Le tribunal de Sidi-M'hamed à Alger, a reporté, lundi, le procès d'anciens responsables et d'hommes d'affaires accusés dans des affaires de corruption, au 4 décembre en cours Le tribunal de Sidi-M'hamed à Alger, a reporté, lundi, le procès d'anciens responsables et d'hommes d'affaires accusés dans des affaires de corruption, au 4 décembre en cours Le collectif de défense des prévenus a demandé le report, jugeant que "les conditions nécessaires au procès n'étaient pas réunies". Les responsables concernés, dont les deux anciens Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, ainsi que d'anciens ministres et hommes d'affaires, sont poursuivis pour "dilapidation de deniers publics, abus de fonction et octroi d'indus avantages à autrui" lors de passation d'un marché en violation des dispositions législatives et règlementaires, notamment dans l'affaire programmée aujourd'hui relative au montage de véhicules. Pour rappel, le juge-enquêteur près la Cour suprême avait ordonné, en juillet dernier, le placement d'Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, à la prison d'El- Harrach, après avoir été auditionnés. En application des dispositions de l'article 573 du code de procédure pénale, le parquet général près la cour d'Alger avait transmis, fin mai dernier, au procureur général près la Cour suprême, le dossier d'enquête préliminaire instruite par la Police judiciaire de la Gendarmerie nationale d'Alger, pour des faits à caractère pénal, à l'encontre de ces deux mis en cause. Ainsi donc ce procès très attendu par l'opinion publique nationale n'a pas eu lieu comme prévu. Le report a été décidé à la demande de la défense qui a jugé les conditions inadéquates pour la tenue des audiences dans la sérénité. En effet une grande pagaille a régné devant la salle d'audience où des dizaines de citoyens et de journalistes se sont tassés dès le début de la matinée dans l'espoir d'assister à ce procès unique dans les annales et que les autorités avaient annoncé "public et ouvert à tous". Le hall du premier étage, où se trouve la salle d'audience, affichait complet dès 9h30. Peu avant 10h, les prévenus sont acheminés de la prison d'El- Harrach dans les paniers à salade de l'administration pénitentiaire. La foule scande les slogans habituels du "hirak" mais ne s'approche pas du cortège, dissuadée par l'imposant dispositif de sécurité déployé. Les prévenus resteront au sous-sol jusqu'après 11h. La police mettra plus d'une heure pour créer un passage au milieu de la foule entassée dans le hall. Les bousculades se multiplient, les protestations aussi. Les plus furieux sont les journalistes, venus nombreux. La salle d'audience était ouverte uniquement aux juges et aux avocats. Et aux prévenus bien entendu. Ces derniers, "au complet" selon un avocat de la défense, sont entrés dans la salle dissimulés derrière une cloison improvisée en contre-plaqué. Mais ils n'y resteront pas longtemps, juste le temps d'entendre le juge prononcer le report de l'audience au 4 décembre. Ils sortiront de la même manière, c'est-à-dire à l'abri des regards. Rappelons que ce procès porte sur le dossier relatif au montage des véhicules. Le collectif de défense des prévenus a demandé le report, jugeant que "les conditions nécessaires au procès n'étaient pas réunies". Les responsables concernés, dont les deux anciens Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, ainsi que d'anciens ministres et hommes d'affaires, sont poursuivis pour "dilapidation de deniers publics, abus de fonction et octroi d'indus avantages à autrui" lors de passation d'un marché en violation des dispositions législatives et règlementaires, notamment dans l'affaire programmée aujourd'hui relative au montage de véhicules. Pour rappel, le juge-enquêteur près la Cour suprême avait ordonné, en juillet dernier, le placement d'Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, à la prison d'El- Harrach, après avoir été auditionnés. En application des dispositions de l'article 573 du code de procédure pénale, le parquet général près la cour d'Alger avait transmis, fin mai dernier, au procureur général près la Cour suprême, le dossier d'enquête préliminaire instruite par la Police judiciaire de la Gendarmerie nationale d'Alger, pour des faits à caractère pénal, à l'encontre de ces deux mis en cause. Ainsi donc ce procès très attendu par l'opinion publique nationale n'a pas eu lieu comme prévu. Le report a été décidé à la demande de la défense qui a jugé les conditions inadéquates pour la tenue des audiences dans la sérénité. En effet une grande pagaille a régné devant la salle d'audience où des dizaines de citoyens et de journalistes se sont tassés dès le début de la matinée dans l'espoir d'assister à ce procès unique dans les annales et que les autorités avaient annoncé "public et ouvert à tous". Le hall du premier étage, où se trouve la salle d'audience, affichait complet dès 9h30. Peu avant 10h, les prévenus sont acheminés de la prison d'El- Harrach dans les paniers à salade de l'administration pénitentiaire. La foule scande les slogans habituels du "hirak" mais ne s'approche pas du cortège, dissuadée par l'imposant dispositif de sécurité déployé. Les prévenus resteront au sous-sol jusqu'après 11h. La police mettra plus d'une heure pour créer un passage au milieu de la foule entassée dans le hall. Les bousculades se multiplient, les protestations aussi. Les plus furieux sont les journalistes, venus nombreux. La salle d'audience était ouverte uniquement aux juges et aux avocats. Et aux prévenus bien entendu. Ces derniers, "au complet" selon un avocat de la défense, sont entrés dans la salle dissimulés derrière une cloison improvisée en contre-plaqué. Mais ils n'y resteront pas longtemps, juste le temps d'entendre le juge prononcer le report de l'audience au 4 décembre. Ils sortiront de la même manière, c'est-à-dire à l'abri des regards. Rappelons que ce procès porte sur le dossier relatif au montage des véhicules.