Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, a indiqué que sa tournée diplomatique dans nombre d'Etats africains et arabes vise à mener des concertations sur les questions et préoccupations arabes et africaines à l'optique des préparatifs d'importantes échéances, notamment le prochain Sommet arabe prévu à Alger. Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, a indiqué que sa tournée diplomatique dans nombre d'Etats africains et arabes vise à mener des concertations sur les questions et préoccupations arabes et africaines à l'optique des préparatifs d'importantes échéances, notamment le prochain Sommet arabe prévu à Alger. Le chef de la diplomatie algérienne a été reçu dimanche par le Président tunisien, Kaïs Saied, à qui il a transmis un message verbal de son frère le Président Abdelmadjid Tebboune. Au terme de sa visite en Tunisie, le ministre des Affaires étrangères a déclaré : "J'ai eu l'honneur d'être reçu par le président de la République tunisienne. A la demande du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, j'ai entamé à partir de Tunis une tournée dans nombre d'Etats africains et arabes pour mener des concertations sur les questions et préoccupations arabes et africaines et préparer d'importantes échéances, à savoir la tenue du prochain Sommet arabe à Alger. Vous le savez, la Tunisie préside le Sommet et nous devons coordonner pour la réussite de cet évènement." "L'Algérie et la Tunisie ont des préoccupations communes ayant trait à la relance de la coopération, la consécration de la complémentarité entre les groupes, arabes et africains, et un attachement à ce que l solidarité entre ces deux peuples soit le seul principe qui préside aux relations entre les deux groupes", a-t-il ajouté. "J'ai été ravi de présenter un rapport préliminaire au président de la République tunisienne sur cette mission. J'assurerai le suivi avec mon confrère le ministre tunisien des Affaires étrangères pour s'acquitter pleinement de nos missions dans l'intérêt de nos deux peuples et celui des peuples arabes et africains", a souligné M. Lamamra. Et de poursuivre : "J'ai été chargé par le président tunisien de transmettre un message à son frère le Président Abdelmadjid Tebboune. J'ai été honoré des rencontres avec le Président et avec mon ami et camarade. D'autres rencontres devront intervenir pour la tenue des réunions des commissions mixtes afin de propulser la coopération et oeuvrer à la complémentarité économique entre les deux pays". Mardi, le chef de la diplomatie algérienne a été reçu par le Président Kaïs Saied lors d'une première audience qui a donné lieu à un échange de vues sur l'état des relations bilatérales et les perspectives de leur renforcement ainsi que sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun, notamment la situation au sein de la région du Maghreb, l'espace Sahelo-saharien, ainsi qu'au sein du monde arabe. Alger et Le Caire s'entendent pour soutenir "le processus politique" en Libye L'Algérie et l'Egypte semblent mettre de côté leurs divergences sur la manière de régler la crise politique en Libye, pays voisin des deux Etats. Au Caire, Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, a abordé la situation en Libye avec le Président Abdelfattah Al-Sissi qui l'a reçu ce dimanche 1er août. Le Caire est favorable à l'organisation à Alger d'une réunion ministérielle des pays du voisinage libyen pour coordonner les efforts diplomatiques et politiques en vue "de soutenir le processus de réconciliation en Libye" d'une manière concertée. Un processus qui doit aboutir à l'organisation d'élections générales (parlementaires et présidentielles) la fin décembre 2021, selon le plan validé par l'ONU et appuyé par Alger. Le Caire, qui a apporté son soutien franc à Khalifa Haftar, autoproclamé chef de l'armée libyenne, semble abandonner l'idée "d'un règlement militaire" de la crise libyenne. Alger et le Caire ont, selon l'agence APS, exprimé leur satisfaction quant "aux étapes encourageantes franchies" par les parties libyennes et ont réitéré leur engagement à soutenir les autorités de Tripoli dans la mise en oeuvre du processus politique devant aboutir "au succès des élections prévues le 24 décembre prochain". "Les pays du voisinage ont une entière responsabilité vis-à-vis de la Libye" "La scène libyenne enregistre un progrès par rapport aux épreuves endurées par le peuple libyen qui a pris conscience que l'avenir de la Libye est entre ses mains et que les pays du voisinage ont une entière responsabilité vis-à-vis de la Libye", a déclaré Ramtane Lamamra, lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien Sameh Shoukri. Les élections de décembre permettent, selon lui, le rétablissement de la stabilité et de la sécurité en Libye. "L'Egypte aspire à davantage de coopération avec l'Algérie, en vue de restaurer la stabilité en Libye, tout en oeuvrant à travers les pays voisins, au soutien de l'Etat national libyen et de son action pour l'intérêt de son peuple (...) Nos deux pays partagent la même grande préoccupation concernant les pressions sur les Libyens, et nous oeuvrons au rétablissement de la sécurité et de la stabilité en Libye au profit du peuple libyen", a soutenu, pour sa part, Sameh Shoukri. Le chef de la diplomatie algérienne a été reçu dimanche par le Président tunisien, Kaïs Saied, à qui il a transmis un message verbal de son frère le Président Abdelmadjid Tebboune. Au terme de sa visite en Tunisie, le ministre des Affaires étrangères a déclaré : "J'ai eu l'honneur d'être reçu par le président de la République tunisienne. A la demande du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, j'ai entamé à partir de Tunis une tournée dans nombre d'Etats africains et arabes pour mener des concertations sur les questions et préoccupations arabes et africaines et préparer d'importantes échéances, à savoir la tenue du prochain Sommet arabe à Alger. Vous le savez, la Tunisie préside le Sommet et nous devons coordonner pour la réussite de cet évènement." "L'Algérie et la Tunisie ont des préoccupations communes ayant trait à la relance de la coopération, la consécration de la complémentarité entre les groupes, arabes et africains, et un attachement à ce que l solidarité entre ces deux peuples soit le seul principe qui préside aux relations entre les deux groupes", a-t-il ajouté. "J'ai été ravi de présenter un rapport préliminaire au président de la République tunisienne sur cette mission. J'assurerai le suivi avec mon confrère le ministre tunisien des Affaires étrangères pour s'acquitter pleinement de nos missions dans l'intérêt de nos deux peuples et celui des peuples arabes et africains", a souligné M. Lamamra. Et de poursuivre : "J'ai été chargé par le président tunisien de transmettre un message à son frère le Président Abdelmadjid Tebboune. J'ai été honoré des rencontres avec le Président et avec mon ami et camarade. D'autres rencontres devront intervenir pour la tenue des réunions des commissions mixtes afin de propulser la coopération et oeuvrer à la complémentarité économique entre les deux pays". Mardi, le chef de la diplomatie algérienne a été reçu par le Président Kaïs Saied lors d'une première audience qui a donné lieu à un échange de vues sur l'état des relations bilatérales et les perspectives de leur renforcement ainsi que sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun, notamment la situation au sein de la région du Maghreb, l'espace Sahelo-saharien, ainsi qu'au sein du monde arabe. Alger et Le Caire s'entendent pour soutenir "le processus politique" en Libye L'Algérie et l'Egypte semblent mettre de côté leurs divergences sur la manière de régler la crise politique en Libye, pays voisin des deux Etats. Au Caire, Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, a abordé la situation en Libye avec le Président Abdelfattah Al-Sissi qui l'a reçu ce dimanche 1er août. Le Caire est favorable à l'organisation à Alger d'une réunion ministérielle des pays du voisinage libyen pour coordonner les efforts diplomatiques et politiques en vue "de soutenir le processus de réconciliation en Libye" d'une manière concertée. Un processus qui doit aboutir à l'organisation d'élections générales (parlementaires et présidentielles) la fin décembre 2021, selon le plan validé par l'ONU et appuyé par Alger. Le Caire, qui a apporté son soutien franc à Khalifa Haftar, autoproclamé chef de l'armée libyenne, semble abandonner l'idée "d'un règlement militaire" de la crise libyenne. Alger et le Caire ont, selon l'agence APS, exprimé leur satisfaction quant "aux étapes encourageantes franchies" par les parties libyennes et ont réitéré leur engagement à soutenir les autorités de Tripoli dans la mise en oeuvre du processus politique devant aboutir "au succès des élections prévues le 24 décembre prochain". "Les pays du voisinage ont une entière responsabilité vis-à-vis de la Libye" "La scène libyenne enregistre un progrès par rapport aux épreuves endurées par le peuple libyen qui a pris conscience que l'avenir de la Libye est entre ses mains et que les pays du voisinage ont une entière responsabilité vis-à-vis de la Libye", a déclaré Ramtane Lamamra, lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien Sameh Shoukri. Les élections de décembre permettent, selon lui, le rétablissement de la stabilité et de la sécurité en Libye. "L'Egypte aspire à davantage de coopération avec l'Algérie, en vue de restaurer la stabilité en Libye, tout en oeuvrant à travers les pays voisins, au soutien de l'Etat national libyen et de son action pour l'intérêt de son peuple (...) Nos deux pays partagent la même grande préoccupation concernant les pressions sur les Libyens, et nous oeuvrons au rétablissement de la sécurité et de la stabilité en Libye au profit du peuple libyen", a soutenu, pour sa part, Sameh Shoukri.