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Le procès programmé bientôt
Saïd Bouteflika, Tewfik, Bachir Tartag et Louisa Hanoune
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 08 - 2019

Le procès tant attendu par l'opinion publique nationale aura lieu bientôt. En effet, Saïd Bouteflika, le frère de l'ancien chef de l'Etat, Abdellaziz Bouteflika, le général Mohamed Mediène, dénommé Tewfik, ex-patron du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), Bachir Tartag, exchef du Département de surveillance et de la sécurité (DSS) et Louisa Hanoune, Secrétaire générale du Parti des travailleur (PT), seront très prochainement à la barre des accusés.
Le procès tant attendu par l'opinion publique nationale aura lieu bientôt. En effet, Saïd Bouteflika, le frère de l'ancien chef de l'Etat, Abdellaziz Bouteflika, le général Mohamed Mediène, dénommé Tewfik, ex-patron du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), Bachir Tartag, exchef du Département de surveillance et de la sécurité (DSS) et Louisa Hanoune, Secrétaire générale du Parti des travailleur (PT), seront très prochainement à la barre des accusés.
Le procès, à en croire l'information rapportée hier par la chaine III de la Radio nationale, est programmé dans "les prochaines semaines". Selon la même source, le juge d'instruction du Tribunal militaire de Blida "a clos son enquête" concernant ces prévenus, précisant que l'affaire dans laquelle ils sont
impliqués a éclaté au début du mois de mai 2019, au moment de leur interpellation. La radio rappelle, qu'après avoir été auditionnées par le parquet général du Tribunal militaire, celles-ci ont été incarcérées sous les chefs d'inculpation "d'atteinte à l'autorité de l'Armée et de complot contre l'autorité de l'Etat". Citant les services chargés de l'enquête les mettant en cause, la chaine 3 précise, que ces personnes s'étaient réunies dans une résidence sur les hauteurs d'Alger, aux fins de "déstabiliser le pays".
Elle signale en outre, que les dossiers des prévenus, placés sous mandat de dépôt après leur arrestation, attendent d'être transférés vers les services habilités à programmer leur procès, lequel pourrait s'ouvrir "dans les semaines à venir". Saïd Bouteflika, Mohamed Mediene dit Toufik, et Bcahir Tartag ont été arrêtés, pour rappel, le 4 mai dernier, alors que la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, a, quant à elle, été arrêtés quelques jours plus tard, soit exactement le jeudi 9 mai. Placés sous mandat de dépôt par le procureur de la République près le tribunal de Blida, le 5 mai dernier, les trois premiers prévenus sont poursuivis pour "atteinte à l'autorité de l'armée" et "complot contre l'autorité de l'Etat ".
Leurs avocats ont introduit une demande de remise en liberté, qui a été rejetée le 20 mai dernier par le juge d'instruction. "Conformément aux dispositions de l'article 11, alinéa 3 du Code de procédure pénale et dans le cadre du strict respect de ses dispositions, le procureur général militaire près la cour d'appel militaire de Blida, porte à la connaissance de l'opinion publique, qu'une poursuite judiciaire a été ouverte ce jour, 5 mai 2019, à l'encontre des nommés Athmane Tartag, Mohamed Mediène et Saïd Bouteflika, ainsi qu'à l'encontre de toute personne dont l'implication est établie par l'enquête, pour les chefs d'inculpation d'atteinte à l'autorité de l'armée et complot contre l'autorité de l'Etat", a alors indiqué le parquet militaire, dans son communiqué. La même source précise, que "ces chefs d'inculpation sont prévus dans les articles 284 du Code de justice militaire et 77 et 78 du Code pénal". Pour Louisa Hanoune, deux chefs d'inculpation sont retenues contre elle :
"Complot ayant pour but de porter atteinte à l'autorité du commandant d'une formation militaire" (article 284 du code de justice militaire) et "complot pour changer le régime" (un acte prévu et puni par l'article 77 du code pénal). Louisa Hanoune avait révélé, quelques jours après son arrestation, s'être réunie avec Said Bouteflika et le général Toufik, dans une résidence officielle de l'Etat, étant donné que le frère de l'ex-président exerçait encore la fonction officielle de conseiller du président de la République.De graves accusations passibles de lourdes peines.
Le procès, à en croire l'information rapportée hier par la chaine III de la Radio nationale, est programmé dans "les prochaines semaines". Selon la même source, le juge d'instruction du Tribunal militaire de Blida "a clos son enquête" concernant ces prévenus, précisant que l'affaire dans laquelle ils sont
impliqués a éclaté au début du mois de mai 2019, au moment de leur interpellation. La radio rappelle, qu'après avoir été auditionnées par le parquet général du Tribunal militaire, celles-ci ont été incarcérées sous les chefs d'inculpation "d'atteinte à l'autorité de l'Armée et de complot contre l'autorité de l'Etat". Citant les services chargés de l'enquête les mettant en cause, la chaine 3 précise, que ces personnes s'étaient réunies dans une résidence sur les hauteurs d'Alger, aux fins de "déstabiliser le pays".
Elle signale en outre, que les dossiers des prévenus, placés sous mandat de dépôt après leur arrestation, attendent d'être transférés vers les services habilités à programmer leur procès, lequel pourrait s'ouvrir "dans les semaines à venir". Saïd Bouteflika, Mohamed Mediene dit Toufik, et Bcahir Tartag ont été arrêtés, pour rappel, le 4 mai dernier, alors que la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, a, quant à elle, été arrêtés quelques jours plus tard, soit exactement le jeudi 9 mai. Placés sous mandat de dépôt par le procureur de la République près le tribunal de Blida, le 5 mai dernier, les trois premiers prévenus sont poursuivis pour "atteinte à l'autorité de l'armée" et "complot contre l'autorité de l'Etat ".
Leurs avocats ont introduit une demande de remise en liberté, qui a été rejetée le 20 mai dernier par le juge d'instruction. "Conformément aux dispositions de l'article 11, alinéa 3 du Code de procédure pénale et dans le cadre du strict respect de ses dispositions, le procureur général militaire près la cour d'appel militaire de Blida, porte à la connaissance de l'opinion publique, qu'une poursuite judiciaire a été ouverte ce jour, 5 mai 2019, à l'encontre des nommés Athmane Tartag, Mohamed Mediène et Saïd Bouteflika, ainsi qu'à l'encontre de toute personne dont l'implication est établie par l'enquête, pour les chefs d'inculpation d'atteinte à l'autorité de l'armée et complot contre l'autorité de l'Etat", a alors indiqué le parquet militaire, dans son communiqué. La même source précise, que "ces chefs d'inculpation sont prévus dans les articles 284 du Code de justice militaire et 77 et 78 du Code pénal". Pour Louisa Hanoune, deux chefs d'inculpation sont retenues contre elle :
"Complot ayant pour but de porter atteinte à l'autorité du commandant d'une formation militaire" (article 284 du code de justice militaire) et "complot pour changer le régime" (un acte prévu et puni par l'article 77 du code pénal). Louisa Hanoune avait révélé, quelques jours après son arrestation, s'être réunie avec Said Bouteflika et le général Toufik, dans une résidence officielle de l'Etat, étant donné que le frère de l'ex-président exerçait encore la fonction officielle de conseiller du président de la République.De graves accusations passibles de lourdes peines.


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