Le jour "J" est finalement arrivé. Hier samedi 12 juin des Algériens sont allés voter alors que d'autres ont, comme attendu, boudé les urnes. Un des enjeux majeurs de cette élection législative anticipée porte sur le taux de participation même si d'aucuns estiment que cela n'est pas si important outre mesure. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en fait partie. Le jour "J" est finalement arrivé. Hier samedi 12 juin des Algériens sont allés voter alors que d'autres ont, comme attendu, boudé les urnes. Un des enjeux majeurs de cette élection législative anticipée porte sur le taux de participation même si d'aucuns estiment que cela n'est pas si important outre mesure. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en fait partie. D'ailleurs il a exprimé ce sentiment à plusieurs reprises. "Quel que soit le taux de participation aux élections, nous exigeons qu'elles soient intègres, transparentes et fassent ressortir celui qui mérite la confiance du peuple", a-t-il déclaré il y a quelques semaines. Hier il est revenu à la charge en abondant dans le même sens. "Peu importe le taux de participation, mais ce qui compte c'est la légitimité des personnes élues par l'urne" a tenu à indiquer hier le Président Tebboune en marge de l'accomplissement de son devoir électoral. Le Président, soulignant qu'il a "constaté une participation massive des jeunes et des femmes aux élections". "Généralement et à travers le monde les élections législatives ne connaissent pas une forte participation" a-t-il ajouté comme pour minimiser la portée symbolique du taux de participation. Ce dernier constitue un enjeu majeur dans la bataille qui oppose ceux ayant décidé de participer à ce rendez-vous électoral et ceux ayant décidé le contraire en optant pour le boycott du scrutin ou pour la non-participation. Mais malgré les déclarations le taux de participation reste un facteur politique déterminant qui a une importance capitale. Hier les premières appréciations fournies par le président de l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie) sont, de son point de vue, franchement positives. Mohamed Charfi a donné les premiers chiffres relatifs aux élections législatives y compris le taux de participation enregistré à 10h. Selon lui, 889.658 électeurs ont accompli leur devoir pour un taux de participation national qui a atteint 3,78 %. Une autre question était à l'origine de moult appréhensions et inquiétudes. Il s'agit du déroulement du scrutin dans la région de Kabylie. Apparemment les choses se passent plutôt bien comme l'ont soutenu certains candidats et le représentant de l'Anie dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Le candidat indépendant dans la liste "Tigheri n Ugdud" (l'Appel du peuple) dans la wilaya de Tizi-Ouzou pour les élections législatives, Boualem Diaf, que le scrutin se déroule dans le calme et la démocratie. "Je suis à Tizi-Ghenif et je peux vous confirmer que les élections se déroulent dans un climat apaisé au niveau de tous les centres de vote relevant de notre daïra", a déclaré le candidat indépendant Boualem Diaf dans une déclaration à un site d'information. Il est vrai cependant que quelques échauffourées ont opposés, comme à Haizer dans la wilaya de Bouira, les forces de l'ordre aux manifestants qui rejettent cette élection. En tout cas cela semble totalement différent de ce qui s'est passé lors des précédents scrutins ou un forcing a été fait par les opposants pour empêcher par la force le déroulement du scrutin comme cela a été notamment le cas lors de la présidentielle du 12 juin. Maintenant que l'élection a eu lieu, place à l'attente des résultats et des conséquences qui en découlent. Quel APN sortira des urnes ? quel type de gouvernement aura le pays ? Ce sont là des questions qui taraudent l'esprit des observateurs qui auront la réponse à ces interrogations dans quelques jours. D'ailleurs il a exprimé ce sentiment à plusieurs reprises. "Quel que soit le taux de participation aux élections, nous exigeons qu'elles soient intègres, transparentes et fassent ressortir celui qui mérite la confiance du peuple", a-t-il déclaré il y a quelques semaines. Hier il est revenu à la charge en abondant dans le même sens. "Peu importe le taux de participation, mais ce qui compte c'est la légitimité des personnes élues par l'urne" a tenu à indiquer hier le Président Tebboune en marge de l'accomplissement de son devoir électoral. Le Président, soulignant qu'il a "constaté une participation massive des jeunes et des femmes aux élections". "Généralement et à travers le monde les élections législatives ne connaissent pas une forte participation" a-t-il ajouté comme pour minimiser la portée symbolique du taux de participation. Ce dernier constitue un enjeu majeur dans la bataille qui oppose ceux ayant décidé de participer à ce rendez-vous électoral et ceux ayant décidé le contraire en optant pour le boycott du scrutin ou pour la non-participation. Mais malgré les déclarations le taux de participation reste un facteur politique déterminant qui a une importance capitale. Hier les premières appréciations fournies par le président de l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie) sont, de son point de vue, franchement positives. Mohamed Charfi a donné les premiers chiffres relatifs aux élections législatives y compris le taux de participation enregistré à 10h. Selon lui, 889.658 électeurs ont accompli leur devoir pour un taux de participation national qui a atteint 3,78 %. Une autre question était à l'origine de moult appréhensions et inquiétudes. Il s'agit du déroulement du scrutin dans la région de Kabylie. Apparemment les choses se passent plutôt bien comme l'ont soutenu certains candidats et le représentant de l'Anie dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Le candidat indépendant dans la liste "Tigheri n Ugdud" (l'Appel du peuple) dans la wilaya de Tizi-Ouzou pour les élections législatives, Boualem Diaf, que le scrutin se déroule dans le calme et la démocratie. "Je suis à Tizi-Ghenif et je peux vous confirmer que les élections se déroulent dans un climat apaisé au niveau de tous les centres de vote relevant de notre daïra", a déclaré le candidat indépendant Boualem Diaf dans une déclaration à un site d'information. Il est vrai cependant que quelques échauffourées ont opposés, comme à Haizer dans la wilaya de Bouira, les forces de l'ordre aux manifestants qui rejettent cette élection. En tout cas cela semble totalement différent de ce qui s'est passé lors des précédents scrutins ou un forcing a été fait par les opposants pour empêcher par la force le déroulement du scrutin comme cela a été notamment le cas lors de la présidentielle du 12 juin. Maintenant que l'élection a eu lieu, place à l'attente des résultats et des conséquences qui en découlent. Quel APN sortira des urnes ? quel type de gouvernement aura le pays ? Ce sont là des questions qui taraudent l'esprit des observateurs qui auront la réponse à ces interrogations dans quelques jours.