La Coordination nationale des enseignants du primaire revient à la charge, par une série de grèves annoncées durant ce mois. Elle estime dans un communiqué publié, que le ministère de l'Education n'a pas répondu favorablement à l'ensemble des revendications. La Coordination nationale des enseignants du primaire revient à la charge, par une série de grèves annoncées durant ce mois. Elle estime dans un communiqué publié, que le ministère de l'Education n'a pas répondu favorablement à l'ensemble des revendications. La Coordination a donc pris la décision d'entamer des débrayages le 8et le 15 de ce mois, selon le communiquémis en ligne. De plus, des grèves d'une journée, chaque lundi, estau programme avec des sit-in devant les directions de l'Education, à travers l'ensemble des wilayas. LaCoordination, qui n'avait pas exclu le recours aux grèves, estime dans soncommuniqué, que "le ministère de l'Education ne fait qu'envenimer la situation, en ignorant totalement lasatisfaction des revendications". Elledénoncé de ce fait, "le recours à la ponction sur les salaires et les primes desenseignants grévistes, traduisant ainsiune politique répressive à l'égard de cesenseignants et leurs familles". Aussi,indique-t-on, les enseignants ne veulentaucunement baisser les bras, après unelongue contestation de 3 mois, rappelant à ces interlocuteurs, sa déterminationà aboutir à des solutions pour sa plate-forme revendicative. La Coordination rappelle que la liste des points inclus dans cette plate-forme comportent "la revalorisation des salaires à 30.000 DA, comme moyenne afin de faire face au pouvoir d'achat et d'augmenter la prime pédagogique à 20.000 DA, tout en le dispensant de toute tâche qui n'a pas de lien avec ces activités pédagogiques". La coordination indique également, "la nécessité de promouvoir les enseignants du primaire, après 5 et 10 ans d'expériences, avec la consécration du poste de professeur formateur". Dans le même registre, la plate-forme évoque "la révision à la baisse du volume horaire et de ne pas accorder plus de 3 groupes aux enseignants du français". La Coordination s'insurge également contre l'exclusion de ce palier important de l'enseignement, par le fait de "l'unification des normes pour les diplômes des enseignants de ce cycle, dans le cadre du principe de l'égalité des chances". Les enseignants du primaire s'estiment lésés, devant le fait de l'absence de leur reclassement, ce quiporte un coup à leur considération dans la reconnaissance professionnelle. Ces derniers, qui sont majoritaires par leur nombre ne comprennent pas pourquoi "les autorités s'entêtent à les mettre au même niveau que les enseignants du cycle moyen et secondaire". Ils revendiquent de ce fait qu'ils "soient intégrés pleinement au ministère de l'Education nationale". Outre le chapitre des revendications socio-professionnelles, la Coordination souligne la "nécessité de revoir les méthodes pédagogiques et le poids du cartable scolaire", en les associant à ces initiatives de changement qui l s touchent de prés La Coordination a donc pris la décision d'entamer des débrayages le 8et le 15 de ce mois, selon le communiquémis en ligne. De plus, des grèves d'une journée, chaque lundi, estau programme avec des sit-in devant les directions de l'Education, à travers l'ensemble des wilayas. LaCoordination, qui n'avait pas exclu le recours aux grèves, estime dans soncommuniqué, que "le ministère de l'Education ne fait qu'envenimer la situation, en ignorant totalement lasatisfaction des revendications". Elledénoncé de ce fait, "le recours à la ponction sur les salaires et les primes desenseignants grévistes, traduisant ainsiune politique répressive à l'égard de cesenseignants et leurs familles". Aussi,indique-t-on, les enseignants ne veulentaucunement baisser les bras, après unelongue contestation de 3 mois, rappelant à ces interlocuteurs, sa déterminationà aboutir à des solutions pour sa plate-forme revendicative. La Coordination rappelle que la liste des points inclus dans cette plate-forme comportent "la revalorisation des salaires à 30.000 DA, comme moyenne afin de faire face au pouvoir d'achat et d'augmenter la prime pédagogique à 20.000 DA, tout en le dispensant de toute tâche qui n'a pas de lien avec ces activités pédagogiques". La coordination indique également, "la nécessité de promouvoir les enseignants du primaire, après 5 et 10 ans d'expériences, avec la consécration du poste de professeur formateur". Dans le même registre, la plate-forme évoque "la révision à la baisse du volume horaire et de ne pas accorder plus de 3 groupes aux enseignants du français". La Coordination s'insurge également contre l'exclusion de ce palier important de l'enseignement, par le fait de "l'unification des normes pour les diplômes des enseignants de ce cycle, dans le cadre du principe de l'égalité des chances". Les enseignants du primaire s'estiment lésés, devant le fait de l'absence de leur reclassement, ce quiporte un coup à leur considération dans la reconnaissance professionnelle. Ces derniers, qui sont majoritaires par leur nombre ne comprennent pas pourquoi "les autorités s'entêtent à les mettre au même niveau que les enseignants du cycle moyen et secondaire". Ils revendiquent de ce fait qu'ils "soient intégrés pleinement au ministère de l'Education nationale". Outre le chapitre des revendications socio-professionnelles, la Coordination souligne la "nécessité de revoir les méthodes pédagogiques et le poids du cartable scolaire", en les associant à ces initiatives de changement qui l s touchent de prés