Comme chaque vendredi depuis le 22 février dernier, les Algériens étaient au rendez-vous. Fidèles au Hirak, ils sont en effet sortis manifester pour le 23e vendredi de suite. Comme chaque vendredi depuis le 22 février dernier, les Algériens étaient au rendez-vous. Fidèles au Hirak, ils sont en effet sortis manifester pour le 23e vendredi de suite. Les manifestations d'hier étaient particulièrement attendues par les observateurs,dans la mesure où elles interviennent juste au lendemain de la désignation du Panel de personnalités, devantconduire le dialogue national inclusif. Il semble que ce facteur sur lequel misaient certainement certains pour influencer etinfléchir le mouvement populaire, n'a pas tant bouleversé la donne. En effet, ce sont,à quelques exceptions prés, les mêmes slogansqui ont été scandés par les foules, sur l'ensemble du territoire national. Ainsi, les manifestants ont, une fois encore,revendiqué le départ de tous les symboles de l'ancien régime. Le président de l'Etatpar intérim, Abdelkader Bensalah, et lePremier ministre, Nouredine Bedoui, sonttoujours indésirables, puisque les foulesont réclamé hier, à cor et à cri, leur départ.A Alger, les manifestants ont convergé juste après la prière, vers les places traditionnelles,c'est-à-dire, la Grande Poste et la Place Audin. Certains manifestants ont fustigé le Panel des six personnalités, en scandant "la Younes la Aarar echaab li yakhtar" (ni younes ni Aarar c'est au peuple de choisir)". A l'instar des précédentes semaines, ils se sont prononcés pour un "Etat civil et non militaire". Des manifestants ont aussi scandé des slogans contre le dialogue, tel que voulu par le pouvoir. "Non au dialogue avec la bande" a été repris a maintes reprises, un peu partout sur l'ensemble du territoire national. Les manifestants n'ont eu de cesse aussi, de revendiquer un "Etat de droit" et "une justice indépendante". Ils ont de même, encore une fois, appelé avec force, à la libération des détenus du Hirak. C'est dire, que le moudjahid Lakhdar Bouragaa, et les jeunes militants emprisonnés pour avoir brandi le drapeau amazigh, ne sont pas oubliés. Ils ont également fait part de leur détermination, à poursuivre ce mouvement, jusqu'au départ des symboles du en place. Selon certains, le dispositif de sécurité a été relativement allégé à Alger. Notons aussi, que l'emblème national géant a fait une halte cette fois-ci à Constantine. L'on note que les manifestations se sont déroulées dans le calme, puisque l'on ne déplore aucun incident Les manifestations d'hier étaient particulièrement attendues par les observateurs,dans la mesure où elles interviennent juste au lendemain de la désignation du Panel de personnalités, devantconduire le dialogue national inclusif. Il semble que ce facteur sur lequel misaient certainement certains pour influencer etinfléchir le mouvement populaire, n'a pas tant bouleversé la donne. En effet, ce sont,à quelques exceptions prés, les mêmes slogansqui ont été scandés par les foules, sur l'ensemble du territoire national. Ainsi, les manifestants ont, une fois encore,revendiqué le départ de tous les symboles de l'ancien régime. Le président de l'Etatpar intérim, Abdelkader Bensalah, et lePremier ministre, Nouredine Bedoui, sonttoujours indésirables, puisque les foulesont réclamé hier, à cor et à cri, leur départ.A Alger, les manifestants ont convergé juste après la prière, vers les places traditionnelles,c'est-à-dire, la Grande Poste et la Place Audin. Certains manifestants ont fustigé le Panel des six personnalités, en scandant "la Younes la Aarar echaab li yakhtar" (ni younes ni Aarar c'est au peuple de choisir)". A l'instar des précédentes semaines, ils se sont prononcés pour un "Etat civil et non militaire". Des manifestants ont aussi scandé des slogans contre le dialogue, tel que voulu par le pouvoir. "Non au dialogue avec la bande" a été repris a maintes reprises, un peu partout sur l'ensemble du territoire national. Les manifestants n'ont eu de cesse aussi, de revendiquer un "Etat de droit" et "une justice indépendante". Ils ont de même, encore une fois, appelé avec force, à la libération des détenus du Hirak. C'est dire, que le moudjahid Lakhdar Bouragaa, et les jeunes militants emprisonnés pour avoir brandi le drapeau amazigh, ne sont pas oubliés. Ils ont également fait part de leur détermination, à poursuivre ce mouvement, jusqu'au départ des symboles du en place. Selon certains, le dispositif de sécurité a été relativement allégé à Alger. Notons aussi, que l'emblème national géant a fait une halte cette fois-ci à Constantine. L'on note que les manifestations se sont déroulées dans le calme, puisque l'on ne déplore aucun incident