Les choses s'accélèrent en Libye! Quelques jours après le feu vert du Parlement turc à l'intervention de l'armée en Libye, le ministre des Affaires étrangères, Mevlüt ÇAVUŞOĞLU a débarqué hier à Alger. Mais, la surprise reste également la venue au même moment, du président du Conseil présidentiel du Gouvernement d'union nationale (GNA) libyen, Fayez El-Serraj, qui a entamé hier, une visite d'une journée en nAlgérie, à la tête d'une délégation de haut niveau. Les choses s'accélèrent en Libye! Quelques jours après le feu vert du Parlement turc à l'intervention de l'armée en Libye, le ministre des Affaires étrangères, Mevlüt ÇAVUŞOĞLU a débarqué hier à Alger. Mais, la surprise reste également la venue au même moment, du président du Conseil présidentiel du Gouvernement d'union nationale (GNA) libyen, Fayez El-Serraj, qui a entamé hier, une visite d'une journée en nAlgérie, à la tête d'une délégation de haut niveau. "Le ministre des Affaires étrangères, Mevlüt Çavuşoğlu, effectueraune visite en Algérie les 6 et 7 janvier 2020", lit-on dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la république de Turquie. "Lors de réunions qui auront lieu à cetteoccasion, tous les aspects des relations bilatérales turco-algériennes, seront discutéset l'on procédera également à unéchange de vues, sur les développementsrégionaux et les questions internationales", a indiqué par ailleurs, leMAE turc.Si le communiqué ne cite pas la situation en Libye, le timing renseigne sur les dessous de cette visite jugée "surprise", et quiintervient dans un contexte marquée par latension extrême en Libye, pays limitrophe de l'Algérie, qui est sollicitée pour jouer un rôle dans la résolution de la crise qui couve non loin de ses frontières. Une visite "surprise", c'est le moins qu'on puisse dire, car un autre communiqué de la présidence de la République annonce l visite du président du Conseil présidentiel du Gouvernement d'union nationale (GNA) libyen, Fayez El-Serraj La même source ajoute, que "la rencontre qu'auraM. El-Serraj avec le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, s'inscrit dans le cadre des concertations permanentes entretenues avec les frères Libyens, et permettra d'échanger les vues sur l'aggravation de la situation en Libye, net d'explorer les voies susceptibles de surpasser cette conjoncture difficile", a-t-elle précisé. Il est à rappeler toutefois, que les prises de position d'Alger sur la question libyenne, sont marquées par une grande constance, qu'on se situe avant ou après le départ du pouvoir de Bouteflika en avril dernier. La diplomatie algérienne reste marquée par une volonté de non intervention dans les affaires intérieures de ses voisins. nDans un communiqué rendu public par l'Agence de presse officielle (APS), l'Algérie a réagi à la crise libyenne, en dénonçant les attaques du maréchal Khalifa Haftar, ce commandant autoproclamé de l'Armée nationale libyenne (ANL), protégé par les Russes, les Egyptiens et les Emiratis, qui a lancé une offensive générale pour prendre le pouvoir en Libye. L'Algérie qualifie l'attaque des mercenaires de Haftar "d'agression inattendue", en vue de prendre la capitale libyenne, Tripoli, où siège le Gouvernement d'union nationale(GNA) de Faiz al-Sarraj, estimant que cette offensive armée constitue "un grave tournant" dans la situation politique et sécuritaire en Libye. "Haftar l'arrogant" Dans le même sillage, l'Algérie a affirmé que l'arrogance du "putschiste Haftar" s'est heurtée à la farouche résistance des troupes du GNA, le contraignant à revoir ses plans d'attaque. Elle estime par ailleurs, qu l'offensive de Haftar contre Tripoli, qui a d'ailleurs été condamnée par la communauté internationale, n'a fait qu'empirer la crise dans le pays Il est utile de rappeler, que lors de son dernier discours, le chef d'Etat Major par intérim, le général Chanegriha, avait affirmé que l'Armée nationale populaire, fera tout ce qui est en son pouvoir pour neutraliser "quiconque tente de porter atteinte à la souveraineté nationale "Le ministre des Affaires étrangères, Mevlüt Çavuşoğlu, effectueraune visite en Algérie les 6 et 7 janvier 2020", lit-on dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la république de Turquie. "Lors de réunions qui auront lieu à cetteoccasion, tous les aspects des relations bilatérales turco-algériennes, seront discutéset l'on procédera également à unéchange de vues, sur les développementsrégionaux et les questions internationales", a indiqué par ailleurs, leMAE turc.Si le communiqué ne cite pas la situation en Libye, le timing renseigne sur les dessous de cette visite jugée "surprise", et quiintervient dans un contexte marquée par latension extrême en Libye, pays limitrophe de l'Algérie, qui est sollicitée pour jouer un rôle dans la résolution de la crise qui couve non loin de ses frontières. Une visite "surprise", c'est le moins qu'on puisse dire, car un autre communiqué de la présidence de la République annonce l visite du président du Conseil présidentiel du Gouvernement d'union nationale (GNA) libyen, Fayez El-Serraj La même source ajoute, que "la rencontre qu'auraM. El-Serraj avec le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, s'inscrit dans le cadre des concertations permanentes entretenues avec les frères Libyens, et permettra d'échanger les vues sur l'aggravation de la situation en Libye, net d'explorer les voies susceptibles de surpasser cette conjoncture difficile", a-t-elle précisé. Il est à rappeler toutefois, que les prises de position d'Alger sur la question libyenne, sont marquées par une grande constance, qu'on se situe avant ou après le départ du pouvoir de Bouteflika en avril dernier. La diplomatie algérienne reste marquée par une volonté de non intervention dans les affaires intérieures de ses voisins. nDans un communiqué rendu public par l'Agence de presse officielle (APS), l'Algérie a réagi à la crise libyenne, en dénonçant les attaques du maréchal Khalifa Haftar, ce commandant autoproclamé de l'Armée nationale libyenne (ANL), protégé par les Russes, les Egyptiens et les Emiratis, qui a lancé une offensive générale pour prendre le pouvoir en Libye. L'Algérie qualifie l'attaque des mercenaires de Haftar "d'agression inattendue", en vue de prendre la capitale libyenne, Tripoli, où siège le Gouvernement d'union nationale(GNA) de Faiz al-Sarraj, estimant que cette offensive armée constitue "un grave tournant" dans la situation politique et sécuritaire en Libye. "Haftar l'arrogant" Dans le même sillage, l'Algérie a affirmé que l'arrogance du "putschiste Haftar" s'est heurtée à la farouche résistance des troupes du GNA, le contraignant à revoir ses plans d'attaque. Elle estime par ailleurs, qu l'offensive de Haftar contre Tripoli, qui a d'ailleurs été condamnée par la communauté internationale, n'a fait qu'empirer la crise dans le pays Il est utile de rappeler, que lors de son dernier discours, le chef d'Etat Major par intérim, le général Chanegriha, avait affirmé que l'Armée nationale populaire, fera tout ce qui est en son pouvoir pour neutraliser "quiconque tente de porter atteinte à la souveraineté nationale