Pour faire face à une situation épidémiologique de plus en plus préoccupante, les appels à la vigilance se multiplient. Dans la foulée, les appels à l'annonce de l'état d'urgence sanitaire ont été également lancés par les spécialistes. Pour faire face à une situation épidémiologique de plus en plus préoccupante, les appels à la vigilance se multiplient. Dans la foulée, les appels à l'annonce de l'état d'urgence sanitaire ont été également lancés par les spécialistes. Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, le professeur Rachid Belhadj,directeur des activités médicales au CHU Mustapha-Pacha a appelé à "la nécessité d'annoncer l'état d'urgence sanitaire, et ce, à cause de le situation épidémiologique catastrophique". L'intervenant a également mis en garde contre la hausse des contaminations auprès des personnels soignants et l'incapacité des structures sanitaires à accueillir tous les cas de contamination au variant muté du coronavirus. Cela intervient, selon lui, "parallèlement avec la forte hausse de la demande sur l'oxygène et les complications des cas, notamment chez la catégorie des plus jeunes et même des nourrissons, qui sont désormais ciblés par la souche mutante". "Les contaminations dépassent largement le nombre annoncé" Le président du Syndicat des professeurs et chercheurs universitaires a également souligné la nécessité de "la rigueur dans l'application du protocole sanitaire, compte tenu de la saturation que connaissent les hôpitaux du fait de l'aggravation de la situation épidémiologique". Une situation engendrée, selon le même responsable, par "la négligence et la réticence à la vaccination lors de la période précédente". À ce propos, il affirme que "le nombre des cas de contamination dépasse largement ce qui est annoncé quotidiennement". Dans ce sens, il précise que durant la soirée de samedi, "18 décès ont été enregistrés au CHU Mustapha-Pacha à côté de pas moins de 15 contaminations au virus parmi les personnels soignants, ce qui empire la crise du personnel médical et paramédical". Adopter la stratégie de la "médecine d'urgence" Dans ce sillage, l'invité de la Radio n'a pas écarté "le recours aux étudiants et aux retraités pour se porter volontaires pour gérer cette situation difficile provoquée par l'épidémie", qualifiée de "médecine de catastrophe". Il a également, toujours dans le même sens, appelé "à l'adoption d'une stratégie de médecine d'urgence à travers l'annonce de l'état d'urgence sanitaire afin d'éviter les conséquences désastreuses et de permettre une bonne gestion de la situation épidémiologique". Par ailleurs, le professeur Blehadj indique que "la première vague de l'épidémie visait uniquement les malades et les personnes âgées, tandis que la troisième vague s'est développée pour infecter toutes les catégories d'âge, y compris les nourrissons, les adolescents et les jeunes". Réaménagement des horaires des wilayas les plus touchées Face à la situation épidémiologique actuelle, le gouvernement a pris, dimanche 25 juillet 2021, plusieurs décisions, notamment le retour au confinement sanitaire à domicile à partir de 20h dans les wilayas les plus touchées. Cette mesure entre en vigueur à partir du lundi 26 juillet 2021, et ce de 20h à 6h le lendemain. Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, le professeur Rachid Belhadj,directeur des activités médicales au CHU Mustapha-Pacha a appelé à "la nécessité d'annoncer l'état d'urgence sanitaire, et ce, à cause de le situation épidémiologique catastrophique". L'intervenant a également mis en garde contre la hausse des contaminations auprès des personnels soignants et l'incapacité des structures sanitaires à accueillir tous les cas de contamination au variant muté du coronavirus. Cela intervient, selon lui, "parallèlement avec la forte hausse de la demande sur l'oxygène et les complications des cas, notamment chez la catégorie des plus jeunes et même des nourrissons, qui sont désormais ciblés par la souche mutante". "Les contaminations dépassent largement le nombre annoncé" Le président du Syndicat des professeurs et chercheurs universitaires a également souligné la nécessité de "la rigueur dans l'application du protocole sanitaire, compte tenu de la saturation que connaissent les hôpitaux du fait de l'aggravation de la situation épidémiologique". Une situation engendrée, selon le même responsable, par "la négligence et la réticence à la vaccination lors de la période précédente". À ce propos, il affirme que "le nombre des cas de contamination dépasse largement ce qui est annoncé quotidiennement". Dans ce sens, il précise que durant la soirée de samedi, "18 décès ont été enregistrés au CHU Mustapha-Pacha à côté de pas moins de 15 contaminations au virus parmi les personnels soignants, ce qui empire la crise du personnel médical et paramédical". Adopter la stratégie de la "médecine d'urgence" Dans ce sillage, l'invité de la Radio n'a pas écarté "le recours aux étudiants et aux retraités pour se porter volontaires pour gérer cette situation difficile provoquée par l'épidémie", qualifiée de "médecine de catastrophe". Il a également, toujours dans le même sens, appelé "à l'adoption d'une stratégie de médecine d'urgence à travers l'annonce de l'état d'urgence sanitaire afin d'éviter les conséquences désastreuses et de permettre une bonne gestion de la situation épidémiologique". Par ailleurs, le professeur Blehadj indique que "la première vague de l'épidémie visait uniquement les malades et les personnes âgées, tandis que la troisième vague s'est développée pour infecter toutes les catégories d'âge, y compris les nourrissons, les adolescents et les jeunes". Réaménagement des horaires des wilayas les plus touchées Face à la situation épidémiologique actuelle, le gouvernement a pris, dimanche 25 juillet 2021, plusieurs décisions, notamment le retour au confinement sanitaire à domicile à partir de 20h dans les wilayas les plus touchées. Cette mesure entre en vigueur à partir du lundi 26 juillet 2021, et ce de 20h à 6h le lendemain.