Le seul poumon industriel de la wilaya de Tizi-Ouzou, après des années de survie, va devoir mettre la clé sous la porte à partir du 22 février prochain, en raison de difficultés financières structurelles. Le seul poumon industriel de la wilaya de Tizi-Ouzou, après des années de survie, va devoir mettre la clé sous la porte à partir du 22 février prochain, en raison de difficultés financières structurelles. Depuis l'été dernier l'Eniem, spécialisé dans le segment des appareils électroménagers, fait face à des contraintes financières et d'approvisionnement en matières premières, se voyant contrainte d'aller vers un arrêt technique de ces activités, selon la direction générale. Dans une note signée par son P.-dg, Djilali Mouazer, et dont une copie a été remise à l'APS, la direction générale de l'Eniem informe ses travailleurs que "l'employeur et le partenaire social se voient contraints de convenir d'un arrêt technique d'activité à partir du 22 février prochain, et ce, conformément à la convention collective de l'entreprise. " Selon le document, la décision a été prise mardi lors d'une réunion du conseil de direction élargie aux membres du bureau du comité de participation, tenue au siège de la Direction générale afin de débattre de la situation prévalant au sein de l'entreprise relative à la production et aux approvisionnements. Selon la note, trois solutions sont proposées aux travailleurs pour gérer l'arrêt technique des activités de l'entreprise publique, à savoir épuisement des reliquats des congés annuels, anticipation sur le congé annuel 2019/2020 et comme ultime solution aller vers un chômage technique. Durant cette période, une permanence sera assurée au niveau des unités pour la continuité, entre autres, des travaux d'approvisionnement, du bilan financier ainsi que la vente des produits finis, etc. L'arrêt technique des activités fait suite au non "aboutissement" des démarches entamées par l'Eniem auprès des organismes financiers pour trouver solution à ses difficultés financières. "Toutes les démarches effectuées par l'entreprise auprès de la Banque extérieur d'Algérie et de la tutelle pour débloquer la situation financière de l'entreprise afin d'assurer les approvisionnements nécessaires à l'activité production, demeurent à ce jour sans suite, et ce, malgré le plan de charges ambitieux présenté par l'entreprise", a-t-on expliqué. Selon la note "cette situation a provoqué une rupture de stocks et des collections CKD. Pour ce qui est des approvisionnements déjà placés, ils seront réceptionnés à partir de la seconde quinzaine du mois de mars prochain, et ne couvrent que quelques journées d'activité", a-t-on précisé. La situation d'arrêt technique des activités a été déjà vécue par l'Eniem en juillet dernier, lorsque, faute de délivrance d'une licence d'importation de la matière première nécessaire au maintien de ses activités de fabrication, la direction générale s'est retrouvée contrainte de mettre en congé ses travailleurs le 2 juillet dernier, et ce, durant presque un mois. La situation avait été débloquée après l'intervention du ministère de l'Industrie et des Mines, lequel a accordé le 23 juillet la licence d'importation et d'exploitation de la matière première (les collections CKD/SKD) pour le montage d'appareils électroménagers. La fermeture de l'Eniem constitue un dossier de plus sur le bureau du nouveau ministre de l'Industrie Ferhat Ait Ali. Depuis l'été dernier l'Eniem, spécialisé dans le segment des appareils électroménagers, fait face à des contraintes financières et d'approvisionnement en matières premières, se voyant contrainte d'aller vers un arrêt technique de ces activités, selon la direction générale. Dans une note signée par son P.-dg, Djilali Mouazer, et dont une copie a été remise à l'APS, la direction générale de l'Eniem informe ses travailleurs que "l'employeur et le partenaire social se voient contraints de convenir d'un arrêt technique d'activité à partir du 22 février prochain, et ce, conformément à la convention collective de l'entreprise. " Selon le document, la décision a été prise mardi lors d'une réunion du conseil de direction élargie aux membres du bureau du comité de participation, tenue au siège de la Direction générale afin de débattre de la situation prévalant au sein de l'entreprise relative à la production et aux approvisionnements. Selon la note, trois solutions sont proposées aux travailleurs pour gérer l'arrêt technique des activités de l'entreprise publique, à savoir épuisement des reliquats des congés annuels, anticipation sur le congé annuel 2019/2020 et comme ultime solution aller vers un chômage technique. Durant cette période, une permanence sera assurée au niveau des unités pour la continuité, entre autres, des travaux d'approvisionnement, du bilan financier ainsi que la vente des produits finis, etc. L'arrêt technique des activités fait suite au non "aboutissement" des démarches entamées par l'Eniem auprès des organismes financiers pour trouver solution à ses difficultés financières. "Toutes les démarches effectuées par l'entreprise auprès de la Banque extérieur d'Algérie et de la tutelle pour débloquer la situation financière de l'entreprise afin d'assurer les approvisionnements nécessaires à l'activité production, demeurent à ce jour sans suite, et ce, malgré le plan de charges ambitieux présenté par l'entreprise", a-t-on expliqué. Selon la note "cette situation a provoqué une rupture de stocks et des collections CKD. Pour ce qui est des approvisionnements déjà placés, ils seront réceptionnés à partir de la seconde quinzaine du mois de mars prochain, et ne couvrent que quelques journées d'activité", a-t-on précisé. La situation d'arrêt technique des activités a été déjà vécue par l'Eniem en juillet dernier, lorsque, faute de délivrance d'une licence d'importation de la matière première nécessaire au maintien de ses activités de fabrication, la direction générale s'est retrouvée contrainte de mettre en congé ses travailleurs le 2 juillet dernier, et ce, durant presque un mois. La situation avait été débloquée après l'intervention du ministère de l'Industrie et des Mines, lequel a accordé le 23 juillet la licence d'importation et d'exploitation de la matière première (les collections CKD/SKD) pour le montage d'appareils électroménagers. La fermeture de l'Eniem constitue un dossier de plus sur le bureau du nouveau ministre de l'Industrie Ferhat Ait Ali.