Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le professeur Abderrahmane Benbouzid, a écarté, dimanche à Alger, le retour au confinement pourcertaines wilayas, conséquemment à la hausse des cas de contaminations au coronavirus. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le professeur Abderrahmane Benbouzid, a écarté, dimanche à Alger, le retour au confinement pourcertaines wilayas, conséquemment à la hausse des cas de contaminations au coronavirus. Le ministre a exclu une "2e vague" de l'épidémie et, selon lui, la situation est "tout à fait admissible". "Nous n'allons pas décider de reconfiner à nouveau. Avec plus de 200 cas, nous sommes toujours dans une situation tout à fait admissible pour les épidémiologistes. Nous n'en sommes pas à des milliers de cas avec des foyers très denses et graves !", a affirmé le ministre sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio nationale.Si l'évolution de la situation n'a pas atteint un stade de "dangerosité, rien n'est, toutefois, écarté si un foyer éclot et qu'il y a risque de diffusion", a-t-il tempéré, considérant que "le bon sens exigerait alors de revenir à un durcissement du confinement dans les régions les plus infectées". Le professeur Benbouzid a, en outre, estimé que la hausse des contaminations enregistrée ces derniers jours ne signifie pas qu'"il y aura une seconde vague" de l'épidémie. "C'est trop tôt pour l'affirmer, la courbe est en train d'évoluer en dents de scie, et c'est cela les courbes des épidémies !", a-t-il explicité. Tout en se félicitant de "la tendance baissière et des chiffres satisfaisants" constatés récemment, l'hôte de la radio a insisté sur l'importance de "préserver cet acquis qui a fait de l'Algérie l'un des pays ayant réussi à maintenir cet état",conviant, néanmoins, la population à "la prudence" en s'en tenant aux mesures barrières, "en particulier le port du masque". Interpellé sur les conséquences de la reprise prochaine des cours scolaires et de la réouverture des mosquées, le ministre estime qu'il "faut bien reprendre et cohabiter avec ce virus, tout en maintenant la garde", notant que la longue période de confinement a "affecté psychologiquement les enfants qui ont même perdu les réflexes d'écoliers", insistant, toutefois, sur "le respect du protocole sanitaire dans les établissements scolaires". Le professeur Benbouzid a également assuré de la "reprise en main de la situation", s'agissant de la sensibilisation contre les dangers de la Covid-19, faisant état d'un "Médiaplanning" impliquant l'ensemble des secteurs concernés par la question, à l'instar de celui des Affaires religieuses pour ce qui a trait à l'encadrement sanitaire de la prière du vendredi. Et d'ajouter : "En Algérie, nous dépistons suffisamment et, contrairement au début de la pandémie, ne viennent généralement aux hôpitaux que les malades présentant une symptomatologie et n'y sont hospitalisés que ceux présentant des risques d'aggravation". Le professeur Benbouzid a tenu, enfin, à mettre en garde la population quant à des "conditions favorables" à la propagation du virus avec l'entame de la saison automnale et l'arrivée du froid. De même que le risque de "confusion" avec la grippe saisonnière, en perspective de laquelle "tout est prêt pour le lancement de la campagne de vaccination", a-t-il assuré. Le ministre a exclu une "2e vague" de l'épidémie et, selon lui, la situation est "tout à fait admissible". "Nous n'allons pas décider de reconfiner à nouveau. Avec plus de 200 cas, nous sommes toujours dans une situation tout à fait admissible pour les épidémiologistes. Nous n'en sommes pas à des milliers de cas avec des foyers très denses et graves !", a affirmé le ministre sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio nationale.Si l'évolution de la situation n'a pas atteint un stade de "dangerosité, rien n'est, toutefois, écarté si un foyer éclot et qu'il y a risque de diffusion", a-t-il tempéré, considérant que "le bon sens exigerait alors de revenir à un durcissement du confinement dans les régions les plus infectées". Le professeur Benbouzid a, en outre, estimé que la hausse des contaminations enregistrée ces derniers jours ne signifie pas qu'"il y aura une seconde vague" de l'épidémie. "C'est trop tôt pour l'affirmer, la courbe est en train d'évoluer en dents de scie, et c'est cela les courbes des épidémies !", a-t-il explicité. Tout en se félicitant de "la tendance baissière et des chiffres satisfaisants" constatés récemment, l'hôte de la radio a insisté sur l'importance de "préserver cet acquis qui a fait de l'Algérie l'un des pays ayant réussi à maintenir cet état",conviant, néanmoins, la population à "la prudence" en s'en tenant aux mesures barrières, "en particulier le port du masque". Interpellé sur les conséquences de la reprise prochaine des cours scolaires et de la réouverture des mosquées, le ministre estime qu'il "faut bien reprendre et cohabiter avec ce virus, tout en maintenant la garde", notant que la longue période de confinement a "affecté psychologiquement les enfants qui ont même perdu les réflexes d'écoliers", insistant, toutefois, sur "le respect du protocole sanitaire dans les établissements scolaires". Le professeur Benbouzid a également assuré de la "reprise en main de la situation", s'agissant de la sensibilisation contre les dangers de la Covid-19, faisant état d'un "Médiaplanning" impliquant l'ensemble des secteurs concernés par la question, à l'instar de celui des Affaires religieuses pour ce qui a trait à l'encadrement sanitaire de la prière du vendredi. Et d'ajouter : "En Algérie, nous dépistons suffisamment et, contrairement au début de la pandémie, ne viennent généralement aux hôpitaux que les malades présentant une symptomatologie et n'y sont hospitalisés que ceux présentant des risques d'aggravation". Le professeur Benbouzid a tenu, enfin, à mettre en garde la population quant à des "conditions favorables" à la propagation du virus avec l'entame de la saison automnale et l'arrivée du froid. De même que le risque de "confusion" avec la grippe saisonnière, en perspective de laquelle "tout est prêt pour le lancement de la campagne de vaccination", a-t-il assuré.