L'ancien ministre des Affaires étrangères et ex-candidat à la présidentielle de 1999, Ahmed Taleb Ibrahimi, a poliment décliné la proposition du Forum de la société civile, de faire partie de la commission devant mener le dialogue entre le pouvoir et les acteurs politiques. L'ancien ministre des Affaires étrangères et ex-candidat à la présidentielle de 1999, Ahmed Taleb Ibrahimi, a poliment décliné la proposition du Forum de la société civile, de faire partie de la commission devant mener le dialogue entre le pouvoir et les acteurs politiques. Dans un communiqué rendu public ce mardi, Taleb Ibrahimi précise qu'il n'a pas été consulté par ceux qui ontinscrit son nom dans cette fameuse commission,même s'il ne manque pas de lesremercier pour "leur confiance".L'ex-ministre des Affaires étrangères, quivient juste de renter d'un "court séjour" àl'étranger, estime que le dialogue était inévitable,pour rapprocher la distance entrele peuple et le pouvoir, afin de sortir lepays de l'impasse politique, et mettre finà la corruption. Il rappelle qu'il a toujours appelé à laréconciliation nationale, même avant"l'explosion de la tragédie nationale durant les années 90".Pour autant, Taleb soutient que n'importequelle initiative, visant à mettre fin àl'arbitraire et "l'autoritarisme", doit reposer sur un postulat qu'il y a une "crise deconfiance profonde, entre le peuple et ses gouvernants, qui a provoqué la rupture du22 février".D'après lui, la crise est d'une "telle profondeur, notamment au sein de la jeunesse, qu'elle ne peut se suffire des solutions de replâtrages et de demi mesures". Ce faisant, Taleb Ibrahimi pense que le pouvoir doit faire preuve d'une "réelle volonté politique, qui transcende les considérations conjoncturelles, et qui satisfasse les revendications des forces politiques et sociales qui réclament des mesures concrètes préalables, pour apaiser la situationet rassurer les esprits". Or, Taleb Ibrahimi pense que le rôle de la commission du dialogue national ne serait pas utile dans cette période, "sauf si elle est indépendante dans sa gestion, libre et souveraine dans ses décisions, pour qu'elle contribue à construire un compromis national sur la meilleure formule de concrétisation des revendications du Hirak populaire, en vue d'un changement radical qui préserve l'Etat et l'esprit rassembleur de la proclamation du 1er Novembre". Pour rappel, Le "Forum civil pour le changement", présidé par Abderrahmane Arrar, avait proposé le 17 juillet, une liste de 13 personnalités, dont Ahmed taleb Ibrahimi, pour mener la médiation et le dialogue de sortie de la crise politique actuelle. M. Arrar avait expliqué alors, que les 13 personnalités ont été choisies pour leur "prolongement avec le Hirak" et leur "acceptation par le pouvoir et la population". Ces personnalités, a-t-il ajouté, ne sont également pas impliqués dans des affairesde corruption, n'ont pas été lié au régime de Abdelaziz Bouteflika, et n'ont aucune ambition politique. Dans un communiqué rendu public ce mardi, Taleb Ibrahimi précise qu'il n'a pas été consulté par ceux qui ontinscrit son nom dans cette fameuse commission,même s'il ne manque pas de lesremercier pour "leur confiance".L'ex-ministre des Affaires étrangères, quivient juste de renter d'un "court séjour" àl'étranger, estime que le dialogue était inévitable,pour rapprocher la distance entrele peuple et le pouvoir, afin de sortir lepays de l'impasse politique, et mettre finà la corruption. Il rappelle qu'il a toujours appelé à laréconciliation nationale, même avant"l'explosion de la tragédie nationale durant les années 90".Pour autant, Taleb soutient que n'importequelle initiative, visant à mettre fin àl'arbitraire et "l'autoritarisme", doit reposer sur un postulat qu'il y a une "crise deconfiance profonde, entre le peuple et ses gouvernants, qui a provoqué la rupture du22 février".D'après lui, la crise est d'une "telle profondeur, notamment au sein de la jeunesse, qu'elle ne peut se suffire des solutions de replâtrages et de demi mesures". Ce faisant, Taleb Ibrahimi pense que le pouvoir doit faire preuve d'une "réelle volonté politique, qui transcende les considérations conjoncturelles, et qui satisfasse les revendications des forces politiques et sociales qui réclament des mesures concrètes préalables, pour apaiser la situationet rassurer les esprits". Or, Taleb Ibrahimi pense que le rôle de la commission du dialogue national ne serait pas utile dans cette période, "sauf si elle est indépendante dans sa gestion, libre et souveraine dans ses décisions, pour qu'elle contribue à construire un compromis national sur la meilleure formule de concrétisation des revendications du Hirak populaire, en vue d'un changement radical qui préserve l'Etat et l'esprit rassembleur de la proclamation du 1er Novembre". Pour rappel, Le "Forum civil pour le changement", présidé par Abderrahmane Arrar, avait proposé le 17 juillet, une liste de 13 personnalités, dont Ahmed taleb Ibrahimi, pour mener la médiation et le dialogue de sortie de la crise politique actuelle. M. Arrar avait expliqué alors, que les 13 personnalités ont été choisies pour leur "prolongement avec le Hirak" et leur "acceptation par le pouvoir et la population". Ces personnalités, a-t-il ajouté, ne sont également pas impliqués dans des affairesde corruption, n'ont pas été lié au régime de Abdelaziz Bouteflika, et n'ont aucune ambition politique.