L'invitation du Panel à 23 personnalités pour le rejoindre, ne semble pas susciter l'adhésion. En effet, un jour après avoir été lancé, cette invitation est d'ores et déjà rejetée par quelques-uns des noms ayant figuré sur laliste des 23.` L'invitation du Panel à 23 personnalités pour le rejoindre, ne semble pas susciter l'adhésion. En effet, un jour après avoir été lancé, cette invitation est d'ores et déjà rejetée par quelques-uns des noms ayant figuré sur laliste des 23.` Il s'agit notamment, de l'ancien chef de gouvernement, Mouloud Hammrouche, de l'avocat, Mokrane Ait Larbi et de Drifa Ben Mhidi, la soeur du martyr Larbi Ben Mhidi. "Je souhaite rappeler aux honorables membres du Panel et des forums, ma déclaration du 18 avril dernier où j'indiquais que je ne serais pas candidat à d'éventuelles instances de transition ou élection", a indiqué l'ancien chef du gouvernement (septembre 1989 - juin 1991), Mouloud Hammrouche, dans un communiqué rendu public hier. Une réaction somme toute prévisible et qui ne surprend guère les observateurs. Mouloud Hammrouche en a profité pour faire l'éloge du Hirak, en estimant que "le mouvement unitaire et pacifique du peuple a, depuis le 22 février dernier, neutralisé, momentanément, une série de facteurs de déstabilisation et stoppé d'imminentes menaces". "Ces menaces n'ont pas disparu pour autant, et sont toujours en gestation. Il revient à ceux qui sont aux commandes d'agir, de répondre au "Hirak" et de mobiliser le pays pour lui éviter les pièges d'un chaos", ajoute l'ancien chef de gouvernement qui, en quelque sorte, interpelle clairement le pouvoir. Une position que partage pleinement Drifa Ben Mhidi qui a, elle aussi, décliné cette invitation. "Je suis intimement convaincue, que le dialogue doit être confié aux jeunes qui mènent le Hirak et non aux vieux, ni aux gens d'âges murs comme moi", a-t-elle notamment indiqué, aux différents medias qui l'ont interrogé sur cette invitation. Elle s'est aussi déclarée être surprise par cette invitation. Me Mustapha Bouchachi n'est pas en reste, puisque, dans un post publié hier sur son compte facebook, l'avocat décline l'invitation et explique les raisons de ce refus. "Les données et conditions de la tenue d'un dialogue national ne sont pas réunies", a-t-il estimé. Me Bouchachi rappelle, dans ce sillage, qu'il n'est pas opposé à l'idée du dialogue, mais estime que la situation actuelle ne s'y prête pas. Il rappelle aussi les conditions pour la réussite de tout dialogue, notamment celles relatives aux droits des citoyens, aux libertés, mais surtout aux vrais gages de sérieux des autorités qui permettent de croire que le pouvoir appliquera les décisions issues des discussions. "Tout cela n'est pas encore réuni. C'est pourquoi j'annonce ma non participation à ce Panel de dialogue et de médiation". "Je ne participerai à aucun dialogue rejeté par la révolution pacifique", a martelé l'avocat et militant politique Mokrane Ait Larbi, déclinant ainsi cette invitation. Dans un communiqué rendu public, hier lundi, il a tenu d'abord à distinguer, entre "l'appel du pouvoir et l'appel de la patrie". "Sur le principe, le dialogue est un moyen de rapprocher des opinions, dans le but de régler des crises. Mais le seul objectif de ce dialogue tracé par le pouvoir, ne dépasse pas la préparation de l'élection présidentielle", écrit en effet Mokrane Ait Larbi. Et d'ajouter qu'aucun dialogue, "quels que soient ses objectifs et sa composante, ne peut aboutir avant la prise par le pouvoir, de mesures d'apaisement tangibles, et des garanties suffisantes de respect des droits et des libertés". A ces personnalités est venu s'ajouter le non de la moudjahida Djamlila Bouhired qui a, elle aussi, décliné hier cette invitation, en rappelant ses positions de principe. Pour rappel, le Panel de personnalités chargé de mener la médiation pour le dialogue, présidé par Karim Younes, a été reçu jeudi dernier par le chef d'Etat par intérim, Abdelkader Bensalah. Il a lancé avant hier, une invitation à plusieurs autres personnalités, pour rejoindre cette commission, notamment les anciens chefs du gouvernement, Benbitour, Sifi et Hamrouche, l'ancien ministre desAffaires étrangères Ahmed Taleb Ibrahim, une des héroïnes de la guerre de libération nationale, Djamila Bouhired et des personnalités du monde des médias et de l'économie. Il s'agit notamment, de l'ancien chef de gouvernement, Mouloud Hammrouche, de l'avocat, Mokrane Ait Larbi et de Drifa Ben Mhidi, la soeur du martyr Larbi Ben Mhidi. "Je souhaite rappeler aux honorables membres du Panel et des forums, ma déclaration du 18 avril dernier où j'indiquais que je ne serais pas candidat à d'éventuelles instances de transition ou élection", a indiqué l'ancien chef du gouvernement (septembre 1989 - juin 1991), Mouloud Hammrouche, dans un communiqué rendu public hier. Une réaction somme toute prévisible et qui ne surprend guère les observateurs. Mouloud Hammrouche en a profité pour faire l'éloge du Hirak, en estimant que "le mouvement unitaire et pacifique du peuple a, depuis le 22 février dernier, neutralisé, momentanément, une série de facteurs de déstabilisation et stoppé d'imminentes menaces". "Ces menaces n'ont pas disparu pour autant, et sont toujours en gestation. Il revient à ceux qui sont aux commandes d'agir, de répondre au "Hirak" et de mobiliser le pays pour lui éviter les pièges d'un chaos", ajoute l'ancien chef de gouvernement qui, en quelque sorte, interpelle clairement le pouvoir. Une position que partage pleinement Drifa Ben Mhidi qui a, elle aussi, décliné cette invitation. "Je suis intimement convaincue, que le dialogue doit être confié aux jeunes qui mènent le Hirak et non aux vieux, ni aux gens d'âges murs comme moi", a-t-elle notamment indiqué, aux différents medias qui l'ont interrogé sur cette invitation. Elle s'est aussi déclarée être surprise par cette invitation. Me Mustapha Bouchachi n'est pas en reste, puisque, dans un post publié hier sur son compte facebook, l'avocat décline l'invitation et explique les raisons de ce refus. "Les données et conditions de la tenue d'un dialogue national ne sont pas réunies", a-t-il estimé. Me Bouchachi rappelle, dans ce sillage, qu'il n'est pas opposé à l'idée du dialogue, mais estime que la situation actuelle ne s'y prête pas. Il rappelle aussi les conditions pour la réussite de tout dialogue, notamment celles relatives aux droits des citoyens, aux libertés, mais surtout aux vrais gages de sérieux des autorités qui permettent de croire que le pouvoir appliquera les décisions issues des discussions. "Tout cela n'est pas encore réuni. C'est pourquoi j'annonce ma non participation à ce Panel de dialogue et de médiation". "Je ne participerai à aucun dialogue rejeté par la révolution pacifique", a martelé l'avocat et militant politique Mokrane Ait Larbi, déclinant ainsi cette invitation. Dans un communiqué rendu public, hier lundi, il a tenu d'abord à distinguer, entre "l'appel du pouvoir et l'appel de la patrie". "Sur le principe, le dialogue est un moyen de rapprocher des opinions, dans le but de régler des crises. Mais le seul objectif de ce dialogue tracé par le pouvoir, ne dépasse pas la préparation de l'élection présidentielle", écrit en effet Mokrane Ait Larbi. Et d'ajouter qu'aucun dialogue, "quels que soient ses objectifs et sa composante, ne peut aboutir avant la prise par le pouvoir, de mesures d'apaisement tangibles, et des garanties suffisantes de respect des droits et des libertés". A ces personnalités est venu s'ajouter le non de la moudjahida Djamlila Bouhired qui a, elle aussi, décliné hier cette invitation, en rappelant ses positions de principe. Pour rappel, le Panel de personnalités chargé de mener la médiation pour le dialogue, présidé par Karim Younes, a été reçu jeudi dernier par le chef d'Etat par intérim, Abdelkader Bensalah. Il a lancé avant hier, une invitation à plusieurs autres personnalités, pour rejoindre cette commission, notamment les anciens chefs du gouvernement, Benbitour, Sifi et Hamrouche, l'ancien ministre desAffaires étrangères Ahmed Taleb Ibrahim, une des héroïnes de la guerre de libération nationale, Djamila Bouhired et des personnalités du monde des médias et de l'économie.