelques partis politiques et des organisationsde la société civile. Devant la Grande Poste, les manifestants,contrairement aux vendredis passés, n'ontpu accéder au parvis de l'édifice fermé cesderniers jours pour travaux. Les manifestants,face au dispositif de sécurité mis en place, n'ont pas essayé, comme vendredidernier, d'accéder au parvis. Mais, les manifestants sont restés pacifiques."Silmiya, Silmiya", scandait la foule."On ne s'arrêtera pas jusqu'à ce qu'ils partenttous. Nous allons continuer nos marches pacifiques", déclarent les manifestants.Hier à Alger, les manifestants ont,une première, organisé une marche jusqu'àla Place des Martyrs, en passant par leboulevard de Zighioud Youcef. Devant le sénat comme devant l'APN, la foule a scandé "klitou labled ya sarakine". LaPlace des Martyrs a été investie par unefoule très nombreuse. Par ailleurs, à Skikda, des milliers de manifestants ontmarché dans la rue pour réclamer le départdu système. A Sétif, une imposante manifestation a été organisée pour le mêmeobjectif. A Tizi-Ouzou, et comme d'habitude, la mobilisation était très forte.Dans toutes les villes du pays, c'était lecas tant, malgré le Ramadhan et la chaleur,les Algériens ont réitéré leur volonté pourune Etat démocratique et pour un Etat dedroit Dans toutes les villes du pays, les images d'un peuple déterminé sontles mêmes. A Alger, comme à Oran,BatnaTlemcen, Tizi-Ouzou, Annaba ouMédéa, les manifestants ont scandé, àl'unisson, des slogans contre l'électionprésidentielle, qui est normalement prévuele 4 juillet prochain. "MakanachIntikhabat ya El Issabat", a été leur slogan fétiche, pour ce vendredi aussi. Ce rendezvousélectoral rejeté ainsi massivementpar les Algériens, est de pus en plus hypothéqué,tant plusieurs signes avants coureurs laissent clairement penser, que l'ons'achemine vers un report du scrutin présidentiel,pour une date ultérieure. Dans lacapitale, il a été constaté le déploiementd'un impressionnant dispositif de sécurité.Des renforts plus importants par rapport àla semaine passée, ont été déployés de BabEzzouar à Bab El Oued. Les piétons portant un sac-à-dos sont fouillés, tandis queceux qui ont un drapeau ou une pancarte enleur possession, sont interpellés. La stationde bus de Tafourah a été investie pardes dizaines de policiers. Eparpillés pargroupe dans plusieurs endroits, ils fouillent, eux aussi, les passants portant dessac-à-dos ou des sacs. La Grande-Posteétait quadrillée par des dizaines de fourgons.Outre les policiers en uniforme,d'autres en tenue civile, femmes et hommes, sont déployés, par dizaines, de larue Abdelkrim Khettabi à l'esplanade dumonument, fouillant les piétons. Les interpellations ont suscité l'indignation dequelques partis politiques et des organisationsde la société civile. Devant la Grande Poste, les manifestants,contrairement aux vendredis passés, n'ontpu accéder au parvis de l'édifice fermé cesderniers jours pour travaux. Les manifestants,face au dispositif de sécurité mis en place, n'ont pas essayé, comme vendredidernier, d'accéder au parvis. Mais, les manifestants sont restés pacifiques."Silmiya, Silmiya", scandait la foule."On ne s'arrêtera pas jusqu'à ce qu'ils partenttous. Nous allons continuer nos marches pacifiques", déclarent les manifestants.Hier à Alger, les manifestants ont,une première, organisé une marche jusqu'àla Place des Martyrs, en passant par leboulevard de Zighioud Youcef. Devant le sénat comme devant l'APN, la foule a scandé "klitou labled ya sarakine". LaPlace des Martyrs a été investie par unefoule très nombreuse. Par ailleurs, à Skikda, des milliers de manifestants ontmarché dans la rue pour réclamer le départdu système. A Sétif, une imposante manifestation a été organisée pour le mêmeobjectif. A Tizi-Ouzou, et comme d'habitude, la mobilisation était très forte.Dans toutes les villes du pays, c'était lecas tant, malgré le Ramadhan et la chaleur,les Algériens ont réitéré leur volonté pourune Etat démocratique et pour un Etat dedroit