Le 22e vendredi de mobilisation a été semblable aux précédents, en ce sens que beaucoup de monde est sorti manifester et dire haut et fort sa soif de changement. En effet, les Algériens ne semblent pas décidés à abandonner les marches et rassemblements, pour exiger le changement radical du système. Le 22e vendredi de mobilisation a été semblable aux précédents, en ce sens que beaucoup de monde est sorti manifester et dire haut et fort sa soif de changement. En effet, les Algériens ne semblent pas décidés à abandonner les marches et rassemblements, pour exiger le changement radical du système. Hier encore, à l'occasion du 22e vendredi de suite de manifestations, ilsse sont aussi mobilisés pour fairemontre, de leur inébranlable déterminationà atteindre les objectifs pour lesquels ilssont sortis dans les rues en masse, depuis la première marche du 22 février dernier. En effet, malgré la chaleur caniculaire quisévit pratiquement sur l'ensemble du territoirenational, les Algériens continuent d'investir les places publiques, traditionnels fiefs du Hirak à travers les villesd'Algérie. AAlger, les citoyens ont afflué comme de tradition vers le Centre ville, à la Grande Poste et à la Place Audin, notamment.Dans ces deux lieux symboliques, la trèsforte présence policière a été, comme c'était le cas vendredi dernier, assez visible.Selon plusieurs sources médiatiques, lesforces de l'ordre ont interpellé quelquesmanifestants. Ces derniers ont ainsi scandé pratiquement les mêmes slogans. Ils sontainsi revenus à la charge, s'agissant du départ des symboles du système, notamment le chef du gouvernement, Nouredine Bedoui, et ce comme préalable au dialogue. Ils ont de même demandé plus de libertés, l'instauration d'un Etat de droit et une République civile. "Dawla madaniya machi 3askariya" ( Etat civil et non militaire) "Klitou lebled ya al sarakine" ( vous avez pillé le pays voleurs) ou encore "Djazaïr Horra dimocratiya" (Algérie libre et démocratique) étaient, come de coutume, les slogans les plus scandés par les manifestants. Les manifestants ont mis en avant, encore une fois, le caractère pacifique du mouvement populaire, en scandant "silmiya, silmiya ". Affaibli par sa grève de la faim, entamé ily'a dix jours déjà et se déplaçant sur un fauteuil roulant, l'avocat Salah Debouz a salué la foule venue le soutenir et lui témoigner sa solidarité. Des bus devant transporter les supporteurs de l'ENB de football pour voir le match de la finale de la CAN au stade du 5 juillet, étaient bondés par les manifestants qui ont refusé de monter à bord. A Béjaia, plusieurs milliers de manifestants ont scandé "La hiwar la chiwar errahil obligatoire", en allusion aux symboles de l'ancien régime. À Tizi-Ouzou, le slogan "Etat civil et non militaire" a dominé les slogans scandés et les pancartes et banderoles brandies par les manifestants, durant la manifestation hebdomadaire. Les manifestants ont, à Oran, entonné l'Hymne national Kassamen à la place Ahmed Zabana d'Oran. Depuis Mostaganem, les manifestants ont rappelé que "L'armée est notre armée". Les manifestants ont scandé depuis Constantine, "Djeich echaab khawa khawa" et "Dawla madania machi aassekaria". Notons que dans plusieurs villes, les manifestants ont appelé à la libération des détenus et, notamment, le moudjahid Lakhdar Bouragaa. Hier encore, à l'occasion du 22e vendredi de suite de manifestations, ilsse sont aussi mobilisés pour fairemontre, de leur inébranlable déterminationà atteindre les objectifs pour lesquels ilssont sortis dans les rues en masse, depuis la première marche du 22 février dernier. En effet, malgré la chaleur caniculaire quisévit pratiquement sur l'ensemble du territoirenational, les Algériens continuent d'investir les places publiques, traditionnels fiefs du Hirak à travers les villesd'Algérie. AAlger, les citoyens ont afflué comme de tradition vers le Centre ville, à la Grande Poste et à la Place Audin, notamment.Dans ces deux lieux symboliques, la trèsforte présence policière a été, comme c'était le cas vendredi dernier, assez visible.Selon plusieurs sources médiatiques, lesforces de l'ordre ont interpellé quelquesmanifestants. Ces derniers ont ainsi scandé pratiquement les mêmes slogans. Ils sontainsi revenus à la charge, s'agissant du départ des symboles du système, notamment le chef du gouvernement, Nouredine Bedoui, et ce comme préalable au dialogue. Ils ont de même demandé plus de libertés, l'instauration d'un Etat de droit et une République civile. "Dawla madaniya machi 3askariya" ( Etat civil et non militaire) "Klitou lebled ya al sarakine" ( vous avez pillé le pays voleurs) ou encore "Djazaïr Horra dimocratiya" (Algérie libre et démocratique) étaient, come de coutume, les slogans les plus scandés par les manifestants. Les manifestants ont mis en avant, encore une fois, le caractère pacifique du mouvement populaire, en scandant "silmiya, silmiya ". Affaibli par sa grève de la faim, entamé ily'a dix jours déjà et se déplaçant sur un fauteuil roulant, l'avocat Salah Debouz a salué la foule venue le soutenir et lui témoigner sa solidarité. Des bus devant transporter les supporteurs de l'ENB de football pour voir le match de la finale de la CAN au stade du 5 juillet, étaient bondés par les manifestants qui ont refusé de monter à bord. A Béjaia, plusieurs milliers de manifestants ont scandé "La hiwar la chiwar errahil obligatoire", en allusion aux symboles de l'ancien régime. À Tizi-Ouzou, le slogan "Etat civil et non militaire" a dominé les slogans scandés et les pancartes et banderoles brandies par les manifestants, durant la manifestation hebdomadaire. Les manifestants ont, à Oran, entonné l'Hymne national Kassamen à la place Ahmed Zabana d'Oran. Depuis Mostaganem, les manifestants ont rappelé que "L'armée est notre armée". Les manifestants ont scandé depuis Constantine, "Djeich echaab khawa khawa" et "Dawla madania machi aassekaria". Notons que dans plusieurs villes, les manifestants ont appelé à la libération des détenus et, notamment, le moudjahid Lakhdar Bouragaa.