Le Président Tebboune a présidé, hier, l'ouverture des travaux de la "Conférence nationale sur le plan de relance pour une économie nouvelle" en présence de quelque 400 participants entre membres du gouvernement, économistes, banquiers, patrons et représentants syndicaux. Le Président Tebboune a présidé, hier, l'ouverture des travaux de la "Conférence nationale sur le plan de relance pour une économie nouvelle" en présence de quelque 400 participants entre membres du gouvernement, économistes, banquiers, patrons et représentants syndicaux. Dans son discours d'ouverture, le chef de l'Etat a fait un réquisitoire contre notre "système économique fondé sur la rente pétrolière", considérant que "ce choix a tué toute forme d'initiatives", et fixant un premier cap, à savoir réduire dans les deux années à venir la dépendance de notre économie de 98 % à 80 %. "Aujourd'hui, nos exportations hors hydrocarbures sont de l'ordre de 3 milliards de dollars, nous devons, dans deux ans, passer à au moins à 5 milliards de dollars", fixe le président qui profite de l'occasion pour rendre un hommage à certains exportateurs qui, "malgré une concurrence féroce, ont réussi à placer leurs produits sur le marché international, malgré les obstacles bureaucratiques en interne". "Il est vrai que le changement de modèle économique, en passant d'une économie rentière à une économie diversifiée a été pendant des années un slogan creux, mais désormais ce ne sera plus le cas: où on passe aux actes en diversifiant notre économie en sortant de l'addiction aux hydrocarbures ou on va droit dans le mur" prévient-il. "Notre avenir ne doit plus dépendre du baril du pétrole, qui aliène notre souveraineté économique qui est entre les mains de l'étranger", ajoute le président de la République qui fait un long listing des dysfonctionnements et des anachronismes de notre système économique. Tebboune appelle à libérer l'économie de la dépendance aux hydrocarbures Le président de la République a indiqué que l'appui total de l'économie nationale sur l'économie de la rente et les recettes des hydrocarbures a tué l'intelligence et l'esprit d'initiative. De ce fait, il a considéré : "Nous devons tirer des leçons de nos anciennes erreurs et baisser la dépendance de l'économie nationale vis-à-vis des hydrocarbures durant la prochaine décennie". Cet objectif est réalisable car "il y a une volonté politique et une vision économique claire" a-t-il ajouté. D'ailleurs, c'est l'objectif de cette rencontre a souligné encore le chef de l'Etat qui a rappelé que "notre rente est entre les mains des étrangers et ce qui laisse notre pensée toujours braquée sur les prix du baril". En termes d'encouragement, Tebboune a indiqué qu'il y aura "des couloirs verts pour certains produits à l'export et l'Etat est prêt à leur céder une part importante de la devise qu'ils font rentrer et à les aider pour réaliser des extensions de leurs projets". Viser le marché africain Le chef de l'Etat a appelé à ne pas hésiter à prospecter et se lancer sur le marché africain,du même pour les institutions financières, qui devraient accompagner ces investisseurs. Le Président s'est aussi interrogé sur l'absence des banques algériennes sur le marché africain. Du même, Tebboune s'interroge sur "l'absence des investissements dans les moyens de transports aériens et portuaires, ce qui coûte au pays plusieurs milliards de dollars par ans. Le président a appelé à cette occasion au soutien de la diplomatie économique dans la promotion des produits et investissements algériens". Sur un autre volet, le Président se demande jusqu'à quand "nous allons continuer dans l'importation des produits au détriment des produits locaux ?", tout en citant l'exemple des concentrés de jus de fruits ou de tomates. Dans ce sens, il a appelé aussi à investir dans l'industrie agroalimentaire afin de ne pas pénaliser la surproduction dans l'agriculture. Et là encore il s'est étonné comment nous importons des chips or que nous avons un surplus dans la production de la pomme de terre, "c'est un suicide économique" a-t-il estimé. Cette rencontre, qui arrive dans une double crise économique et sanitaire, a pour objectif aussi de "construire une économie ou profitera tous les algériens dans le cadre d'un Etat où est donné des chances égales à tous les citoyens sans distinction" a souhaité le président de la République. Le Président Abdelmadjid Tebboune a conclu son intervention, dont une grande partie improvisée, "langage du coeur", comme il a dit, en lançant un appel aux participants à la mobilisation générale pour sauver le pays. "Nous sommes tous du même côté de la barricade, personne ici n'est plus patriote que l'autre, nous devons sauver notre pays qui se trouve aujourd'hui face à un tournant décisif", a martelé le Président Tebboune en expliquant que "la volonté politique existechez les autorités disposées à aller très loin dans l'aide des acteurs économiques sincères et patriote". A ce propos, le Président a révélé qu'une enveloppe de "1.900 milliards de dinars est disponible et à laquelle pourrait être ajoutée une rallonge conséquente de 12 milliards de dollars pour accompagner cette transition économique qui ne doit plus êtr un slogan creux." Situation économique difficile certes, mais le président Tebboune affirme de façon ferme et catégorique qu'il "rejette l'idée même de l'endettement extérieur avec le FMI, la Banque mondiale, où même les pays amis. La situation financière de notre pays est certes difficile, mais pas mortelle", fait valoir le Président Tebboune qui profite pour battre en brèche les scénarii catastrophes et autres Cassandres prédisant une faillite économique prochaine du pays. "Nous avons des réserves de change de 57 milliards de dollars, nous tablons sur des revenus pétroliers d'environs 24 milliards de dollars pour l'année 2020, c'est une mauvaise année pétrolière, mais avec un pétrole qui se situe bon an mal an autour de 40 dollars, alors que notre budget est calculé sur un pétrole à 30 dollars en plus de 27 milliards de dollars de l'agriculture, le pari est jouable", croit le chef de l'Etat qui insiste pour dire que "la situation est difficile, mais gérable Dans son discours d'ouverture, le chef de l'Etat a fait un réquisitoire contre notre "système économique fondé sur la rente pétrolière", considérant que "ce choix a tué toute forme d'initiatives", et fixant un premier cap, à savoir réduire dans les deux années à venir la dépendance de notre économie de 98 % à 80 %. "Aujourd'hui, nos exportations hors hydrocarbures sont de l'ordre de 3 milliards de dollars, nous devons, dans deux ans, passer à au moins à 5 milliards de dollars", fixe le président qui profite de l'occasion pour rendre un hommage à certains exportateurs qui, "malgré une concurrence féroce, ont réussi à placer leurs produits sur le marché international, malgré les obstacles bureaucratiques en interne". "Il est vrai que le changement de modèle économique, en passant d'une économie rentière à une économie diversifiée a été pendant des années un slogan creux, mais désormais ce ne sera plus le cas: où on passe aux actes en diversifiant notre économie en sortant de l'addiction aux hydrocarbures ou on va droit dans le mur" prévient-il. "Notre avenir ne doit plus dépendre du baril du pétrole, qui aliène notre souveraineté économique qui est entre les mains de l'étranger", ajoute le président de la République qui fait un long listing des dysfonctionnements et des anachronismes de notre système économique. Tebboune appelle à libérer l'économie de la dépendance aux hydrocarbures Le président de la République a indiqué que l'appui total de l'économie nationale sur l'économie de la rente et les recettes des hydrocarbures a tué l'intelligence et l'esprit d'initiative. De ce fait, il a considéré : "Nous devons tirer des leçons de nos anciennes erreurs et baisser la dépendance de l'économie nationale vis-à-vis des hydrocarbures durant la prochaine décennie". Cet objectif est réalisable car "il y a une volonté politique et une vision économique claire" a-t-il ajouté. D'ailleurs, c'est l'objectif de cette rencontre a souligné encore le chef de l'Etat qui a rappelé que "notre rente est entre les mains des étrangers et ce qui laisse notre pensée toujours braquée sur les prix du baril". En termes d'encouragement, Tebboune a indiqué qu'il y aura "des couloirs verts pour certains produits à l'export et l'Etat est prêt à leur céder une part importante de la devise qu'ils font rentrer et à les aider pour réaliser des extensions de leurs projets". Viser le marché africain Le chef de l'Etat a appelé à ne pas hésiter à prospecter et se lancer sur le marché africain,du même pour les institutions financières, qui devraient accompagner ces investisseurs. Le Président s'est aussi interrogé sur l'absence des banques algériennes sur le marché africain. Du même, Tebboune s'interroge sur "l'absence des investissements dans les moyens de transports aériens et portuaires, ce qui coûte au pays plusieurs milliards de dollars par ans. Le président a appelé à cette occasion au soutien de la diplomatie économique dans la promotion des produits et investissements algériens". Sur un autre volet, le Président se demande jusqu'à quand "nous allons continuer dans l'importation des produits au détriment des produits locaux ?", tout en citant l'exemple des concentrés de jus de fruits ou de tomates. Dans ce sens, il a appelé aussi à investir dans l'industrie agroalimentaire afin de ne pas pénaliser la surproduction dans l'agriculture. Et là encore il s'est étonné comment nous importons des chips or que nous avons un surplus dans la production de la pomme de terre, "c'est un suicide économique" a-t-il estimé. Cette rencontre, qui arrive dans une double crise économique et sanitaire, a pour objectif aussi de "construire une économie ou profitera tous les algériens dans le cadre d'un Etat où est donné des chances égales à tous les citoyens sans distinction" a souhaité le président de la République. Le Président Abdelmadjid Tebboune a conclu son intervention, dont une grande partie improvisée, "langage du coeur", comme il a dit, en lançant un appel aux participants à la mobilisation générale pour sauver le pays. "Nous sommes tous du même côté de la barricade, personne ici n'est plus patriote que l'autre, nous devons sauver notre pays qui se trouve aujourd'hui face à un tournant décisif", a martelé le Président Tebboune en expliquant que "la volonté politique existechez les autorités disposées à aller très loin dans l'aide des acteurs économiques sincères et patriote". A ce propos, le Président a révélé qu'une enveloppe de "1.900 milliards de dinars est disponible et à laquelle pourrait être ajoutée une rallonge conséquente de 12 milliards de dollars pour accompagner cette transition économique qui ne doit plus êtr un slogan creux." Situation économique difficile certes, mais le président Tebboune affirme de façon ferme et catégorique qu'il "rejette l'idée même de l'endettement extérieur avec le FMI, la Banque mondiale, où même les pays amis. La situation financière de notre pays est certes difficile, mais pas mortelle", fait valoir le Président Tebboune qui profite pour battre en brèche les scénarii catastrophes et autres Cassandres prédisant une faillite économique prochaine du pays. "Nous avons des réserves de change de 57 milliards de dollars, nous tablons sur des revenus pétroliers d'environs 24 milliards de dollars pour l'année 2020, c'est une mauvaise année pétrolière, mais avec un pétrole qui se situe bon an mal an autour de 40 dollars, alors que notre budget est calculé sur un pétrole à 30 dollars en plus de 27 milliards de dollars de l'agriculture, le pari est jouable", croit le chef de l'Etat qui insiste pour dire que "la situation est difficile, mais gérable