Les magistrats, qui sont en grève depuis dimanche, ont tenu des sit-ins dans plusieurs cours de justice du pays, hier mardi. Les magistrats, qui sont en grève depuis dimanche, ont tenu des sit-ins dans plusieurs cours de justice du pays, hier mardi. C' est à l'appel du Syndicat national des magistrats (SNM), qui a rejeté en bloc le dernier mouvement opéré dans le corps de la magistrature appelant, par conséquent, à son gel que les magistrats ont initié cette action de protestation. Pour leur troisième jour de grève, ils ont appelé à "une justice libre" et dénoncé le vaste mouvement opéré jeudi dernier. Dans la capitale, les juges et procureurs se sont rassemblés sur les escaliers de la cour d'Alger, située à Ruisseau, à partir de 10h. Les protestataires, qui ont boycotté les audiences programmées hier mardi dans plusieurs tribunaux de la ville, ont exigé "l'indépendance réelle de la justice, loin des slogans creux". Le président du SNM, Saad Mebrouk, a déclaré que ce "sit-in exprime les préoccupations des juges et les raisons de cette protestation. Le taux de participation à cette grève avoisine les 90 %", a-t-il fait savoir, affirmant qu'il s'agit d'un taux "sans précédent dans aucun des secteurs". De son avis, ce taux témoigne du ras-lebol des magistrats. "Il ne s'agit pas d'une affaire personnelle avec le ministre ou le ministère. La justice algérienne est passée par des situations pénibles. Le cumul des problèmes, jamais traités, a fini par aboutir à cette solution", a-t-il ajouté. La principale revendication des juges est l'indépendance réelle de la Justice, en réponse à la volonté populaire, loin de tout populisme et de tout autoritarisme. Des magistrats ont également tenu des sitins devant toutes les cours de justice à travers le pays en signe d'adhésion à l'appel de leur syndicat. Le SNM avait, pour rappel, interpellé le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, en sa qualité de président duConseil national de la magistrature (CSM), a tenir une session extraordinaire de cette instance pour, justement, revoir le mouvement en question. Des membres du CSM ont soutenu l'action du SNM. Par contre le ministère de la Justice ne voit pas d'un bon oeil cette action de protestation inédite qui paralyse les tribunaux depuis dimanche. D'ailleurs le secrétaire général de ce ministère a adressé, lundi, une sommation aux présidents de cours et aux procureurs généraux pour mettre à exécution le mouvement annuel des magistrats. "Il est demandé à tous les présidents de cours et procureurs généraux de veiller à la mise en oeuvre effective du mouvement annuel des magistrats décidé par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et notamment le volet relatif à l'information des mesdames et messieurs les magistrats concernés et à les inviter à rejoindre immédiatement leurs nouveaux postes et à veiller à l'accomplissement effectif de leurs missions" indique la note du secrétaire général du ministère de la Justice, Mohamed Zougar C' est à l'appel du Syndicat national des magistrats (SNM), qui a rejeté en bloc le dernier mouvement opéré dans le corps de la magistrature appelant, par conséquent, à son gel que les magistrats ont initié cette action de protestation. Pour leur troisième jour de grève, ils ont appelé à "une justice libre" et dénoncé le vaste mouvement opéré jeudi dernier. Dans la capitale, les juges et procureurs se sont rassemblés sur les escaliers de la cour d'Alger, située à Ruisseau, à partir de 10h. Les protestataires, qui ont boycotté les audiences programmées hier mardi dans plusieurs tribunaux de la ville, ont exigé "l'indépendance réelle de la justice, loin des slogans creux". Le président du SNM, Saad Mebrouk, a déclaré que ce "sit-in exprime les préoccupations des juges et les raisons de cette protestation. Le taux de participation à cette grève avoisine les 90 %", a-t-il fait savoir, affirmant qu'il s'agit d'un taux "sans précédent dans aucun des secteurs". De son avis, ce taux témoigne du ras-lebol des magistrats. "Il ne s'agit pas d'une affaire personnelle avec le ministre ou le ministère. La justice algérienne est passée par des situations pénibles. Le cumul des problèmes, jamais traités, a fini par aboutir à cette solution", a-t-il ajouté. La principale revendication des juges est l'indépendance réelle de la Justice, en réponse à la volonté populaire, loin de tout populisme et de tout autoritarisme. Des magistrats ont également tenu des sitins devant toutes les cours de justice à travers le pays en signe d'adhésion à l'appel de leur syndicat. Le SNM avait, pour rappel, interpellé le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, en sa qualité de président duConseil national de la magistrature (CSM), a tenir une session extraordinaire de cette instance pour, justement, revoir le mouvement en question. Des membres du CSM ont soutenu l'action du SNM. Par contre le ministère de la Justice ne voit pas d'un bon oeil cette action de protestation inédite qui paralyse les tribunaux depuis dimanche. D'ailleurs le secrétaire général de ce ministère a adressé, lundi, une sommation aux présidents de cours et aux procureurs généraux pour mettre à exécution le mouvement annuel des magistrats. "Il est demandé à tous les présidents de cours et procureurs généraux de veiller à la mise en oeuvre effective du mouvement annuel des magistrats décidé par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et notamment le volet relatif à l'information des mesdames et messieurs les magistrats concernés et à les inviter à rejoindre immédiatement leurs nouveaux postes et à veiller à l'accomplissement effectif de leurs missions" indique la note du secrétaire général du ministère de la Justice, Mohamed Zougar