Décidemment, le Maroc est un pays incorrigible. Sa diplomatie vient en effet de se distinguer une fois encore et la raison est, comme d'habitude, l'affaire du Sahara occidental. Décidemment, le Maroc est un pays incorrigible. Sa diplomatie vient en effet de se distinguer une fois encore et la raison est, comme d'habitude, l'affaire du Sahara occidental. Le Makhzen n'hésite pas à provoquer des crises diplomatique avec nombre de pays dès lors qu'il est question de cette affaire de décolonisation. Cette foisci c'est avec la République d'Allemagne que le torchon est en train de brûler. Le Maroc a annoncé jeudi dernier le rappel de son ambassadeur à Berlin pour consultation, en dénonçant dans un communiqué officiel les "actes hostiles" de l'Allemagne, notamment sur le dossier du Sahara occidental. "La République Fédérale d'Allemagne a multiplié les actes hostiles et les actions attentatoires à l'égard des intérêts supérieurs du royaume", affirme le communiqué publié par le ministère marocain des Affaires étrangères. Le texte dénonce notamment l'"activisme antagonique" de Berlin après la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Et la diplomatie marocaine d'ajouter : "L'Allemagne s'est démarquée par une attitude négative sur la question du Sahara marocain. Cette position hostile, à la suite de la proclamation par la présidence américaine reconnaissant la souveraineté du Maroc sur son Sahara, est un acte grave qui demeure jusqu'à présent inexpliqué". A croire que cette reconnaissance par l'ancienne administration américaine ; qui n'a pas encore été confirmée par le nouveau locataire de la Maison Blanche, est suffisante pour que tous les pays s'alignent sur la position du Maroc relativ à sa prétendue souveraineté sur le territoire du Sahara occidental. C'est dire le non-sens dans lequel est en train de s'embourber la diplomatie marocaine qui s'en prend maintenant à des pays disposant d'une aura et d'un espace de choix dans le concert des nations alors que la question du Sahara occidental relève des compétences de l'Onu puisque c'est une question de décolonisation. Le ministère marocain des Affaires étrangères dénonce aussi "l'acharnement continu de l'Allemagne à combattre le rôle régional du Maroc, notamment sur le dossier libyen". Rabat n'avait pas été invité à participer aux négociations sur l'avenir de la Libye menées à Berlin en janvier 2020. Cette rencontre, pour rap el, a vu la participation du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Il faut dire que depuis sa normalisation avec Israël, le royaume du Maroc est passé à l'offensive en vue de marquer davantage de points sur le dossier sahraoui en espérant rallier à sa cause un maximum de pays. En cela il compte intégralement sur le soutien du puissant lobby sioniste, très actif notamment aux Etats-Unis. D'ailleurs le chef de la diplomatie marocaine, Nacer Bourita, vient de s'attaquer à l'Iran à partir d'une tribune affiliée à l'AIpAc. Bourita, qui s'appréte a participer à une conférence de ce puissant lobby, veut plaire à Israël qui est en guerre avec l'Iran. D'où les accusations du Makhzen contre l'Iran selon lesquelles ce pays menacerait sa souveraineté nationale en soutenant le front Polisario. Des accusations "sans fondements" selon Téhéran. On voit bien que le Maroc, qui n'arrive pas à imposer sa vison dans le dossier sahraoui, donne l'impression de perdre son sang-froid en se donnant en spectacle devant la communauté internationale. Le Makhzen n'hésite pas à provoquer des crises diplomatique avec nombre de pays dès lors qu'il est question de cette affaire de décolonisation. Cette foisci c'est avec la République d'Allemagne que le torchon est en train de brûler. Le Maroc a annoncé jeudi dernier le rappel de son ambassadeur à Berlin pour consultation, en dénonçant dans un communiqué officiel les "actes hostiles" de l'Allemagne, notamment sur le dossier du Sahara occidental. "La République Fédérale d'Allemagne a multiplié les actes hostiles et les actions attentatoires à l'égard des intérêts supérieurs du royaume", affirme le communiqué publié par le ministère marocain des Affaires étrangères. Le texte dénonce notamment l'"activisme antagonique" de Berlin après la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Et la diplomatie marocaine d'ajouter : "L'Allemagne s'est démarquée par une attitude négative sur la question du Sahara marocain. Cette position hostile, à la suite de la proclamation par la présidence américaine reconnaissant la souveraineté du Maroc sur son Sahara, est un acte grave qui demeure jusqu'à présent inexpliqué". A croire que cette reconnaissance par l'ancienne administration américaine ; qui n'a pas encore été confirmée par le nouveau locataire de la Maison Blanche, est suffisante pour que tous les pays s'alignent sur la position du Maroc relativ à sa prétendue souveraineté sur le territoire du Sahara occidental. C'est dire le non-sens dans lequel est en train de s'embourber la diplomatie marocaine qui s'en prend maintenant à des pays disposant d'une aura et d'un espace de choix dans le concert des nations alors que la question du Sahara occidental relève des compétences de l'Onu puisque c'est une question de décolonisation. Le ministère marocain des Affaires étrangères dénonce aussi "l'acharnement continu de l'Allemagne à combattre le rôle régional du Maroc, notamment sur le dossier libyen". Rabat n'avait pas été invité à participer aux négociations sur l'avenir de la Libye menées à Berlin en janvier 2020. Cette rencontre, pour rap el, a vu la participation du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Il faut dire que depuis sa normalisation avec Israël, le royaume du Maroc est passé à l'offensive en vue de marquer davantage de points sur le dossier sahraoui en espérant rallier à sa cause un maximum de pays. En cela il compte intégralement sur le soutien du puissant lobby sioniste, très actif notamment aux Etats-Unis. D'ailleurs le chef de la diplomatie marocaine, Nacer Bourita, vient de s'attaquer à l'Iran à partir d'une tribune affiliée à l'AIpAc. Bourita, qui s'appréte a participer à une conférence de ce puissant lobby, veut plaire à Israël qui est en guerre avec l'Iran. D'où les accusations du Makhzen contre l'Iran selon lesquelles ce pays menacerait sa souveraineté nationale en soutenant le front Polisario. Des accusations "sans fondements" selon Téhéran. On voit bien que le Maroc, qui n'arrive pas à imposer sa vison dans le dossier sahraoui, donne l'impression de perdre son sang-froid en se donnant en spectacle devant la communauté internationale.