Le Syndicat national des magistrats (SNM) a mis à exécution son appel à une grève illimitée. Hier en effet les magistrats ont suivi à la lettre le mot d'ordre de grève du SNM. Le Syndicat national des magistrats (SNM) a mis à exécution son appel à une grève illimitée. Hier en effet les magistrats ont suivi à la lettre le mot d'ordre de grève du SNM. Malgré la mise en garde du ministère de la Justice, la grève des magistrats a été largement suivie à l'échelle nationale, selon un communiqué du bureau exécutif du SNM. Le "taux de suivi est de 96 %", selon le syndicat qui parle de paralysie quasi générale des tribunaux à l'échelle nationale. Pour rappel, le Syndicat national de lamagistrature a appelé samedi à cette grève ouverte pour protester contre le dernier mouvement opéré au sein du corps de la magistrature par le ministre de la Justice et rendu public jeudi dernier. Cette greve des magistrtas a suscité la réaction du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). C'est ainsi un fait inédit puisque jamais le CSM, censé être l'entité qui gère les mouvements des magistrats, ne s'est jamais manifesté auparavant. Hier pourtant, rompant le silence, le CSM a annoncé son soutien au SNM. Dans son communiqué publié hier il confirme ne pas avoir été consulté ni avoir participé à la préparation du mouvement des magistrats décidé par le ministère et décide de geler toute l'opération. Le CSM donne clairement raison au SNM, gèle le mouvement des magistrats et garde la session ouverte jusqu'à nouvel examen du mouvement suivant les textes de la loi en vigueur. Avant-hier le ministère de la Justice a indiqué que le statut de la magistrature "interdit" au magistrat toute action individuelle ou collective de nature à arrêter ou entraver le fonctionnement de la justice et que la participation à toute grève ou incitation à la grève est interdite au magistrat et est considérée comme "abandon de poste". Une mise en garde à laquelle les magistrats n'ont pas obtempéré puisque la grève, qui est illimitée, a été observée dans tous les tribunaux. Malgré la mise en garde du ministère de la Justice, la grève des magistrats a été largement suivie à l'échelle nationale, selon un communiqué du bureau exécutif du SNM. Le "taux de suivi est de 96 %", selon le syndicat qui parle de paralysie quasi générale des tribunaux à l'échelle nationale. Pour rappel, le Syndicat national de lamagistrature a appelé samedi à cette grève ouverte pour protester contre le dernier mouvement opéré au sein du corps de la magistrature par le ministre de la Justice et rendu public jeudi dernier. Cette greve des magistrtas a suscité la réaction du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). C'est ainsi un fait inédit puisque jamais le CSM, censé être l'entité qui gère les mouvements des magistrats, ne s'est jamais manifesté auparavant. Hier pourtant, rompant le silence, le CSM a annoncé son soutien au SNM. Dans son communiqué publié hier il confirme ne pas avoir été consulté ni avoir participé à la préparation du mouvement des magistrats décidé par le ministère et décide de geler toute l'opération. Le CSM donne clairement raison au SNM, gèle le mouvement des magistrats et garde la session ouverte jusqu'à nouvel examen du mouvement suivant les textes de la loi en vigueur. Avant-hier le ministère de la Justice a indiqué que le statut de la magistrature "interdit" au magistrat toute action individuelle ou collective de nature à arrêter ou entraver le fonctionnement de la justice et que la participation à toute grève ou incitation à la grève est interdite au magistrat et est considérée comme "abandon de poste". Une mise en garde à laquelle les magistrats n'ont pas obtempéré puisque la grève, qui est illimitée, a été observée dans tous les tribunaux.