L'Algérie prévoit une chute de ses recettes en provenance des hydrocarbures, de l'ordre de dix milliards de dollars en 2020, a annoncé hier le ministre de l'Energie Abdelmadjid Attar L'Algérie prévoit une chute de ses recettes en provenance des hydrocarbures, de l'ordre de dix milliards de dollars en 2020, a annoncé hier le ministre de l'Energie Abdelmadjid Attar Le ministre a indiqué hier sur les ondes de la radio nationale que les revenus provenant du pétrole et du gaz naturel "devraient s'établir à 23 milliards de dollars en 2020, contre 33 milliards l'année auparavant, en 2019". M. Attar a également précisé, que la nouvelle loi sur les hydrocarbures devrait être publiée avant septembre, ajoutant que les investisseurs internationaux attendaient sa mise enplace avant de décider à venir ou non en Algérie. Le président Tebboune a affirmé ce dimanche, que l'Etat est déterminé à réduire l'incidence des hydrocarbures sur l'économie nationale à 20 %d'ici fin 2021. "L'économie ne peut demeurer dépendante des hydrocarbures (...). Il est impératif de la libérer, de rechercher et d'explorer des ressources alternatives, où la ressource humaine sera la base du véritable décollage de l'économie nationale", a-t-il soutenu. Il n'est pas question de vendre le gaz algérien à prix bradé Faisant part de l'agressive compétitivité autour des produits énergétiques provoquée par l'arrivée sur les marchés du GNL américain, le ministre de l'Energie juge qu'à ce niveau l'Algérie est obligée de s'adapter, en concluant, notamment, des contrats à moyen terme. Pour autant, ajoute-t-il, il n'est pas question de vendre le gaz Algérien à prix bradé. De la récente adoption de la loi sur les hydrocarbures, et de son application, l'intervenant juge que le "gros problème"est constitué par le retard constaté dans la préparation des textes d'application. A cet effet, il annonce avoir délimité des délais afin, qu'avant le mois de septembre, soient finalisés ces derniers. Attar explique, que sans ces textes, il n'est pas possible de développer des activités de partenariat, lesquels demandent entre deux à trois années pour devenir opérationnels. Baisse de la production de Sonatrach Revenant à nouveau à la situation créée au sein de Sonatrach, il constate que sa production a accusé une baisse en raison, dit-il, des "énormes retards en matiè d'investissements, de développement et d'amélioration des techniques de production, mais également du refus d'entreprendre des travaux de récupération dans d'une cinquantaine de petits gisements" qui peuvent, très rapidement, compenser la baisse de production du brut Algérien et qui, en outre, sont susceptibles d'intéresser les investisseurs étrangers. "Il n'est pas normal", s'exclamet- il, encore, que des gisements de gaz découverts dans les années 50 et abandonnés par la firme Total, en 2014, soient laissés à l'abandon. On doit, déclare-t-il, "mettre le paquet" pour les exploiter aux fins d'augmenter notre production. Le ministre a indiqué hier sur les ondes de la radio nationale que les revenus provenant du pétrole et du gaz naturel "devraient s'établir à 23 milliards de dollars en 2020, contre 33 milliards l'année auparavant, en 2019". M. Attar a également précisé, que la nouvelle loi sur les hydrocarbures devrait être publiée avant septembre, ajoutant que les investisseurs internationaux attendaient sa mise enplace avant de décider à venir ou non en Algérie. Le président Tebboune a affirmé ce dimanche, que l'Etat est déterminé à réduire l'incidence des hydrocarbures sur l'économie nationale à 20 %d'ici fin 2021. "L'économie ne peut demeurer dépendante des hydrocarbures (...). Il est impératif de la libérer, de rechercher et d'explorer des ressources alternatives, où la ressource humaine sera la base du véritable décollage de l'économie nationale", a-t-il soutenu. Il n'est pas question de vendre le gaz algérien à prix bradé Faisant part de l'agressive compétitivité autour des produits énergétiques provoquée par l'arrivée sur les marchés du GNL américain, le ministre de l'Energie juge qu'à ce niveau l'Algérie est obligée de s'adapter, en concluant, notamment, des contrats à moyen terme. Pour autant, ajoute-t-il, il n'est pas question de vendre le gaz Algérien à prix bradé. De la récente adoption de la loi sur les hydrocarbures, et de son application, l'intervenant juge que le "gros problème"est constitué par le retard constaté dans la préparation des textes d'application. A cet effet, il annonce avoir délimité des délais afin, qu'avant le mois de septembre, soient finalisés ces derniers. Attar explique, que sans ces textes, il n'est pas possible de développer des activités de partenariat, lesquels demandent entre deux à trois années pour devenir opérationnels. Baisse de la production de Sonatrach Revenant à nouveau à la situation créée au sein de Sonatrach, il constate que sa production a accusé une baisse en raison, dit-il, des "énormes retards en matiè d'investissements, de développement et d'amélioration des techniques de production, mais également du refus d'entreprendre des travaux de récupération dans d'une cinquantaine de petits gisements" qui peuvent, très rapidement, compenser la baisse de production du brut Algérien et qui, en outre, sont susceptibles d'intéresser les investisseurs étrangers. "Il n'est pas normal", s'exclamet- il, encore, que des gisements de gaz découverts dans les années 50 et abandonnés par la firme Total, en 2014, soient laissés à l'abandon. On doit, déclare-t-il, "mettre le paquet" pour les exploiter aux fins d'augmenter notre production.