Fortement ébranlée par la crise sanitaire provoquée par la pandémie du coronavirus, Air Algérie se prépare à lancer un vaste plan de restructuration pour assurer sa survie. Ce plan de 11 points devrait faire l'objet de discussions entre la direction de la compagnie aérienne nationale et les partenairessociaux. Fortement ébranlée par la crise sanitaire provoquée par la pandémie du coronavirus, Air Algérie se prépare à lancer un vaste plan de restructuration pour assurer sa survie. Ce plan de 11 points devrait faire l'objet de discussions entre la direction de la compagnie aérienne nationale et les partenairessociaux. Dans une correspondance adressée lundi 27 avril au secrétaire général de la section syndicale UGTA, aux présidents du SPLA et SNTMA, la direction d'Air Algérie les invite à participer à la "réflexion autour de ce plan qui prévoit notamment le dimensionnement des effectifs par rapport à la compagnie, la restructuration des unités à l'étranger, la restructuration de la compagnie, la révision du régime de travail du personnel navigant et au sol". Les autres points inscrits dans la proposition de la direction générale d'Air Algérie aux partenaires sociaux sont la "mise à jour du règlement, la mise à jour de la convention collective, le congé du personnel, la hiérarchisation des métiers et des salaires (Benchmarking), le transport du personnel, la restauration du personnel". Dans son plan de restructuration, Air Algérie compte aussi revoir "les salaires durant la crise". La direction de la compagnie aérienne nationale juge "urgent de s'atteler aux réformes structurelles nécessaires pour la pérennité de l'entreprise". "L'avènement du Covid a démontré la vulnérabilité du transport aérien et les conséquences demeureront au moins pour les deux années à venir, ce qui rend encore plus urgent de s'atteler aux réformes structurelles nécessaires pour la pérennité de l'entreprise", plaide la compagnie, en précisant que le gouvernement a conditionné le financement du renouvellement de la flotte d'avions par "larestructuration de l'entreprise et la rationalisation des dépenses". "Après plus d'un mois d'inactivité, la trésorerie de l'entreprise est au plus mal. Les salaires de mars et avril ont été versés, mais des doutes planent sur les prochains mois si la crise persiste", explique une source proche du dossier. Mais toute action entreprise par la compagnie doit avoir l'aval des autorités du pays. Air Algérie ne vole plus depuis le 18 mars après la suspension des liaisons aériennes avec les pays étrangers. Comme la grande majorité des compagnies aériennes dans le monde, ses avions sont cloués au sol. La suspension des vols à cause du coronavirus pourrait coûter à l'économie algérienne 3,1 milliards de dollars, selon les dernières estimations de l'Association du transport aérien international (IATA), publiés jeudi 23 avril. Dans une correspondance adressée lundi 27 avril au secrétaire général de la section syndicale UGTA, aux présidents du SPLA et SNTMA, la direction d'Air Algérie les invite à participer à la "réflexion autour de ce plan qui prévoit notamment le dimensionnement des effectifs par rapport à la compagnie, la restructuration des unités à l'étranger, la restructuration de la compagnie, la révision du régime de travail du personnel navigant et au sol". Les autres points inscrits dans la proposition de la direction générale d'Air Algérie aux partenaires sociaux sont la "mise à jour du règlement, la mise à jour de la convention collective, le congé du personnel, la hiérarchisation des métiers et des salaires (Benchmarking), le transport du personnel, la restauration du personnel". Dans son plan de restructuration, Air Algérie compte aussi revoir "les salaires durant la crise". La direction de la compagnie aérienne nationale juge "urgent de s'atteler aux réformes structurelles nécessaires pour la pérennité de l'entreprise". "L'avènement du Covid a démontré la vulnérabilité du transport aérien et les conséquences demeureront au moins pour les deux années à venir, ce qui rend encore plus urgent de s'atteler aux réformes structurelles nécessaires pour la pérennité de l'entreprise", plaide la compagnie, en précisant que le gouvernement a conditionné le financement du renouvellement de la flotte d'avions par "larestructuration de l'entreprise et la rationalisation des dépenses". "Après plus d'un mois d'inactivité, la trésorerie de l'entreprise est au plus mal. Les salaires de mars et avril ont été versés, mais des doutes planent sur les prochains mois si la crise persiste", explique une source proche du dossier. Mais toute action entreprise par la compagnie doit avoir l'aval des autorités du pays. Air Algérie ne vole plus depuis le 18 mars après la suspension des liaisons aériennes avec les pays étrangers. Comme la grande majorité des compagnies aériennes dans le monde, ses avions sont cloués au sol. La suspension des vols à cause du coronavirus pourrait coûter à l'économie algérienne 3,1 milliards de dollars, selon les dernières estimations de l'Association du transport aérien international (IATA), publiés jeudi 23 avril.