À la faveur de l'élection législative anticipées du 12 juin, d'aucuns s'interrogent sur les prochaines alliances au sein de la nouvelle Assemblée populaire nationale (APN). Des alliances pour former tout d'abord le nouveau gouvernement. À la faveur de l'élection législative anticipées du 12 juin, d'aucuns s'interrogent sur les prochaines alliances au sein de la nouvelle Assemblée populaire nationale (APN). Des alliances pour former tout d'abord le nouveau gouvernement. Dans l'attente des résultats définitifs, qui doivent être proclamés vers la fin de la semaine en cours par le Conseil constitutionnel, des tractations semblent avoir déjà été lancées à l'APN pour, notamment, former une majorité présidentielle qui sera le socle politique sur lequel reposera le prochain gouvernement dont tout porte à croire qu'il sera dirigé par un Premier ministre et non par un chef de gouvernement. L'opposition n'ayant pas remporté cette élection législative ne pourra pas, par voie de conséquence, prétendre diriger le prochain gouvernement. Aussi ce sont les partis qui n'ont eu de cesse de proclame leur soutien au programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui auront cet insigne honneur de former le gouvernement après, sans doute aucun, avoir contracté des alliances. Le FLN, le RND, le Front El Moustakbal et les indépendants disposent de la majorité absolue à l'APN. À ces parties l'on pourra ajouter le mouvement El Bina dont le président, Abdelkader Bengrina, a déclaré à plusieurs reprises qu'il soutient le programme présidentiel. Reste enfin le MSP arrivé en troisième position derrière le FLN et les indépendants. Abderrezak Makri, son président, s'est dit favorable à un gouvernement d'entente nationale. Il s'est dit prêt à rejoindre le prochain gouvernement mais n'a pas manqué de poser quelques conditions préalables. Une autre question, non moins importante, taraude l'esprit des observateurs. Il s'agit du nom du futur président de l'Assemblée. Lors des précédentes législatures le nom du président de l'APN était connu à l'avance. Le pouvoir choisissait une grosse pointure pour ce poste. Ce n'est désormais plus le cas avec cette nouvelle Assemblée. Selon certains observateurs les données politiques ont tellement changé que cela n'est plus possible. Avec cette Assemblée, qui intervient après le Hirak, la volonté était de changer le personnel politique pour épouser l'air du temps. La nouvelle loi organique portant régime électoral a fait le reste puisque, de par une de ses dispositions elle a éliminé automatiquement tout député ayant déjà fait deux mandats à l'APN. C'est dire que le renouvellement des figures politiques à l'APN est déjà une donne assez palpable avec, notamment, l'arrivée d'une multitude de jeunes députés. C'est dire combien il est difficile pour les analystes de pronostiquer un quelconque nom pour succéder à Slimane Chenine. Ce dernier a, pour rappel, présidé l'APN du mois de juillet 2019 jusqu'à la dissolution de l'Assemblée par le Président Tebboun au mois de février dernier. Slimane Chenine, un islamiste issue de l'alliance Nahda - El Bina - FJD, a été élu contre toute attente alors que ce conglomérat de partis islamistes n'avait pas la majorité à l'APN. Un islamiste va-t-il succéder à Slimane Chenine ? Selon certains cela reste possible et entrerait dans le cadre des alliances pour dessiner la prochaine période. Ces mêmes observateurs écartent la piste d'un président issue du FLN, le parti sorti victorieux de cette législative anticipée car ce dernier dispose déjà d'un cadre en la personne de Salah Goudjil, à la tête du Conseil de la nation. Il se pourrait aussi que le prochain président soit choisi parmi le groupe des indépendants qui, avec 78 députés, sont arrivés en deuxième position derrière le FLN qui a obtenu 105 sièges. En tout cas ce sont là des hypothèses qui restent à confirmer. La réponse sera connue lorsque sera installée la nouvelle APN. Dans l'attente des résultats définitifs, qui doivent être proclamés vers la fin de la semaine en cours par le Conseil constitutionnel, des tractations semblent avoir déjà été lancées à l'APN pour, notamment, former une majorité présidentielle qui sera le socle politique sur lequel reposera le prochain gouvernement dont tout porte à croire qu'il sera dirigé par un Premier ministre et non par un chef de gouvernement. L'opposition n'ayant pas remporté cette élection législative ne pourra pas, par voie de conséquence, prétendre diriger le prochain gouvernement. Aussi ce sont les partis qui n'ont eu de cesse de proclame leur soutien au programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui auront cet insigne honneur de former le gouvernement après, sans doute aucun, avoir contracté des alliances. Le FLN, le RND, le Front El Moustakbal et les indépendants disposent de la majorité absolue à l'APN. À ces parties l'on pourra ajouter le mouvement El Bina dont le président, Abdelkader Bengrina, a déclaré à plusieurs reprises qu'il soutient le programme présidentiel. Reste enfin le MSP arrivé en troisième position derrière le FLN et les indépendants. Abderrezak Makri, son président, s'est dit favorable à un gouvernement d'entente nationale. Il s'est dit prêt à rejoindre le prochain gouvernement mais n'a pas manqué de poser quelques conditions préalables. Une autre question, non moins importante, taraude l'esprit des observateurs. Il s'agit du nom du futur président de l'Assemblée. Lors des précédentes législatures le nom du président de l'APN était connu à l'avance. Le pouvoir choisissait une grosse pointure pour ce poste. Ce n'est désormais plus le cas avec cette nouvelle Assemblée. Selon certains observateurs les données politiques ont tellement changé que cela n'est plus possible. Avec cette Assemblée, qui intervient après le Hirak, la volonté était de changer le personnel politique pour épouser l'air du temps. La nouvelle loi organique portant régime électoral a fait le reste puisque, de par une de ses dispositions elle a éliminé automatiquement tout député ayant déjà fait deux mandats à l'APN. C'est dire que le renouvellement des figures politiques à l'APN est déjà une donne assez palpable avec, notamment, l'arrivée d'une multitude de jeunes députés. C'est dire combien il est difficile pour les analystes de pronostiquer un quelconque nom pour succéder à Slimane Chenine. Ce dernier a, pour rappel, présidé l'APN du mois de juillet 2019 jusqu'à la dissolution de l'Assemblée par le Président Tebboun au mois de février dernier. Slimane Chenine, un islamiste issue de l'alliance Nahda - El Bina - FJD, a été élu contre toute attente alors que ce conglomérat de partis islamistes n'avait pas la majorité à l'APN. Un islamiste va-t-il succéder à Slimane Chenine ? Selon certains cela reste possible et entrerait dans le cadre des alliances pour dessiner la prochaine période. Ces mêmes observateurs écartent la piste d'un président issue du FLN, le parti sorti victorieux de cette législative anticipée car ce dernier dispose déjà d'un cadre en la personne de Salah Goudjil, à la tête du Conseil de la nation. Il se pourrait aussi que le prochain président soit choisi parmi le groupe des indépendants qui, avec 78 députés, sont arrivés en deuxième position derrière le FLN qui a obtenu 105 sièges. En tout cas ce sont là des hypothèses qui restent à confirmer. La réponse sera connue lorsque sera installée la nouvelle APN.