Abdelaziz Djerrad, fera aujourd'hui son baptême du feu devant les députés, en présentant sa déclaration de politique générale du gouvernement qui se veutcomme une réponse aux aspirations populaires pour une nouvelle République, un des slogans du Hirak. Abdelaziz Djerrad, fera aujourd'hui son baptême du feu devant les députés, en présentant sa déclaration de politique générale du gouvernement qui se veutcomme une réponse aux aspirations populaires pour une nouvelle République, un des slogans du Hirak. Dans son préambule, le plan d'action du gouvernement dresse un état des lieux, en relevant, d'abord, que le peuple algérien "dans un formidable sursaut, historique, caractérisé par un pacifisme hors du commun", a exprimé et affirmé "sa forte aspiration pour le changement, la démocratie, la justice sociale et l'Etat de droit". Ces valeurs fondamentales, est-il souligné, sont "à la base" des besoins exprimés par les Algériens et les Algériennes qui sont sortis pacifiquement, le 22 février 2019, pour "mettre fin aux errements du pouvoir d'alors et demander une refonte de la gouvernance de l'Etat allant dans le sens d'une réelle démocratie qui permet au peuple d'être la source unique de tous les pouvoirs". Le préambule met en évidence, ensuite, une crise multidimensionnelle issue de "dérives successives" dans la gestion des affaires publiques et d'une "mainmise de forces occultes et extraconstitutionnelles sur les leviers de la décision politique", ayant eu pour conséquence une "corruptionérigée en système de gouvernance" et faisant peser des "menaces majeures" sur la souveraineté nationale. Si les réformes politiques sont déclinées comme une urgence préalable pour en finir avec "les errements" de l'ancien système afin de remettre le pays sur les rails de la légitimité institutionnelle. La politique économique reste, quant elle, le fer de lance de l'action du gouvernement qui ambitionne, à travers le présent plan d'action, de créer les mécanismes pour la relance du développement et l'émergence d'une économie diversifiée, créatrice d'emplois et de richesses et "libérée du carcan bureaucratique qui étouffe non seulement les entreprises mais qui bloque, également, la capacité de notre économie à crotre durablement". Le premier chapitre de ce projet, approuvé lors du dernier Conseil des ministres, s'articule autour d'un nombre de lignes directrices, en l'occurrence la refonte du dispositif législatif d'organisation des élections, la moralisation de la vie publique, la refonte de l'organisation et des modes de gestion de l'Etat et de ses démembrements et un exercice "plein" des droits et libertés. Le second chapitre traite de la réforme financière et du renouveau économique. Il y est notamment question de la refonte du système fiscal, de l'instauration de nouvelles règles de gouvernance budgétaire, de modernisation du système bancaire et financier et de développement de l'information statistique économique et sociale et de la fonction prospective. Ce chapitre évoque, en outre, la question de l'emploi, à travers l'adéquation des programmes de formation avec les besoins du marché du travail et le soutien à la création d'activités. Le troisième chapitre est consacré au développement humain et à la politique sociale. Au titre du développementhumain, le plan d'action du gouvernement aborde notamment les questions de la santé, l'enseignement, la formation et la culture. Dans le domaine de la politique sociale, il évoque, entre autres, la consolidation du pouvoir d'achat du citoyen, la préservation et la consolidation des systèmes de sécurité sociale et de retraite et l'accès au logement. Le quatrième chapitre porte sur la politique étrangère devant être "dynamique et proactive", alors que le cinquième est dédié au renforcement de la sécurité et la défense nationale. Le débat parlementaire qui, pour l'occasion, reprend après une longue séquence de "chômage technique" des députés contribuera à enrichir le document du gouvernement qui va devoir faire face à des défis herculéens. Dans son préambule, le plan d'action du gouvernement dresse un état des lieux, en relevant, d'abord, que le peuple algérien "dans un formidable sursaut, historique, caractérisé par un pacifisme hors du commun", a exprimé et affirmé "sa forte aspiration pour le changement, la démocratie, la justice sociale et l'Etat de droit". Ces valeurs fondamentales, est-il souligné, sont "à la base" des besoins exprimés par les Algériens et les Algériennes qui sont sortis pacifiquement, le 22 février 2019, pour "mettre fin aux errements du pouvoir d'alors et demander une refonte de la gouvernance de l'Etat allant dans le sens d'une réelle démocratie qui permet au peuple d'être la source unique de tous les pouvoirs". Le préambule met en évidence, ensuite, une crise multidimensionnelle issue de "dérives successives" dans la gestion des affaires publiques et d'une "mainmise de forces occultes et extraconstitutionnelles sur les leviers de la décision politique", ayant eu pour conséquence une "corruptionérigée en système de gouvernance" et faisant peser des "menaces majeures" sur la souveraineté nationale. Si les réformes politiques sont déclinées comme une urgence préalable pour en finir avec "les errements" de l'ancien système afin de remettre le pays sur les rails de la légitimité institutionnelle. La politique économique reste, quant elle, le fer de lance de l'action du gouvernement qui ambitionne, à travers le présent plan d'action, de créer les mécanismes pour la relance du développement et l'émergence d'une économie diversifiée, créatrice d'emplois et de richesses et "libérée du carcan bureaucratique qui étouffe non seulement les entreprises mais qui bloque, également, la capacité de notre économie à crotre durablement". Le premier chapitre de ce projet, approuvé lors du dernier Conseil des ministres, s'articule autour d'un nombre de lignes directrices, en l'occurrence la refonte du dispositif législatif d'organisation des élections, la moralisation de la vie publique, la refonte de l'organisation et des modes de gestion de l'Etat et de ses démembrements et un exercice "plein" des droits et libertés. Le second chapitre traite de la réforme financière et du renouveau économique. Il y est notamment question de la refonte du système fiscal, de l'instauration de nouvelles règles de gouvernance budgétaire, de modernisation du système bancaire et financier et de développement de l'information statistique économique et sociale et de la fonction prospective. Ce chapitre évoque, en outre, la question de l'emploi, à travers l'adéquation des programmes de formation avec les besoins du marché du travail et le soutien à la création d'activités. Le troisième chapitre est consacré au développement humain et à la politique sociale. Au titre du développementhumain, le plan d'action du gouvernement aborde notamment les questions de la santé, l'enseignement, la formation et la culture. Dans le domaine de la politique sociale, il évoque, entre autres, la consolidation du pouvoir d'achat du citoyen, la préservation et la consolidation des systèmes de sécurité sociale et de retraite et l'accès au logement. Le quatrième chapitre porte sur la politique étrangère devant être "dynamique et proactive", alors que le cinquième est dédié au renforcement de la sécurité et la défense nationale. Le débat parlementaire qui, pour l'occasion, reprend après une longue séquence de "chômage technique" des députés contribuera à enrichir le document du gouvernement qui va devoir faire face à des défis herculéens.