Lancée début janvier, puis relancée et élargie récemment, la campagne de vaccination contre l'épidémie du coronavirus en Algérie semble ne pas avoir l'adhésion adéquate de la part de la population. Lancée début janvier, puis relancée et élargie récemment, la campagne de vaccination contre l'épidémie du coronavirus en Algérie semble ne pas avoir l'adhésion adéquate de la part de la population. Le seul "moyen de sortir de cette crise épidémiologique est d'accélérer la vaccination", a averti hier le directeur général de l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA), Faouzi Derrar, regrettant le fait "s'il n'y a pas adhésion de la population la donne va en s'aggravant et le danger planera pour tous et pour longtemps". Et c'est ce qui complique, selon lui, la situation en Algérie d'emblée difficile avec l'apparition de variants rapides, très virulents et de plus en plus résistants aux vaccins. Selon l'Invité de la rédaction de la chaîn 3 de la Radio algérienne, après une période de stabilité en Algérie, on assiste à un nouveau départ de la courbe d'incidence des contaminations qui augure de la détérioration de la situation notamment avec l'apparition des mutants Alpha, Detlta, Delta+, Gamma, etc. Il y a une dynamique virale, explique-t-il, qui "s'est installée partout dans le monde bien avant la vaccination, cette dynamique a généré des virus qui ont des avantages avérés sur la souche mère, la souche de Yuan". Ces mutations qui ont induit ces variations entamées, qui par la suite, l'OMS "a regardé la classification pour focaliser les efforts sur des variants spécifiques qui représentaient un danger pour la planète", dit-il. "A partir de là nous avons des variants préoccupants sous surveillance et des variants d'intérêt", fait savoir M. Derrar. Les préoccupants, soulignera-t-il, "sont les variants qui posent beaucoup de problèmes en terme de transmissibilité, de sévérité et en terme d'échec des tests de diagnostic et d'échec en réponse vaccinale". Pour éviter le virus Delta, suggère le spécialiste, il faut que la vaccination puisse s'effectuer partout, en même temps et à un niveau très élevé. "Le souci est que l'on ne sait pas à quel niveau il faut vacciner pour stopper la circulation du virus Covid-19", s'interroge l'orateur, ajoutant qu'on ne sait pas si ce niveau de vaccination à atteindre est de 90 %, 95 % ou 100 %, les études sont là et on verra plus tard ce qu'elles vont donner, mais ce que l'on sait actuellement est que même dans des pays où la vaccination est à 50-60 %, il y a apparition d'un variant qui peut, à n'importe quel moment, faire ressurgir l'épidémie de nouveau. Y a-t-il retard dans la vaccination ? A la question de savoir où en est-on actuellement, le DG de l'IPA ne va pas par mille chemins pour espérer mieux. "On a commencé c'est déjà un acquis", dit-il mais à 3 millions de doses il laisse entendre un malaise déplorant toutefois le fait que malgré l'élargissement de la vaccination dans les espaces publics et sous les chapiteaux, on constate toujours une réticence de la part des Algériens. Et cela inquiète beaucoup, avise-t-il tout en affirmant que "la sortie du tunnel passe par une vaccination massive". Preuve en est, la Grande Bretagne, envahie par le virus Delta, a basculé pratiquement dans une grande inquiétude et a même poussé le gouvernement britannique à différer les mesures de confinement de plusieurs semaines ce qui dénote de la gravité de la situation. AstraZeneka ou Spoutnik ? Qu'est-ce qui justifie cette résistance à la vaccination ? M. Derrar évoque ce malaise des gens quant à une éventuelle dangerosité d'un tel vaccin par rapport à un autre et de s'interroger sur l'après vaccination. Bref, il réplique par "l'essentiel est que cette vaccination est là pour sauver des vies". Chaque jour on "enregistre des morts à travers le monde et cette mortalité ne peutêtre vaincue, selon l'OMS que par un retour à l'acte préventif primaire qui a aidé à éradiquer des maladies par la vaccination", a-t-il rappelé et de conseiller d'aller vers des campagnes de sensibilisation "agressives" partout : dans les usines, dans les écoles, les universités, les administrations, etc. Faut-il rendre obligatoire la vaccination ? Le débat est "lancé d'ores et déjà dans certains pays pour rendre la vaccination obligatoire", fait-il savoir avant de tempérer "on s'y achemine, de toute façon, progressivement avec l'exigence du pass-vaccinal (ou passeport vaccinal) à l'échelle internationale". Même si la situation pandémique l'exige, le professeur Derrar suggère qu'il ne faut pas brusquer les gens, il faut que ces derniers adhèrent convaincus plutôt. "Cette adhésion va amener des taux satisfaisants de vaccinés", assure-t-il appelant à élargir et multiplier les campagnes de sensibilisation pour rappeler aux gens que si l'on veut baisser la tension sur les hôpitaux, baisser le taux de mortalité il va falloir adhérer à l'acte préventif primaire qu'est la vaccination. "Cet acte a prouvé ses effets à travers des siècles", souligne le DG de l'IPA rappelant qu'il avait fait survivre des générations menacées par des maladies gravement mortelles dans le monde. Le seul "moyen de sortir de cette crise épidémiologique est d'accélérer la vaccination", a averti hier le directeur général de l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA), Faouzi Derrar, regrettant le fait "s'il n'y a pas adhésion de la population la donne va en s'aggravant et le danger planera pour tous et pour longtemps". Et c'est ce qui complique, selon lui, la situation en Algérie d'emblée difficile avec l'apparition de variants rapides, très virulents et de plus en plus résistants aux vaccins. Selon l'Invité de la rédaction de la chaîn 3 de la Radio algérienne, après une période de stabilité en Algérie, on assiste à un nouveau départ de la courbe d'incidence des contaminations qui augure de la détérioration de la situation notamment avec l'apparition des mutants Alpha, Detlta, Delta+, Gamma, etc. Il y a une dynamique virale, explique-t-il, qui "s'est installée partout dans le monde bien avant la vaccination, cette dynamique a généré des virus qui ont des avantages avérés sur la souche mère, la souche de Yuan". Ces mutations qui ont induit ces variations entamées, qui par la suite, l'OMS "a regardé la classification pour focaliser les efforts sur des variants spécifiques qui représentaient un danger pour la planète", dit-il. "A partir de là nous avons des variants préoccupants sous surveillance et des variants d'intérêt", fait savoir M. Derrar. Les préoccupants, soulignera-t-il, "sont les variants qui posent beaucoup de problèmes en terme de transmissibilité, de sévérité et en terme d'échec des tests de diagnostic et d'échec en réponse vaccinale". Pour éviter le virus Delta, suggère le spécialiste, il faut que la vaccination puisse s'effectuer partout, en même temps et à un niveau très élevé. "Le souci est que l'on ne sait pas à quel niveau il faut vacciner pour stopper la circulation du virus Covid-19", s'interroge l'orateur, ajoutant qu'on ne sait pas si ce niveau de vaccination à atteindre est de 90 %, 95 % ou 100 %, les études sont là et on verra plus tard ce qu'elles vont donner, mais ce que l'on sait actuellement est que même dans des pays où la vaccination est à 50-60 %, il y a apparition d'un variant qui peut, à n'importe quel moment, faire ressurgir l'épidémie de nouveau. Y a-t-il retard dans la vaccination ? A la question de savoir où en est-on actuellement, le DG de l'IPA ne va pas par mille chemins pour espérer mieux. "On a commencé c'est déjà un acquis", dit-il mais à 3 millions de doses il laisse entendre un malaise déplorant toutefois le fait que malgré l'élargissement de la vaccination dans les espaces publics et sous les chapiteaux, on constate toujours une réticence de la part des Algériens. Et cela inquiète beaucoup, avise-t-il tout en affirmant que "la sortie du tunnel passe par une vaccination massive". Preuve en est, la Grande Bretagne, envahie par le virus Delta, a basculé pratiquement dans une grande inquiétude et a même poussé le gouvernement britannique à différer les mesures de confinement de plusieurs semaines ce qui dénote de la gravité de la situation. AstraZeneka ou Spoutnik ? Qu'est-ce qui justifie cette résistance à la vaccination ? M. Derrar évoque ce malaise des gens quant à une éventuelle dangerosité d'un tel vaccin par rapport à un autre et de s'interroger sur l'après vaccination. Bref, il réplique par "l'essentiel est que cette vaccination est là pour sauver des vies". Chaque jour on "enregistre des morts à travers le monde et cette mortalité ne peutêtre vaincue, selon l'OMS que par un retour à l'acte préventif primaire qui a aidé à éradiquer des maladies par la vaccination", a-t-il rappelé et de conseiller d'aller vers des campagnes de sensibilisation "agressives" partout : dans les usines, dans les écoles, les universités, les administrations, etc. Faut-il rendre obligatoire la vaccination ? Le débat est "lancé d'ores et déjà dans certains pays pour rendre la vaccination obligatoire", fait-il savoir avant de tempérer "on s'y achemine, de toute façon, progressivement avec l'exigence du pass-vaccinal (ou passeport vaccinal) à l'échelle internationale". Même si la situation pandémique l'exige, le professeur Derrar suggère qu'il ne faut pas brusquer les gens, il faut que ces derniers adhèrent convaincus plutôt. "Cette adhésion va amener des taux satisfaisants de vaccinés", assure-t-il appelant à élargir et multiplier les campagnes de sensibilisation pour rappeler aux gens que si l'on veut baisser la tension sur les hôpitaux, baisser le taux de mortalité il va falloir adhérer à l'acte préventif primaire qu'est la vaccination. "Cet acte a prouvé ses effets à travers des siècles", souligne le DG de l'IPA rappelant qu'il avait fait survivre des générations menacées par des maladies gravement mortelles dans le monde.