En visite de travail à Bamako, Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, a insisté, avant-hier, sur l'accélération de l'application de l'Accord d'Alger sur la paix au Mali, signé en 2015. En visite de travail à Bamako, Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, a insisté, avant-hier, sur l'accélération de l'application de l'Accord d'Alger sur la paix au Mali, signé en 2015. Ramtane Lamamra a présidé la réunion du Comité de médiation internationale chargé du suivi de l'application de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. "Nous avons eu une excellente séance de travail, fait une évaluation de la situation et de ce qui a été réalisé jusque là. Le plus important est que nous avons exposé les objectifs futurs pour accélérer l'application de l'Accord d'Alger. Il y a un consensus au sein du Comité sur les fondamentaux du processus d'Alger", a précisé Ramtane Lamamra dans une déclaration à l'ENTV. Le chef de la diplomatie algérienne a eu ensuite une réunion avec les représentants des différents mouvements (Azawad) du Nord Mali, signataires de l'Accord d'Alger. L'Accord d'Alger, une priorité pour Bamako "Cette rencontre était importante pour donner un nouvel élan au processus de paix et à l'application de l'Accord d'Alger en instaurant réellement cette paix", a déclaré un représentant de la délégation, saluant le retour de Ramtane Lamamra aux affaires. En mai 2015, Ramtane Lamamra, qui était ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, avait chapeauté les négociations d'Alger ayant abouti à l'Accord de paix. Il est l'un des architectes de cet accord. Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères, a, après une audience accordée à son homologue algérien, déclaré que "l'application de l'Accord d'Alger fait partie des priorités du plan d'action du gouvernement de transition". Lamamra a abordé également cette question avec le colonel Assimi Goïta, Président de la transition, Choguel Kokalla Maïga, Premier ministre et chef du gouvernement, le colonel Malick Diaw, président du Conseil national de transition (CNT, Parlement provisoire), et Ismaël Wagué, ministre de la Réconciliation nationale. Partenariat stratégique Selon l'agence APS, un consensus a été enregistré sur la plupart des questions abordées, notamment "sur le caractère stratégique des relations entre l'Algérie et le Mali et la transmission d'un nouveau dynamisme sur la voie de la paix et de la réconciliation nationale ainsi que la situation au Sahel et au niveau de l'Afrique". Alger entend renforcer le partenariat avec Bamako considéré comme stratégique dans les domaines économiques, commerciaux, culturels et scientifiques. Ramtane Lamamra a discuté avec Choguel Kokalla Maïga de la perspective de la tenue d'élections présidentielles devant marquer la fin de la transition en cours au Mali. Cette consultation doit avoir lieu en février ou mars 2022. M. Maiga a salué l'engagement renouvelé de l'Algérie "pour la restauration de la stabilité au Mali" . "L'imam Mahmoud Dicko, un ami de l'Algérie" Alors que "le pays traverse une transition qui a ses propres défis mais qui tient également ses propres promesses, l'Algérie se doit d'être aux côtés de la République soeur du Mali. Je me réjouis que l'Accord de paix d'Alger ait continué à être le cap à suivre pour permettre au Mali de rompre définitivement avec des périodes ingrates de son Histoire, marquées par l'incompréhension et la confrontation entre les enfants de ce grand peuple et dans différentes régions du pays", a déclaré le chef de la diplomatie algérienne à l'ORTM 1, chaîne de télévision publique malienne. Ramtane Lamamra a aussi rencontré l'imam Mahmoud Dicko, l'un des leaders de l'opposition populaire contre le Président Ibrahim Boubacar Keïta, déposé par les militaires le 18 août 2020, après plusieurs manifestations de rue à partir d'avril 2019. "L'imam Mahmoud Dicko est une référence au niveau des pays du Sahel et un ami de l'Algérie. Il a consacré sa vie au service de la sécurité, de la paix, de la tolérance et du vivre ensemble. Nous saluons ses positions favorables à l'Algérie", a déclaré le chef de la diplomatie algérienne. Ramtane Lamamra a présidé la réunion du Comité de médiation internationale chargé du suivi de l'application de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. "Nous avons eu une excellente séance de travail, fait une évaluation de la situation et de ce qui a été réalisé jusque là. Le plus important est que nous avons exposé les objectifs futurs pour accélérer l'application de l'Accord d'Alger. Il y a un consensus au sein du Comité sur les fondamentaux du processus d'Alger", a précisé Ramtane Lamamra dans une déclaration à l'ENTV. Le chef de la diplomatie algérienne a eu ensuite une réunion avec les représentants des différents mouvements (Azawad) du Nord Mali, signataires de l'Accord d'Alger. L'Accord d'Alger, une priorité pour Bamako "Cette rencontre était importante pour donner un nouvel élan au processus de paix et à l'application de l'Accord d'Alger en instaurant réellement cette paix", a déclaré un représentant de la délégation, saluant le retour de Ramtane Lamamra aux affaires. En mai 2015, Ramtane Lamamra, qui était ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, avait chapeauté les négociations d'Alger ayant abouti à l'Accord de paix. Il est l'un des architectes de cet accord. Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères, a, après une audience accordée à son homologue algérien, déclaré que "l'application de l'Accord d'Alger fait partie des priorités du plan d'action du gouvernement de transition". Lamamra a abordé également cette question avec le colonel Assimi Goïta, Président de la transition, Choguel Kokalla Maïga, Premier ministre et chef du gouvernement, le colonel Malick Diaw, président du Conseil national de transition (CNT, Parlement provisoire), et Ismaël Wagué, ministre de la Réconciliation nationale. Partenariat stratégique Selon l'agence APS, un consensus a été enregistré sur la plupart des questions abordées, notamment "sur le caractère stratégique des relations entre l'Algérie et le Mali et la transmission d'un nouveau dynamisme sur la voie de la paix et de la réconciliation nationale ainsi que la situation au Sahel et au niveau de l'Afrique". Alger entend renforcer le partenariat avec Bamako considéré comme stratégique dans les domaines économiques, commerciaux, culturels et scientifiques. Ramtane Lamamra a discuté avec Choguel Kokalla Maïga de la perspective de la tenue d'élections présidentielles devant marquer la fin de la transition en cours au Mali. Cette consultation doit avoir lieu en février ou mars 2022. M. Maiga a salué l'engagement renouvelé de l'Algérie "pour la restauration de la stabilité au Mali" . "L'imam Mahmoud Dicko, un ami de l'Algérie" Alors que "le pays traverse une transition qui a ses propres défis mais qui tient également ses propres promesses, l'Algérie se doit d'être aux côtés de la République soeur du Mali. Je me réjouis que l'Accord de paix d'Alger ait continué à être le cap à suivre pour permettre au Mali de rompre définitivement avec des périodes ingrates de son Histoire, marquées par l'incompréhension et la confrontation entre les enfants de ce grand peuple et dans différentes régions du pays", a déclaré le chef de la diplomatie algérienne à l'ORTM 1, chaîne de télévision publique malienne. Ramtane Lamamra a aussi rencontré l'imam Mahmoud Dicko, l'un des leaders de l'opposition populaire contre le Président Ibrahim Boubacar Keïta, déposé par les militaires le 18 août 2020, après plusieurs manifestations de rue à partir d'avril 2019. "L'imam Mahmoud Dicko est une référence au niveau des pays du Sahel et un ami de l'Algérie. Il a consacré sa vie au service de la sécurité, de la paix, de la tolérance et du vivre ensemble. Nous saluons ses positions favorables à l'Algérie", a déclaré le chef de la diplomatie algérienne.