Après les menaces de réduire fortement les visas aux Algériens qui ont été brandies à plusieurs reprises ces dernières années, la France est passée aux actes. Alors qu'il est déjà très difficile d'obtenir un visa Schengen pour la France en raison des restrictions liées à la pandémie du Covid-19 et la réduction du nombre de visas accordés aux Algériens, Après les menaces de réduire fortement les visas aux Algériens qui ont été brandies à plusieurs reprises ces dernières années, la France est passée aux actes. Alors qu'il est déjà très difficile d'obtenir un visa Schengen pour la France en raison des restrictions liées à la pandémie du Covid-19 et la réduction du nombre de visas accordés aux Algériens, la situation va s'aggraver davantage dans les prochains mois. Selon les révélations d'Europe 1 ce mardi 28 septembre, le Président français Emmanuel Macron a décidé de réduire fortement le nombre de visas Schengen accordés aux Algériens pour les prochains mois. La décision a été prise il y a un mois, selon la même source. Pour le prochain semestre, Macron a fixé à seulement 31.500 le quota de visas Schengen à accorder aux Algériens, soit la moitié de ce qui a été accordé durant la même période de 2020. En 2019, la France avait accordé 275.000 visas aux Algériens. La raison principale invoquée est le refus de l'Algérie de reprendre ses ressortissants en situation irrégulière en France et dont la justice a prononcé des décisions d'expulsions. Selon Europe 1, en sept mois (janvierjuillet 2021), près de 8.000 obligations de quitter le territoire ont été prononcées par la justice française à l'encontre de clandestins algériens. Sur 7.731 personnes, l'Algérie n'a repris que 22. Selon nos informations, le Président Macron a évoqué le sujet avec son homologue algérien, Abdelmadji Tebboune, lors de leur dernier entretien téléphonique lundi 20 septembre. Ce mardi matin, le porte-parole du Gouvernement français, Gabriel Attal, a confirmé sur le même média ce durcissement. « (...) aujourd'hui on met ces menaces à exécution » , a-t-il dit, en rappelant qu'un dialogue a été initié avec les pays du Maghreb dont l'Algérie sur la question migratoire et la reconduction aux frontières. « On a eu un dialogue avec certains pays du Maghreb, puis des menaces », a-t-il expliqué. L'Algérie n'est pas le seul pays concerné par les sanctions françaises. Le Maroc et à un degré moindre la Tunisie sont également touchés En réduisant fortement les visas aux Algériens et aux Marocains, le Gouvernement français espère une meilleure coopération d'Alger et de Rabat dans la délivrance des laisser-passer consulaires pour reprendre leurs migrants qui font l'objet de décisions d'expulsions du territoire français. Outre les Algériens qui restent en France après l'expiration de leurs visas, le Gouvernement français est surtout inquiet des vagues successives de migrants clandestins algériens qui arrivent sur les côtes espagnoles pour ensuite rallier d'autres pays européens notamment la France. la situation va s'aggraver davantage dans les prochains mois. Selon les révélations d'Europe 1 ce mardi 28 septembre, le Président français Emmanuel Macron a décidé de réduire fortement le nombre de visas Schengen accordés aux Algériens pour les prochains mois. La décision a été prise il y a un mois, selon la même source. Pour le prochain semestre, Macron a fixé à seulement 31.500 le quota de visas Schengen à accorder aux Algériens, soit la moitié de ce qui a été accordé durant la même période de 2020. En 2019, la France avait accordé 275.000 visas aux Algériens. La raison principale invoquée est le refus de l'Algérie de reprendre ses ressortissants en situation irrégulière en France et dont la justice a prononcé des décisions d'expulsions. Selon Europe 1, en sept mois (janvierjuillet 2021), près de 8.000 obligations de quitter le territoire ont été prononcées par la justice française à l'encontre de clandestins algériens. Sur 7.731 personnes, l'Algérie n'a repris que 22. Selon nos informations, le Président Macron a évoqué le sujet avec son homologue algérien, Abdelmadji Tebboune, lors de leur dernier entretien téléphonique lundi 20 septembre. Ce mardi matin, le porte-parole du Gouvernement français, Gabriel Attal, a confirmé sur le même média ce durcissement. « (...) aujourd'hui on met ces menaces à exécution » , a-t-il dit, en rappelant qu'un dialogue a été initié avec les pays du Maghreb dont l'Algérie sur la question migratoire et la reconduction aux frontières. « On a eu un dialogue avec certains pays du Maghreb, puis des menaces », a-t-il expliqué. L'Algérie n'est pas le seul pays concerné par les sanctions françaises. Le Maroc et à un degré moindre la Tunisie sont également touchés En réduisant fortement les visas aux Algériens et aux Marocains, le Gouvernement français espère une meilleure coopération d'Alger et de Rabat dans la délivrance des laisser-passer consulaires pour reprendre leurs migrants qui font l'objet de décisions d'expulsions du territoire français. Outre les Algériens qui restent en France après l'expiration de leurs visas, le Gouvernement français est surtout inquiet des vagues successives de migrants clandestins algériens qui arrivent sur les côtes espagnoles pour ensuite rallier d'autres pays européens notamment la France.