L'Association marocaine des droits humains (AMDH) a appelé, à une intervention urgente pour sauver la vie du journaliste marocain, Souleiman Raissouni, en grève de la faim depuis plus de deux mois, plaidant pour sa poursuite en état de liberté et son droit à un procès équitable. L'Association marocaine des droits humains (AMDH) a appelé, à une intervention urgente pour sauver la vie du journaliste marocain, Souleiman Raissouni, en grève de la faim depuis plus de deux mois, plaidant pour sa poursuite en état de liberté et son droit à un procès équitable. Dans une lettre adressée lundi au chef du gouvernement marocain, Saâd-Eddine El Othmani, l'association a exprimé sa "grande préoccupation et sa profonde inquiétude" face à la situation dangereuse dans laquelle se trouve le détenu d'opinion, Souleiman Raissouni qui est en grève de la faim illimité depuis plus de 60 jours pour protester contre sa détention arbitraire depuis plus d'un an. Mardi dernier, la cour d'appel de Casablanca avait de nouveau rejeté la demande de la défense de Raissouni de lui accorder une mise en liberté provisoire alors que le procès de cet ancien journaliste du quotidien Akhbar Al Yaoum a été reporté au 10 juin prochain. L'Association marocaine des droits humains a déploré le fait que l'arrestation de Raissouni était fondée sur de simples "soupçons en l'absence de tout acte en flagrant délit et de toute preuve matérielle tangible ou de forte présomption ainsi que sur le non-respect du principe de présomption d'innocence et de l'égalité devant la justice". Dans sa missive adressée également au ministre d'Etat chargé des droits de l'Homme et à la présidente du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), l'AMDH a mis en garde contre la situation de Raissouni et ses "répercussions" désastreuses sur sa santé et son intégrité physique. Elle a appelé les autorités marocaines à intervenir d'urgence "afin de sauver la vie" de Souleiman Raissouni, assurant son droit légitime et inaliénable à la pleine jouissance de son droit à travers un procès équitable dans lequel toutes les parties sont égales. L'AMDH a, également, appelé à mettre un terme aux abus auxquels il est confronté, notamment en ce qui concerne "le refus de le poursuivre en état de liberté, malgré les demandes de libérations répétées formulées par sa défense". L'association marocaine a, en outre, appelé à une intervention urgente "conformément aux exigences juridiques portant sur l'obligation de porter secours à une personne en danger pour éviter les conséquences de la grève de la faim menée par Raissouni (...)". A cet effet, l'AMDH a souligné la nécessité "d'engager un dialogue avec le journaliste pour se pencher sur ses demandes justes et légitimes conformément aux obligations nationales et internationales du Maroc dans le domaine du respect du droit de l'Homme et la garantie du droit à la justice". Le 8 avril dernier, le journaliste marocain, Souleiman Raissouni, avait entamé une grève de la faim ouverte pour protester contre sa détention arbitraire depuis le 22 mai 2020. Poursuivi pour "attentat à la pudeur avec violence et séquestration", le procès du journaliste marocain a été reporté plusieurs fois. Ses avocats ont toujours clamé son innocence et ses soutiens dénoncent un "procès politique", lié à ses articles souvent trè critiques à l'égard des services de sécurité et du régime. Les différentes demandes de liberté provisoires formulées par ses avocats ont été rejetées par la justice marocaine qui a décidé de le maintenir en détention malgré l'absence de preuves et les garanties qu'il présente. Dans une lettre adressée lundi au chef du gouvernement marocain, Saâd-Eddine El Othmani, l'association a exprimé sa "grande préoccupation et sa profonde inquiétude" face à la situation dangereuse dans laquelle se trouve le détenu d'opinion, Souleiman Raissouni qui est en grève de la faim illimité depuis plus de 60 jours pour protester contre sa détention arbitraire depuis plus d'un an. Mardi dernier, la cour d'appel de Casablanca avait de nouveau rejeté la demande de la défense de Raissouni de lui accorder une mise en liberté provisoire alors que le procès de cet ancien journaliste du quotidien Akhbar Al Yaoum a été reporté au 10 juin prochain. L'Association marocaine des droits humains a déploré le fait que l'arrestation de Raissouni était fondée sur de simples "soupçons en l'absence de tout acte en flagrant délit et de toute preuve matérielle tangible ou de forte présomption ainsi que sur le non-respect du principe de présomption d'innocence et de l'égalité devant la justice". Dans sa missive adressée également au ministre d'Etat chargé des droits de l'Homme et à la présidente du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), l'AMDH a mis en garde contre la situation de Raissouni et ses "répercussions" désastreuses sur sa santé et son intégrité physique. Elle a appelé les autorités marocaines à intervenir d'urgence "afin de sauver la vie" de Souleiman Raissouni, assurant son droit légitime et inaliénable à la pleine jouissance de son droit à travers un procès équitable dans lequel toutes les parties sont égales. L'AMDH a, également, appelé à mettre un terme aux abus auxquels il est confronté, notamment en ce qui concerne "le refus de le poursuivre en état de liberté, malgré les demandes de libérations répétées formulées par sa défense". L'association marocaine a, en outre, appelé à une intervention urgente "conformément aux exigences juridiques portant sur l'obligation de porter secours à une personne en danger pour éviter les conséquences de la grève de la faim menée par Raissouni (...)". A cet effet, l'AMDH a souligné la nécessité "d'engager un dialogue avec le journaliste pour se pencher sur ses demandes justes et légitimes conformément aux obligations nationales et internationales du Maroc dans le domaine du respect du droit de l'Homme et la garantie du droit à la justice". Le 8 avril dernier, le journaliste marocain, Souleiman Raissouni, avait entamé une grève de la faim ouverte pour protester contre sa détention arbitraire depuis le 22 mai 2020. Poursuivi pour "attentat à la pudeur avec violence et séquestration", le procès du journaliste marocain a été reporté plusieurs fois. Ses avocats ont toujours clamé son innocence et ses soutiens dénoncent un "procès politique", lié à ses articles souvent trè critiques à l'égard des services de sécurité et du régime. Les différentes demandes de liberté provisoires formulées par ses avocats ont été rejetées par la justice marocaine qui a décidé de le maintenir en détention malgré l'absence de preuves et les garanties qu'il présente.