où la contestation estudiantine a repris ce mardi dans d'autres villes où elle s'était éteinte (Jijel, Annaba, Biskra), les étudiants ont récupéré "leur" mardi dans la capitale, rajeunissant des manifestations devenues majoritairement composées par une population plus âgée venue en renfort durant l'été. où la contestation estudiantine a repris ce mardi dans d'autres villes où elle s'était éteinte (Jijel, Annaba, Biskra), les étudiants ont récupéré "leur" mardi dans la capitale, rajeunissant des manifestations devenues majoritairement composées par une population plus âgée venue en renfort durant l'été. "La plupart des facultés ont repris les cours dernièrement, d'où le retour de nombreux étudiants au hirak, c'est normal", a expliqué un étudiant de l'université de Bab-Ezzouar. Une autre universitaire a ajouté que les "grandes manifestations du vendredi 1er novembre, comparables en mobilisation aux premières semaines du mouvement populaire du 22 février, ont encouragé de nombreux étudiants à revenir à la rue". Au moment où le bras de fer entre les magistrats grévistes et le ministère de la Justice se poursuit, les étudiants ont saisi l'occasion pour les soutenir, tout en leur reprochant de ne pas avoir soutenu le mouvement, notamment en emprisonnant des manifestants et des opposants. Juges, vous nous avez pas soutenus hier mais nous vous soutenons aujourd'hui", a écrit une étudiante sur une pancarte. Réagissant à la répression du rassemblement des magistrats grévistes dimanche par la gendarmerie et dont les images ont choqué de nombreux Algérie, les étudiants ont longtemps fustigé le ministre de la Justice et revendiqué l'indépendance des juges. "Ya Zeghmati ya djabane, el adala la touhane", et "Kounou maâna ya qodhat, matkhafouch mel issabat" ont été parmi les slogans les plus scandés. Les manifestants ont également réitéré le rejet de la présidentielle contestée du 12 décembre. "L'explosivité" des étudiants leur a aussi permis de surprendre le dispositif policier pour se rendre à côté du siège de l'Assemblée populaire nationale (APN) où le projet contesté de la nouvelle loi des hydrocarbures était débattu hier par les députés.. "Barlamane el khawana" (Parlement des traîtres) et "qanoune el mahrouqat mayetsignach, had el barlamane maymethelnach" (La loi des hydrocarbures ne passera pas, ce Parlement ne nous représente pas), ont répété les manifestants à côté de l'APN. "La plupart des facultés ont repris les cours dernièrement, d'où le retour de nombreux étudiants au hirak, c'est normal", a expliqué un étudiant de l'université de Bab-Ezzouar. Une autre universitaire a ajouté que les "grandes manifestations du vendredi 1er novembre, comparables en mobilisation aux premières semaines du mouvement populaire du 22 février, ont encouragé de nombreux étudiants à revenir à la rue". Au moment où le bras de fer entre les magistrats grévistes et le ministère de la Justice se poursuit, les étudiants ont saisi l'occasion pour les soutenir, tout en leur reprochant de ne pas avoir soutenu le mouvement, notamment en emprisonnant des manifestants et des opposants. Juges, vous nous avez pas soutenus hier mais nous vous soutenons aujourd'hui", a écrit une étudiante sur une pancarte. Réagissant à la répression du rassemblement des magistrats grévistes dimanche par la gendarmerie et dont les images ont choqué de nombreux Algérie, les étudiants ont longtemps fustigé le ministre de la Justice et revendiqué l'indépendance des juges. "Ya Zeghmati ya djabane, el adala la touhane", et "Kounou maâna ya qodhat, matkhafouch mel issabat" ont été parmi les slogans les plus scandés. Les manifestants ont également réitéré le rejet de la présidentielle contestée du 12 décembre. "L'explosivité" des étudiants leur a aussi permis de surprendre le dispositif policier pour se rendre à côté du siège de l'Assemblée populaire nationale (APN) où le projet contesté de la nouvelle loi des hydrocarbures était débattu hier par les députés.. "Barlamane el khawana" (Parlement des traîtres) et "qanoune el mahrouqat mayetsignach, had el barlamane maymethelnach" (La loi des hydrocarbures ne passera pas, ce Parlement ne nous représente pas), ont répété les manifestants à côté de l'APN.