Face aux options qui s'offrent en cette situation de crise que traverse le pays, notamment la proposition de la constituante et d'une période de transition, les pouvoirs publics ont opté pour une démarche "plus sûre, plus rationnelle", à savoir, l'organisation d'une élection présidentielle, libre et incontestable, devant constituer l'amorce d'un processus de "rénovation institutionnelle et politique", a indiqué le secrétaire général de la présidence de la République, Noureddine Ayadi. Face aux options qui s'offrent en cette situation de crise que traverse le pays, notamment la proposition de la constituante et d'une période de transition, les pouvoirs publics ont opté pour une démarche "plus sûre, plus rationnelle", à savoir, l'organisation d'une élection présidentielle, libre et incontestable, devant constituer l'amorce d'un processus de "rénovation institutionnelle et politique", a indiqué le secrétaire général de la présidence de la République, Noureddine Ayadi. n effet, l'option pour unepériode de transition "implique nécessairement,la mise entre parenthèsesdes institutions constitutionnellesen place, pourleur substituer des entités sui generis(spéciales) autoproclamées, agissant endehors de tout cadre juridique et institutionnel",a noté M. Ayadi, dans une interviewaccordée mardi à des organes de la presse nationale, dont l'APSCela reviendrait à mettre en place un"pouvoir de fait, improvisé, soumis aux aléas de rapports de forces fluctuants l'aventurisme, ainsi qu'aux ingérences detoute sorte, avec ce qu'elles comportentcomme périls et menaces pour la sécurité de l'Etat, dans un contexte géopolitique perturbé et hostile", a-t-il mis en garde.Cette option est, "à l'évidence, de nature à faire perdurer la crise, au moment où le peuple réclame une issue à celle-ci, et où le pays a besoin de solution et de stabilité", a prévenu le secrétaire général de la de la République. L'option de la présidentielle permettra, enrevanche, a-t-il plaidé, d'élire un Président jouissant de "toute la légitimité" et de la "confiance des citoyens", et qui pourra engager le pays dans des réformes institutionnelles, économiques et sociales. Quant aux modalités d'organisation de cette élection présidentielle, elles doivent reposer sur l'élaboration du consensus "le plus large possible" et c'est dans ce cadre, que s'inscrivent les précédents appels du chef de l'Etat au dialogue et à la concertation, a-t-il souligné. L'obtention de ce consensus nécessitera des efforts, mais l'Etat a "foi" dans le sens des responsabilité et dans la sagesse de la classe politique, de la société civile,de l'élite intellectuelle et des citoyens, a affirmé M. Ayadi. L'autre fondement, sur lequelrepose ladémarche des pouvoirs publics, est le rétablissement de la confiance des citoyens en leur Etat et ses institutions. Dans ce cadre, la conduite du processus de dialogue et de concertation sera confiée à un panel de personnalités nationales,"dont le parcours honorable et la crédibilité peuvent être un gage de succès du dialogue politique", a-t-il assuré. Tout lemonde étant conscient qu'il y a une crise de confiance, l'intérêt national oblige le chef de l'Etat, à poursuivre sa mission et sa mission l'amène à rechercher des solutions "acceptables", a indiqué le secrétaire général de la présidence de la République, expliquant que c'est la raison pour laquelle il est apparu approprié de confier la conduite du dialogue, à un panel de personnalités qui disposent de l'autorité morale et de la crédibilité nécessaires. Ces personnalités seront indépendantes, sans affiliation partisane, sans ambition électorale et qui émergent du fait de leur autorité morale et de leur légitimité historique,politique ou socioprofessionnelle.Ce choix constitue "un gage debonne foi et un geste d'apaisement, de nature à tempérer les tensions politiques" et constitue une garantie pour une participation large au dialogue politique et pour remédier à la crise de confiance, a développé M. Ayadi. S'agissant du mandat de ce panel et sur quoi porterait le dialogue, deux points sont à retenir. Le premier c'est le mécanisme, à savoir l'autorité électorale indépendante qui aura pour mandat d'organiser et de contrôler le processus électoral, dans toutes ses étapes. Ayadi a rappelé, à ce propos, quele chef de l'Etat a indiqué, que cet organe pourrait prendre en charge les prérogatives de l'Administration publique, en matière électorale et donc, aura compétencesur tout le territoire national et disposera forcément de démembrements au niveau des wilayas, des communes et des circonscriptions électorales, de notre communauté à l'étranger. Le deuxièm point sur lequel portera le dialogue, c'est le cadre juridique, car la mise en place de organe nécessitera l'adoption d'une loispécifique, ainsi que l'adaptation, en conséquence, du dispositif législatif etréglementaire, notamment la loi électorale,qu'il conviendra de réviser pour y introduire toutes les garanties de régularité, d'impartialité et de transparence du scrutin. Le processus de dialogue doit revêtir le caractère "le plus inclusif possible", a soutenu le secrétaire général de la présidence de la République, précisantque le panel de personnalités pourra donc inviter toute partie qu'il estime nécessaire, pour la conduite de sa mission, notamment les partis politiques, les organisations socioprofessionnelles, les personnalités nationales, les représentantsde la société civile, y compris ceux du mouvement populaire (Hirak). Concernant la date du prochain scrutin présidentiel, les pouvoirs publics considèrent qu'il est souhaitable qu'elle soit la plus rapprochée possible, en raison des conséquences néfastes d'une prolongation de la situation actuelle sur le fonctionnement des institutions, sur l'économie et sur l'état des relations internationales n effet, l'option pour unepériode de transition "implique nécessairement,la mise entre parenthèsesdes institutions constitutionnellesen place, pourleur substituer des entités sui generis(spéciales) autoproclamées, agissant endehors de tout cadre juridique et institutionnel",a noté M. Ayadi, dans une interviewaccordée mardi à des organes de la presse nationale, dont l'APSCela reviendrait à mettre en place un"pouvoir de fait, improvisé, soumis aux aléas de rapports de forces fluctuants l'aventurisme, ainsi qu'aux ingérences detoute sorte, avec ce qu'elles comportentcomme périls et menaces pour la sécurité de l'Etat, dans un contexte géopolitique perturbé et hostile", a-t-il mis en garde.Cette option est, "à l'évidence, de nature à faire perdurer la crise, au moment où le peuple réclame une issue à celle-ci, et où le pays a besoin de solution et de stabilité", a prévenu le secrétaire général de la de la République. L'option de la présidentielle permettra, enrevanche, a-t-il plaidé, d'élire un Président jouissant de "toute la légitimité" et de la "confiance des citoyens", et qui pourra engager le pays dans des réformes institutionnelles, économiques et sociales. Quant aux modalités d'organisation de cette élection présidentielle, elles doivent reposer sur l'élaboration du consensus "le plus large possible" et c'est dans ce cadre, que s'inscrivent les précédents appels du chef de l'Etat au dialogue et à la concertation, a-t-il souligné. L'obtention de ce consensus nécessitera des efforts, mais l'Etat a "foi" dans le sens des responsabilité et dans la sagesse de la classe politique, de la société civile,de l'élite intellectuelle et des citoyens, a affirmé M. Ayadi. L'autre fondement, sur lequelrepose ladémarche des pouvoirs publics, est le rétablissement de la confiance des citoyens en leur Etat et ses institutions. Dans ce cadre, la conduite du processus de dialogue et de concertation sera confiée à un panel de personnalités nationales,"dont le parcours honorable et la crédibilité peuvent être un gage de succès du dialogue politique", a-t-il assuré. Tout lemonde étant conscient qu'il y a une crise de confiance, l'intérêt national oblige le chef de l'Etat, à poursuivre sa mission et sa mission l'amène à rechercher des solutions "acceptables", a indiqué le secrétaire général de la présidence de la République, expliquant que c'est la raison pour laquelle il est apparu approprié de confier la conduite du dialogue, à un panel de personnalités qui disposent de l'autorité morale et de la crédibilité nécessaires. Ces personnalités seront indépendantes, sans affiliation partisane, sans ambition électorale et qui émergent du fait de leur autorité morale et de leur légitimité historique,politique ou socioprofessionnelle.Ce choix constitue "un gage debonne foi et un geste d'apaisement, de nature à tempérer les tensions politiques" et constitue une garantie pour une participation large au dialogue politique et pour remédier à la crise de confiance, a développé M. Ayadi. S'agissant du mandat de ce panel et sur quoi porterait le dialogue, deux points sont à retenir. Le premier c'est le mécanisme, à savoir l'autorité électorale indépendante qui aura pour mandat d'organiser et de contrôler le processus électoral, dans toutes ses étapes. Ayadi a rappelé, à ce propos, quele chef de l'Etat a indiqué, que cet organe pourrait prendre en charge les prérogatives de l'Administration publique, en matière électorale et donc, aura compétencesur tout le territoire national et disposera forcément de démembrements au niveau des wilayas, des communes et des circonscriptions électorales, de notre communauté à l'étranger. Le deuxièm point sur lequel portera le dialogue, c'est le cadre juridique, car la mise en place de organe nécessitera l'adoption d'une loispécifique, ainsi que l'adaptation, en conséquence, du dispositif législatif etréglementaire, notamment la loi électorale,qu'il conviendra de réviser pour y introduire toutes les garanties de régularité, d'impartialité et de transparence du scrutin. Le processus de dialogue doit revêtir le caractère "le plus inclusif possible", a soutenu le secrétaire général de la présidence de la République, précisantque le panel de personnalités pourra donc inviter toute partie qu'il estime nécessaire, pour la conduite de sa mission, notamment les partis politiques, les organisations socioprofessionnelles, les personnalités nationales, les représentantsde la société civile, y compris ceux du mouvement populaire (Hirak). Concernant la date du prochain scrutin présidentiel, les pouvoirs publics considèrent qu'il est souhaitable qu'elle soit la plus rapprochée possible, en raison des conséquences néfastes d'une prolongation de la situation actuelle sur le fonctionnement des institutions, sur l'économie et sur l'état des relations internationales