En Algérie, la rentrée scolaire aura lieu en deux actes cette année à partir du 21 octobre en raison du contexte sanitaire lié à la pandémie du Coronavirus. En Algérie, la rentrée scolaire aura lieu en deux actes cette année à partir du 21 octobre en raison du contexte sanitaire lié à la pandémie du Coronavirus. Une mesure accueillie avec prudence par les syndicats de l'Education. Ils soulèvent de nombreuses questions en relation notamment avec l'organisation de la rentrée à travers la mise en place de protocoles sanitaires adéquats. En particulier sur l'aspect relatif à la capacité de faire respecter la distanciation physique entre les élèves dans des établissements scolaires en surcharge. "Les enseignants sont prêts. Il s'agit de voir les capacités de mise en oeuvre des protocoles sanitaires. Avons-nous les moyens ? Nous ne disons pas cela parce que nous refusons de reprendre. Mais nous devons reprendre et agir en conséquence", relève le SG du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), Boualem Amoura. "Je veux dire par là qu'il faut arrêter avec cette phobie de la rentrée", ajoute-t-il. Le Satef se dit contre la décision d'une rentrée en deux temps et plaide en faveur d'une reprise scolaire nationale. Reprise en deux actes "Ce qui nous a quelque peu déçus, c'est cette décision de reprise en deux actes : le 21 octobre pour le primaire et le 4 novembre pour les cycles moyen et secondaire", explique M. Amoura. "Nos enfants doivent reprendre à l'échelle nationale la même journée. Nous ne voyons pas vraiment d'utilité à reprendre dans le primaire pour s'arrêter une semaine après pour préparer le vote du 1er novembre (référendum sur la Constitution, ndlr) sachant que le scrutin aura lieu dans les écoles primaires", souligne M. Amoura qualifiant la décision de fixer la rentrée à cette date de "non étudiée". M. Amoura se demande qui va prendre en charge financièrement les masques de protection obligatoire dans les lycées, sachant les limites financières qu'éprouvent les parents. Le coordinateur national du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest),Messaoud Boudiba, s'interroge sur la capacité des écoles à assurer une rentrée conformément aux protocoles sanitaires, à travers la mise en place des moyens humains et matériels. Le syndicaliste met en exergue la question de la surcharge des classes et le nombre limité d'infrastructures scolaires. Il pointe aussi de l'index les établissements scolaires ne disposant même pas du minimum de financements. "Comment va-t-on faire face à cette situation ?", se demande-t-il, précisant que la mise en place des protocoles sanitaires est une mesure incontournable "vu que l'épidémie est encore là". "Nous avons perdu beaucoup de temps" Le syndicaliste déplore que ces questions n'aient pas été posées sur la table des discussions durant la période du confinement pour éviter ce qu'il appelle le fait accompli. M. Boudiba se dit plus inquiet par le défi que constitue la réussite de la rentrée que par l'aspect pédagogique avec le décrochage scolaire des élèves après sept mois d'interruption. Le coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane, est lui aussi d'avis que toutes les questions liées à la rentrée scolaire devaient être discutées en amont. "Il fallait réfléchir à ces questions à l'avance et là c'est au fur et à mesure qu'on discute et qu'on se rencontre. Nous avons perdu beaucoup de temps", regrette M. Meriane qui fait état d'un sentiment "de désarroi" chez l'enseignant. "On est en train de parler de l'enfant et de l'école, et le vecteur principal qui transmet les connaissances, l'enseignant, que va-t-il faire ? Lui aussi doit être informé. A-t-on pensé à lui ?", se demande le syndicaliste Une mesure accueillie avec prudence par les syndicats de l'Education. Ils soulèvent de nombreuses questions en relation notamment avec l'organisation de la rentrée à travers la mise en place de protocoles sanitaires adéquats. En particulier sur l'aspect relatif à la capacité de faire respecter la distanciation physique entre les élèves dans des établissements scolaires en surcharge. "Les enseignants sont prêts. Il s'agit de voir les capacités de mise en oeuvre des protocoles sanitaires. Avons-nous les moyens ? Nous ne disons pas cela parce que nous refusons de reprendre. Mais nous devons reprendre et agir en conséquence", relève le SG du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), Boualem Amoura. "Je veux dire par là qu'il faut arrêter avec cette phobie de la rentrée", ajoute-t-il. Le Satef se dit contre la décision d'une rentrée en deux temps et plaide en faveur d'une reprise scolaire nationale. Reprise en deux actes "Ce qui nous a quelque peu déçus, c'est cette décision de reprise en deux actes : le 21 octobre pour le primaire et le 4 novembre pour les cycles moyen et secondaire", explique M. Amoura. "Nos enfants doivent reprendre à l'échelle nationale la même journée. Nous ne voyons pas vraiment d'utilité à reprendre dans le primaire pour s'arrêter une semaine après pour préparer le vote du 1er novembre (référendum sur la Constitution, ndlr) sachant que le scrutin aura lieu dans les écoles primaires", souligne M. Amoura qualifiant la décision de fixer la rentrée à cette date de "non étudiée". M. Amoura se demande qui va prendre en charge financièrement les masques de protection obligatoire dans les lycées, sachant les limites financières qu'éprouvent les parents. Le coordinateur national du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest),Messaoud Boudiba, s'interroge sur la capacité des écoles à assurer une rentrée conformément aux protocoles sanitaires, à travers la mise en place des moyens humains et matériels. Le syndicaliste met en exergue la question de la surcharge des classes et le nombre limité d'infrastructures scolaires. Il pointe aussi de l'index les établissements scolaires ne disposant même pas du minimum de financements. "Comment va-t-on faire face à cette situation ?", se demande-t-il, précisant que la mise en place des protocoles sanitaires est une mesure incontournable "vu que l'épidémie est encore là". "Nous avons perdu beaucoup de temps" Le syndicaliste déplore que ces questions n'aient pas été posées sur la table des discussions durant la période du confinement pour éviter ce qu'il appelle le fait accompli. M. Boudiba se dit plus inquiet par le défi que constitue la réussite de la rentrée que par l'aspect pédagogique avec le décrochage scolaire des élèves après sept mois d'interruption. Le coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane, est lui aussi d'avis que toutes les questions liées à la rentrée scolaire devaient être discutées en amont. "Il fallait réfléchir à ces questions à l'avance et là c'est au fur et à mesure qu'on discute et qu'on se rencontre. Nous avons perdu beaucoup de temps", regrette M. Meriane qui fait état d'un sentiment "de désarroi" chez l'enseignant. "On est en train de parler de l'enfant et de l'école, et le vecteur principal qui transmet les connaissances, l'enseignant, que va-t-il faire ? Lui aussi doit être informé. A-t-on pensé à lui ?", se demande le syndicaliste