L'Algérie prend les devants, afin d'acquérir un vaccin contre la Covid-19 qui sera,éventuellement mis sur le marché par l'un des laboratoires mondiaux qui ont entamé la phase des tests. L'Algérie prend les devants, afin d'acquérir un vaccin contre la Covid-19 qui sera,éventuellement mis sur le marché par l'un des laboratoires mondiaux qui ont entamé la phase des tests. Selon un communiqué de la présidence de la République, rendu publichier dimanche 2 août, le président Abdelmadjid Tebboune a instruit le Premier ministre Abdelmadjid Djerad "d'accélérer les contacts nécessaires avec les Etats où des recherches scientifiques sont effectuées pour produire un vaccin contre la Covid-19". Ceci, précise le communiqué, "afin de pouvoir acquérir le vaccin en quantités nécessaires dès samise sur le marché". L'Algérie se lance ainsi dans la course mondiale pour l'acquisition d'un éventuel vaccin anti-Covid. Le 18 juillet, le ministre de l'Industrie pharmaceutique Lotfi Benbahmed, avait rappelé la promesse faite par la Chine à l'Algérie, de mettre à sa disposition un vaccin que ses laboratoires réussiraient à développer. "Vous avez vu que la Chine a promis à l'Algérie et au monde entier, de mettre à leur disposition le vaccin dans le cas où elle réussira à le fabriquer", a rappelé le ministre délégué à l'industrie pharmaceutique au cours d'une visite à Bouira. Cette promesse a été faite par le président chinois Xi Jinping, lors du sommet Chine-Afrique le 18 juin. Toutefois, l'Algérie n'est pas le seul pays qui se lance dans cette course. D'autres pays de l'Union européenne, la Chine, la Russie, les Etats-Unis et le Royaume- Uni, tentent de réserver des millions d'unités d'un éventuel vaccin. Jusqu'à présent, aucun laboratoire au monde n'a réussi à mettre en place un remède contre le nouveau coronavirus Covid-19, alors que plus de 100 vaccins sont actuellement en développement par plusieurs laboratoires. AstraZeneca, Moderna, un vaccin chinois et un autre russe en cours de développement Plusieurs vaccins sont actuellement en cours de développement, pour venir à bout de l'épidémie du coronavirus. Selon Marie- Paul Kieny, virologue, vaccinologiste etdirectrice de recherche à l'INSERM, invitée de la radio RTL le 29 juillet, "le plus avancé est une société qui s'appelle AstraZeneca. Elle développe un vaccin dont les premières phases de développement ont été menées par l'université d'Oxford (Royaume-Uni)"."On pense que cette société est à peu près en avance d'un mois, un mois et demi par rapport à ses concurrents, explique Marie- Paul Kieny. Mais il y a tout un paquet de vaccins qui sont déjà bien avancés, et qui suivent le challenger de très près. On attend pendant l'été ou au début de l'automne des premiers résultats d'AstraZeneca, de Moderna, d'un vaccin chinois". "Dès l'année prochaine, il y aura certainement des produits, sur lesquels on saura s'ils sont efficaces à protéger contre le coronavirus", estime la vaccinologiste. "Quant à savoir s'ils protègent contre l'infection, contre la maladie, s'ils protègent les personnes jeunes (les personnes âgées sont toujours plus difficiles à protéger), on a encore des incertitudes sur la performance de ces vaccins." "Vraisemblablement, il y aura plusieurs vaccins, et certains auront peut-être des efficacités différentes chez les personnes âgées", détaille par ailleurs la vaccinologiste. "Certains agiront plus ou moins vite. Certains seront plus réactogènes, c'est-à-dire des vaccins qui provoquent un peu de fièvre. Il va falloir au fur et àmesure que les résultats de ces vaccins soient disponibles pour trouver quel vaccin est le plus adapté pour chaque population". Le vaccin russe sera lancé au mois d'octobre Bonne nouvelle de Russie, au sujet du coronavirus ! Le ministère russe de la Santé a annoncé samedi, selon le site Sputniknews, la fin des essais cliniques du vaccin contre le coronavirus et son lancement "populaire", dès le mois d'octobre. Le ministre russe de la Santé, Mikhaïl Mourachko, rassure que son pays "a terminé les essais cliniques", du vaccin contre le coronavirus, développé par le Centre russe Gamaleïa. Il précise également, "qu'un ensemble de documents est en cours de préparation pour la procédure d'enregistrement". Voilà qui est de nature à rassurer le monde confronté à une polémique incroyable sur les chances de trouver un vaccin à la COVID-19. Le ministre russe a expliqué par ailleurs, que les médecins et les enseignants seront les premières personnes à être vaccinées contre la Covid-19, et que la vaccination de la population interviendra en octobre. Faut-il rappeler, que le viceministre russe de la Défense a annoncé le 21 juillet dernier que son pays a réussi a développer le premier vaccin contre la COVID-19, grâce à une équipe de virologues militaires, en collaboration avec le Centre d'épidémiologie et de microbiologie russe Gamaleïa. De son coté, Vadim Tarasov, directeur de l'Institut de médecine translationnelle et de biotechnologie de l'université, a appuyé le 28 juillet dernier, que le vaccin russe contre le coronavirus a été développé dans les plus courts délais, expliquant que les chercheurs ont eu recours à une plateforme technologique élaborée au cours des vingt dernières années. Nul doute que ce vaccin russe à provoquer des réactions en chaines et pousser les grands laboratoires occidentaux qui flairaient le bon coup avant de lancer leurs propres vaccins, a sortir du bois. Opposition chez les antivax Alors que les scientifiques progressent dans l'élaboration d'un vaccin, les opposants à la vaccination affirment déjà qu'il sera inefficace et dangereux Depuis quelques semaines, l'offensive des "antivax" s'organise et prend de l'ampleur sur les réseaux sociaux, à travers des groupes Facebook et des vidéos virales. "Ces groupes jouent sur les incohérences de certains médecins ou scientifiques pour attiser la peur chez les gens", expliquent les Vaxxeuses, qui luttent contre la désinformation autour du vaccin. Plusieurs sites peu fiables ont ainsi mis en garde contre un vaccin qui pourrait, d'après eux, tuer plus de personnes que le Covid-19. "Un site a ainsi déformé une citation de Bill Gates pour faire avancer cette théorie, tandis qu'un autre a repris la vidéo Plandemic, truffée de théories du complot", explique à 20 Minutes Chine Labbé, en charge du pôle Europe à NewsGuard, une organisation spécialisée dans le pre-bunking. Sites internet, vidéos virales, mais aussi groupes Facebook et pétition, l'offensive des antivax [opposants aux vaccins] s'organise et prend de l'ampleur depuis quelques semaines sur les réseaux sociaux. "Plutôt mourir que m'injecter cette saloperie !" Sur Facebook, plusieurs groupes affichent une position ferme contre une éventuelle distribution généralisée d'un vaccin. Sur l'un d'entre eux, "Non Au Vaccin Covid 19" qui compte un peu plus de 1.100 membres, les internautes critiquent ouvertement les recherches en cours, appuyant leurs attaques sur des articles de médias alternatifs et des vidéos, tout en pointant les mensonges supposés des autorités sur la pandémie. "Plutôt mourir que m'injecter cette saloperie ! Ma santé n'a pas de prix", explique ainsi dans un post une internaute. "Le vaccin va tous nous tuer" ou encore "Tout ça n'est qu'une machination du gouvernement", peut-on également lire sur cette page Facebook. Beaucoup d'autres groupes, qui affichent plus globalement leur opposition à la vaccination, relayent les mêmes informations complotistes, et des vidéos YouTube vues des centaines de milliers de fois. Comme celle diffusée le 5 mai dernier dans laquelle le YouTubeur Thierry Casasnovas et le controversé médecin suisse Christian Tal Schaller expliquent que la vaccination contre le coronavirus est "une colossaleerreur". Certains vont au-delà de la simple méfiance, en signant par exemple une pétition. L'appel à signatures intitulé "Pas de vaccination obligatoire contre le Covid- 19", qui alerte contre "les risques généraux des vaccins et plus spécifiques des vaccins anticoronavirus", a ainsi déjà recueilli plus de 7.000 signatures. Selon un communiqué de la présidence de la République, rendu publichier dimanche 2 août, le président Abdelmadjid Tebboune a instruit le Premier ministre Abdelmadjid Djerad "d'accélérer les contacts nécessaires avec les Etats où des recherches scientifiques sont effectuées pour produire un vaccin contre la Covid-19". Ceci, précise le communiqué, "afin de pouvoir acquérir le vaccin en quantités nécessaires dès samise sur le marché". L'Algérie se lance ainsi dans la course mondiale pour l'acquisition d'un éventuel vaccin anti-Covid. Le 18 juillet, le ministre de l'Industrie pharmaceutique Lotfi Benbahmed, avait rappelé la promesse faite par la Chine à l'Algérie, de mettre à sa disposition un vaccin que ses laboratoires réussiraient à développer. "Vous avez vu que la Chine a promis à l'Algérie et au monde entier, de mettre à leur disposition le vaccin dans le cas où elle réussira à le fabriquer", a rappelé le ministre délégué à l'industrie pharmaceutique au cours d'une visite à Bouira. Cette promesse a été faite par le président chinois Xi Jinping, lors du sommet Chine-Afrique le 18 juin. Toutefois, l'Algérie n'est pas le seul pays qui se lance dans cette course. D'autres pays de l'Union européenne, la Chine, la Russie, les Etats-Unis et le Royaume- Uni, tentent de réserver des millions d'unités d'un éventuel vaccin. Jusqu'à présent, aucun laboratoire au monde n'a réussi à mettre en place un remède contre le nouveau coronavirus Covid-19, alors que plus de 100 vaccins sont actuellement en développement par plusieurs laboratoires. AstraZeneca, Moderna, un vaccin chinois et un autre russe en cours de développement Plusieurs vaccins sont actuellement en cours de développement, pour venir à bout de l'épidémie du coronavirus. Selon Marie- Paul Kieny, virologue, vaccinologiste etdirectrice de recherche à l'INSERM, invitée de la radio RTL le 29 juillet, "le plus avancé est une société qui s'appelle AstraZeneca. Elle développe un vaccin dont les premières phases de développement ont été menées par l'université d'Oxford (Royaume-Uni)"."On pense que cette société est à peu près en avance d'un mois, un mois et demi par rapport à ses concurrents, explique Marie- Paul Kieny. Mais il y a tout un paquet de vaccins qui sont déjà bien avancés, et qui suivent le challenger de très près. On attend pendant l'été ou au début de l'automne des premiers résultats d'AstraZeneca, de Moderna, d'un vaccin chinois". "Dès l'année prochaine, il y aura certainement des produits, sur lesquels on saura s'ils sont efficaces à protéger contre le coronavirus", estime la vaccinologiste. "Quant à savoir s'ils protègent contre l'infection, contre la maladie, s'ils protègent les personnes jeunes (les personnes âgées sont toujours plus difficiles à protéger), on a encore des incertitudes sur la performance de ces vaccins." "Vraisemblablement, il y aura plusieurs vaccins, et certains auront peut-être des efficacités différentes chez les personnes âgées", détaille par ailleurs la vaccinologiste. "Certains agiront plus ou moins vite. Certains seront plus réactogènes, c'est-à-dire des vaccins qui provoquent un peu de fièvre. Il va falloir au fur et àmesure que les résultats de ces vaccins soient disponibles pour trouver quel vaccin est le plus adapté pour chaque population". Le vaccin russe sera lancé au mois d'octobre Bonne nouvelle de Russie, au sujet du coronavirus ! Le ministère russe de la Santé a annoncé samedi, selon le site Sputniknews, la fin des essais cliniques du vaccin contre le coronavirus et son lancement "populaire", dès le mois d'octobre. Le ministre russe de la Santé, Mikhaïl Mourachko, rassure que son pays "a terminé les essais cliniques", du vaccin contre le coronavirus, développé par le Centre russe Gamaleïa. Il précise également, "qu'un ensemble de documents est en cours de préparation pour la procédure d'enregistrement". Voilà qui est de nature à rassurer le monde confronté à une polémique incroyable sur les chances de trouver un vaccin à la COVID-19. Le ministre russe a expliqué par ailleurs, que les médecins et les enseignants seront les premières personnes à être vaccinées contre la Covid-19, et que la vaccination de la population interviendra en octobre. Faut-il rappeler, que le viceministre russe de la Défense a annoncé le 21 juillet dernier que son pays a réussi a développer le premier vaccin contre la COVID-19, grâce à une équipe de virologues militaires, en collaboration avec le Centre d'épidémiologie et de microbiologie russe Gamaleïa. De son coté, Vadim Tarasov, directeur de l'Institut de médecine translationnelle et de biotechnologie de l'université, a appuyé le 28 juillet dernier, que le vaccin russe contre le coronavirus a été développé dans les plus courts délais, expliquant que les chercheurs ont eu recours à une plateforme technologique élaborée au cours des vingt dernières années. Nul doute que ce vaccin russe à provoquer des réactions en chaines et pousser les grands laboratoires occidentaux qui flairaient le bon coup avant de lancer leurs propres vaccins, a sortir du bois. Opposition chez les antivax Alors que les scientifiques progressent dans l'élaboration d'un vaccin, les opposants à la vaccination affirment déjà qu'il sera inefficace et dangereux Depuis quelques semaines, l'offensive des "antivax" s'organise et prend de l'ampleur sur les réseaux sociaux, à travers des groupes Facebook et des vidéos virales. "Ces groupes jouent sur les incohérences de certains médecins ou scientifiques pour attiser la peur chez les gens", expliquent les Vaxxeuses, qui luttent contre la désinformation autour du vaccin. Plusieurs sites peu fiables ont ainsi mis en garde contre un vaccin qui pourrait, d'après eux, tuer plus de personnes que le Covid-19. "Un site a ainsi déformé une citation de Bill Gates pour faire avancer cette théorie, tandis qu'un autre a repris la vidéo Plandemic, truffée de théories du complot", explique à 20 Minutes Chine Labbé, en charge du pôle Europe à NewsGuard, une organisation spécialisée dans le pre-bunking. Sites internet, vidéos virales, mais aussi groupes Facebook et pétition, l'offensive des antivax [opposants aux vaccins] s'organise et prend de l'ampleur depuis quelques semaines sur les réseaux sociaux. "Plutôt mourir que m'injecter cette saloperie !" Sur Facebook, plusieurs groupes affichent une position ferme contre une éventuelle distribution généralisée d'un vaccin. Sur l'un d'entre eux, "Non Au Vaccin Covid 19" qui compte un peu plus de 1.100 membres, les internautes critiquent ouvertement les recherches en cours, appuyant leurs attaques sur des articles de médias alternatifs et des vidéos, tout en pointant les mensonges supposés des autorités sur la pandémie. "Plutôt mourir que m'injecter cette saloperie ! Ma santé n'a pas de prix", explique ainsi dans un post une internaute. "Le vaccin va tous nous tuer" ou encore "Tout ça n'est qu'une machination du gouvernement", peut-on également lire sur cette page Facebook. Beaucoup d'autres groupes, qui affichent plus globalement leur opposition à la vaccination, relayent les mêmes informations complotistes, et des vidéos YouTube vues des centaines de milliers de fois. Comme celle diffusée le 5 mai dernier dans laquelle le YouTubeur Thierry Casasnovas et le controversé médecin suisse Christian Tal Schaller expliquent que la vaccination contre le coronavirus est "une colossaleerreur". Certains vont au-delà de la simple méfiance, en signant par exemple une pétition. L'appel à signatures intitulé "Pas de vaccination obligatoire contre le Covid- 19", qui alerte contre "les risques généraux des vaccins et plus spécifiques des vaccins anticoronavirus", a ainsi déjà recueilli plus de 7.000 signatures.