Les universités souffrent actuellement du manque d'enseignants. Le recours aux vacataires n'a pas été systématique cette année. Les titulaires de magister et les doctorants dénoncent cette situation se considérant exclus du recrutement. Les universités souffrent actuellement du manque d'enseignants. Le recours aux vacataires n'a pas été systématique cette année. Les titulaires de magister et les doctorants dénoncent cette situation se considérant exclus du recrutement. C'est la Coordination nationale des titulaires de magister et doctorat qui dénonce cette situation. Selon une déclaration de son porte-parole, Nadir Yahiaoui, "il y a actuellement près de 20.000 titulaires de magister et doctorats de catégorie A et B qui ne trouvent pas de place". Ces derniers qui, selon les lois de la Fonction publique devraient être recrutés même à titre vacataire, sont exclus. Or selon la Coordination de ces enseignants, "l'université algérienne souffre d'un manque d'enseignants avec le recrutement seulement de 2.800 enseignants, ce qui est loin de répondre à la demande nationale". Si le ministère considère que 61.000 enseignants suffisent pour tous les postes pédagogiques, les titulaires de magister réclament toujours des postes qui leur reviennent de droit. "Dans certaines spécialités, le manque de professeurs fait que les étudiants doivent attendre longtemps pour entamer leur année universitaire". Avec la saturation dans certaines filières qui comptent des milliers d'étudiants en premier cycle, c'est l'inverse du côté des enseignants qui se comptent sur le bout des doigts. LaCoordination des titulaires de magisteret doctorat déplore égalementque "le recours aux vacataires sefait très peu car le ministère del'Enseignement ne revoit pas sonquota de recrutement à la hausse".Combien donc sont-ils recrutés parmi les vacataires ? Pour l'heure, le ministère n'a pas encore rendupublic ce chiffre. En outre, la questionde la vacation n'est pas soumise actuellement à un statutparticulier. L'enseignant vacataireou contractuel est rangé dans lacatégorie de classement assez bas dans la nomenclature et donc avecun salaire peu enviable par rapportaux enseignants titularisés dansleurs postes. Quant aux diplômés demagister et doctorat, s'ils sontrecrutés, ils font souvent le frais d'être classés comme maîtres-assistantsde catégorie B, ce qui se répercutesouvent sur leurs rémunérations. Le ministère de tutelle avait expliqué que ce classement obéit àdes standards universels en matièrede classement et promotion desenseignants partout dans le monde.Sauf qu'en Algérie, les enseignantsprofesseurs titulaires estiment qu'ilfaut équilibrer les tâches entre enseignement et recherche.Compter uniquement sur les contractuelspeut se répercuter sur laqualité de l'enseignement d'autantque ces derniers se considèrentcomme "provisoires" dans le métier. C'est la Coordination nationale des titulaires de magister et doctorat qui dénonce cette situation. Selon une déclaration de son porte-parole, Nadir Yahiaoui, "il y a actuellement près de 20.000 titulaires de magister et doctorats de catégorie A et B qui ne trouvent pas de place". Ces derniers qui, selon les lois de la Fonction publique devraient être recrutés même à titre vacataire, sont exclus. Or selon la Coordination de ces enseignants, "l'université algérienne souffre d'un manque d'enseignants avec le recrutement seulement de 2.800 enseignants, ce qui est loin de répondre à la demande nationale". Si le ministère considère que 61.000 enseignants suffisent pour tous les postes pédagogiques, les titulaires de magister réclament toujours des postes qui leur reviennent de droit. "Dans certaines spécialités, le manque de professeurs fait que les étudiants doivent attendre longtemps pour entamer leur année universitaire". Avec la saturation dans certaines filières qui comptent des milliers d'étudiants en premier cycle, c'est l'inverse du côté des enseignants qui se comptent sur le bout des doigts. LaCoordination des titulaires de magisteret doctorat déplore égalementque "le recours aux vacataires sefait très peu car le ministère del'Enseignement ne revoit pas sonquota de recrutement à la hausse".Combien donc sont-ils recrutés parmi les vacataires ? Pour l'heure, le ministère n'a pas encore rendupublic ce chiffre. En outre, la questionde la vacation n'est pas soumise actuellement à un statutparticulier. L'enseignant vacataireou contractuel est rangé dans lacatégorie de classement assez bas dans la nomenclature et donc avecun salaire peu enviable par rapportaux enseignants titularisés dansleurs postes. Quant aux diplômés demagister et doctorat, s'ils sontrecrutés, ils font souvent le frais d'être classés comme maîtres-assistantsde catégorie B, ce qui se répercutesouvent sur leurs rémunérations. Le ministère de tutelle avait expliqué que ce classement obéit àdes standards universels en matièrede classement et promotion desenseignants partout dans le monde.Sauf qu'en Algérie, les enseignantsprofesseurs titulaires estiment qu'ilfaut équilibrer les tâches entre enseignement et recherche.Compter uniquement sur les contractuelspeut se répercuter sur laqualité de l'enseignement d'autantque ces derniers se considèrentcomme "provisoires" dans le métier.