Le directeur général de l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA) a insisté, hier, sur le respect strict sanitaire du confinement dans le cadre de la prévention contre le Covid-19 et recommande de prendre le temps de la réflexion à propos du déconfinement au risque de connaitre une 2evague de l'épidémie Le directeur général de l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA) a insisté, hier, sur le respect strict sanitaire du confinement dans le cadre de la prévention contre le Covid-19 et recommande de prendre le temps de la réflexion à propos du déconfinement au risque de connaitre une 2evague de l'épidémie D'après Fawzi Derrar, qui s'exprimait sur la Chaîne 3 de la Radio algérienne, revenir à des regroupements de masse reviendrait à "réveiller le virus de nouveau" et compromettre les efforts qui ont été fournis jusque-là. Les messages rassurants lancés par des membres du Comité scientifique de surveillance et de suivi de l'épidémie du Covid-19 et de certains spécialistes ont, semble-t-il, provoqué une sorte de relâchementau sein de la population. Mais pour Dr Derrar, le discours qui est avancé par les autorités sanitaires est davantage un discours réaliste basé sur la réalité des chiffres sur le terrain. "En réanimation, il y a moins de cas. On enregistre même une phase de plateau en matière d'hospitalisations, ce qui dénote qu'il y a une évolution qui est favorable", a-t-il souligné. Selon le virologue, le spectre d'une seconde vague de l'épidémie n'est pas écarté en cas de relâchement dansle respect du confinement. "Une population qui ne suit pas le confinement est une population qui est en train de mener son pays vers une deuxième vague", prévient Dr Derrar avant de préciser que le pays connaît une situation de "stabilité précaire qui peut être mise à rude épreuve par des comportements de non respect des mesures de distanciation sociale et de confinement par la population". Dr Derrar prévient qu'une deuxième vague de l'épidémie pourrait être encore plus sévère que la première. "Scientifiquement parlant, un virus qui circule beaucoup a une plus grande probabilité de muter. Cette mutation peut mener vers des changements en termes de sévérité. Si les citoyens ne respectent pas le confinement et font redémarrer l'épidémie, cela veut dire qu'on donne la chance au virus de recirculer et par conséquent on lui donne la chance de changer, d'être plus résistant et donc plus grave", alerte le DG de l'IPA. La phase de déconfinement doit être bien réfléchie même si elle devait durer. 1.000 tests par jour Le DG de l'IPA a indiqué que le nombre de dépistages réalisés actuellement est de l'ordre de 1.000 dépistages par jour dont 500 effectués par l'IPA. A noter que desantennes de l'IPAont été ouvertes dans différentes régions et des CHU s'y sont également mis avec la dissémination géographique de l'épidémie. Par ailleurs, le DG de l'IPAa appelé à la nécessité de créer une direction des laboratoires, parallèlement de l'agence de sécurité sanitaire qui, elle, sera "la carte météorologique" en matière d'événements épidémiques. "Il y a beaucoup de matériel qui rentre en Algérie, vu l'urgence de la situation, qu'il va falloir valider comme il va falloir avoir une politique de standardisation. Tout cela c'est la Direction des laboratoires qui le fait en hiérarchisant le laboratoire-conseil pour les décideurs politiques. Ces laboratoireslà sont les Centre de référence, accompagnés par les laboratoires périphériques. Et à la fin nous aurons un tissu de laboratoires tellement bien réparti que vous pouvez répondre à n'importe quel événement sanitaire", précise Dr Derrar. D'après Fawzi Derrar, qui s'exprimait sur la Chaîne 3 de la Radio algérienne, revenir à des regroupements de masse reviendrait à "réveiller le virus de nouveau" et compromettre les efforts qui ont été fournis jusque-là. Les messages rassurants lancés par des membres du Comité scientifique de surveillance et de suivi de l'épidémie du Covid-19 et de certains spécialistes ont, semble-t-il, provoqué une sorte de relâchementau sein de la population. Mais pour Dr Derrar, le discours qui est avancé par les autorités sanitaires est davantage un discours réaliste basé sur la réalité des chiffres sur le terrain. "En réanimation, il y a moins de cas. On enregistre même une phase de plateau en matière d'hospitalisations, ce qui dénote qu'il y a une évolution qui est favorable", a-t-il souligné. Selon le virologue, le spectre d'une seconde vague de l'épidémie n'est pas écarté en cas de relâchement dansle respect du confinement. "Une population qui ne suit pas le confinement est une population qui est en train de mener son pays vers une deuxième vague", prévient Dr Derrar avant de préciser que le pays connaît une situation de "stabilité précaire qui peut être mise à rude épreuve par des comportements de non respect des mesures de distanciation sociale et de confinement par la population". Dr Derrar prévient qu'une deuxième vague de l'épidémie pourrait être encore plus sévère que la première. "Scientifiquement parlant, un virus qui circule beaucoup a une plus grande probabilité de muter. Cette mutation peut mener vers des changements en termes de sévérité. Si les citoyens ne respectent pas le confinement et font redémarrer l'épidémie, cela veut dire qu'on donne la chance au virus de recirculer et par conséquent on lui donne la chance de changer, d'être plus résistant et donc plus grave", alerte le DG de l'IPA. La phase de déconfinement doit être bien réfléchie même si elle devait durer. 1.000 tests par jour Le DG de l'IPA a indiqué que le nombre de dépistages réalisés actuellement est de l'ordre de 1.000 dépistages par jour dont 500 effectués par l'IPA. A noter que desantennes de l'IPAont été ouvertes dans différentes régions et des CHU s'y sont également mis avec la dissémination géographique de l'épidémie. Par ailleurs, le DG de l'IPAa appelé à la nécessité de créer une direction des laboratoires, parallèlement de l'agence de sécurité sanitaire qui, elle, sera "la carte météorologique" en matière d'événements épidémiques. "Il y a beaucoup de matériel qui rentre en Algérie, vu l'urgence de la situation, qu'il va falloir valider comme il va falloir avoir une politique de standardisation. Tout cela c'est la Direction des laboratoires qui le fait en hiérarchisant le laboratoire-conseil pour les décideurs politiques. Ces laboratoireslà sont les Centre de référence, accompagnés par les laboratoires périphériques. Et à la fin nous aurons un tissu de laboratoires tellement bien réparti que vous pouvez répondre à n'importe quel événement sanitaire", précise Dr Derrar.