Hier vendredi, le mouvement populaire a bouclé son sixième mois. Entamé le 22 février, le Hirak poursuit inlassablement sa quête de changement radical du régime et l'avènement d'une nouvelle République, espérée par des millions d'Algériens. Hier vendredi, le mouvement populaire a bouclé son sixième mois. Entamé le 22 février, le Hirak poursuit inlassablement sa quête de changement radical du régime et l'avènement d'une nouvelle République, espérée par des millions d'Algériens. C'est sans doute pourquoi ces Algériens n'ont pas abdiqué en continuant, vaille que vaille, à battre le pavé chaque vendredi. En atteste le vendredi d'hier, le 27e depuis le 22 février dernier, au cours duquel des dizaines de milliers de citoyens sont descendus, une fois encore, dans l'ensemble des villes du pays, pour clamer leur détermination à faire aboutir leurs revendications. Selon des sources concordantes, la mobilisation d'hier était plus forte que le vendredi précédent. A cela une explication : la météo était relativement clémente, puisque il a fait moins chaud que les vendredis précédents. A Alger et dès la matinée, des centaines de citoyens se sont rassemblés tout prés de la Grande Poste, à la rue Abdelkrim Khetabbi plus précisément, avant d'entamer une marche vers la rue Didouche Mourad en scandant les slogans habituels du Hirak. Dans l'après midi et dès la fin de la prière du vendredi, le décor était tout autre. Des milliers de personnes ont en effet afflué vers la place Audin etla Grande Poste et la rue Didouche Mourad était noir de monde. Les manifestants, qui ont afflué de Bab el Oued et la place du 1er mai, ont exprimé leur refus du pouvoir et de ses initiatives de "sortie de crise". Ils ont ainsi rejeté l'Instance de dialogue et de médiation de Karim Younes, comme cela a été le cas depuis l'installation de cette structure qui a déjà entamé des consultations avec la société civile et les partis politiques, pour une sortie de crise. "Dawla madania, machi askaria( etat civil et non militaire), "Makanach intikhabat maa el issabat" ( pas d'élections avec les bandes), "Jazair Hora démocratia" (Algérie libre et démocratique), ont été , entre autres, les slogans les plus scandés par les manifestants. Ces derniers ont également demandé la libération des détenus. Certains manifestants s'en sont même pris au chef d'état majo de l'ANP. Dans les autres villes du pays, le scénario était pratiquement le même et les foules ont revendiqué l'application des articles 7 et 8 de la Constitution, tout en appelant au départ des symboles du régime. C'est sans doute pourquoi ces Algériens n'ont pas abdiqué en continuant, vaille que vaille, à battre le pavé chaque vendredi. En atteste le vendredi d'hier, le 27e depuis le 22 février dernier, au cours duquel des dizaines de milliers de citoyens sont descendus, une fois encore, dans l'ensemble des villes du pays, pour clamer leur détermination à faire aboutir leurs revendications. Selon des sources concordantes, la mobilisation d'hier était plus forte que le vendredi précédent. A cela une explication : la météo était relativement clémente, puisque il a fait moins chaud que les vendredis précédents. A Alger et dès la matinée, des centaines de citoyens se sont rassemblés tout prés de la Grande Poste, à la rue Abdelkrim Khetabbi plus précisément, avant d'entamer une marche vers la rue Didouche Mourad en scandant les slogans habituels du Hirak. Dans l'après midi et dès la fin de la prière du vendredi, le décor était tout autre. Des milliers de personnes ont en effet afflué vers la place Audin etla Grande Poste et la rue Didouche Mourad était noir de monde. Les manifestants, qui ont afflué de Bab el Oued et la place du 1er mai, ont exprimé leur refus du pouvoir et de ses initiatives de "sortie de crise". Ils ont ainsi rejeté l'Instance de dialogue et de médiation de Karim Younes, comme cela a été le cas depuis l'installation de cette structure qui a déjà entamé des consultations avec la société civile et les partis politiques, pour une sortie de crise. "Dawla madania, machi askaria( etat civil et non militaire), "Makanach intikhabat maa el issabat" ( pas d'élections avec les bandes), "Jazair Hora démocratia" (Algérie libre et démocratique), ont été , entre autres, les slogans les plus scandés par les manifestants. Ces derniers ont également demandé la libération des détenus. Certains manifestants s'en sont même pris au chef d'état majo de l'ANP. Dans les autres villes du pays, le scénario était pratiquement le même et les foules ont revendiqué l'application des articles 7 et 8 de la Constitution, tout en appelant au départ des symboles du régime.