Les négociations entre le Maroc et le Polisario ont, malgré de profondes divergences, commencé, hier, à New York. Ces tractations viennent après une première rencontre au début du mois à Genève, et qui a permis aux deux parties de se tâter le pouls avant ce rendez-vous. Dans une lettre adressée au secrétaire général de l'ONU, le président sahraoui, a affirmé que le Front Polisario engagera avec une «volonté sincère» les négociations avec le Maroc, en vue de la «décolonisation du Sahara Occidental». «Le règlement juste de ce conflit qui a trop duré renforcera la crédibilité de l'ONU, consolidera les valeurs de la justice et du Droit international et confortera la paix et la stabilité dans la région», a affirmé le président de la république sahraouie, Mohamed Abdelaziz, regrettant au passage le «manque de volonté et de sincérité» de la part des autorités marocaines. Pour sa part, le ministre algérien des affaires étrangères, Mourad Medelci, a indiqué que «l'Algérie suit les négociations entre le Polisario et le Maroc avec une très grande attention et avec un grand espoir que cette première rencontre puisse précéder d'autres rencontres devant aller dans le sens de la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies». Il a rappelé que la résolution onusienne vise l'organisation d'un référendum d'autodétermination «qui donnera l'occasion au peuple sahraoui de s'exprimer en toute liberté». Lui emboîtant le pas, M'hamed Kheddad, un des négociateurs sahraouis, a souligné que «l'autodétermination appartient au peuple sahraoui et nul n'est en mesure de faire de concessions sur cette question qui relève de sa souveraineté. C'est uniquement le peuple sahraoui qui peut en décider», ajoutant que «si le Maroc insiste à ce que son projet d'autonomie sous souveraineté marocaine soit le point de départ des négociations, il les condamnera à l'échec». «En cas d'échec des négociations, les Sahraouis seront obligés de se défendre par leurs propres moyens et, par conséquent, de revenir à la lutte armée», a prévenu M. Kheddad, coordonnateur sahraoui avec la mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso). Les négociations de Manhasset sont le résultat de la résolution 1754 du Conseil de sécurité de l'Onu, adoptée le 30 avril dernier, et qui a appelé les deux parties à engager «de bonne foi et sans conditions préalables», des négociations directes, sous les auspices de M. Ban Ki-moon «en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental». Le Conseil de sécurité a également demandé au secrétaire général de l'Onu de lui présenter, d'ici au 30 juin, un «rapport sur l'état de ces négociations sous ses auspices et des progrès réalisés», et a exprimé son «intention de se réunir pour recevoir et examiner ce rapport». La délégation du Polisario à Manhasset sera conduite par le président du Parlement sahraoui, M. Mahfoud Ali Beiba, qui sera accompagné de MM. Mhamed Khadad, Brahim Ghali, Boukhari Ahmed, Bechir Sghaïr et Sidi Oumar, tous membres de la direction du Front Polisario. Il s'agit de la même délégation qui a pris part aux négociations de Houston de 1997 avec le Maroc, sous les auspices de M. James Baker, alors envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU au Sahara Occidental. De son côté, la délégation marocaine sera présidée par le ministre de l'Intérieur, M. Chakib Benmoussa. Les négociations entre le Maroc et le Polisario ont, malgré de profondes divergences, commencé, hier, à New York. Ces tractations viennent après une première rencontre au début du mois à Genève, et qui a permis aux deux parties de se tâter le pouls avant ce rendez-vous. Dans une lettre adressée au secrétaire général de l'ONU, le président sahraoui, a affirmé que le Front Polisario engagera avec une «volonté sincère» les négociations avec le Maroc, en vue de la «décolonisation du Sahara Occidental». «Le règlement juste de ce conflit qui a trop duré renforcera la crédibilité de l'ONU, consolidera les valeurs de la justice et du Droit international et confortera la paix et la stabilité dans la région», a affirmé le président de la république sahraouie, Mohamed Abdelaziz, regrettant au passage le «manque de volonté et de sincérité» de la part des autorités marocaines. Pour sa part, le ministre algérien des affaires étrangères, Mourad Medelci, a indiqué que «l'Algérie suit les négociations entre le Polisario et le Maroc avec une très grande attention et avec un grand espoir que cette première rencontre puisse précéder d'autres rencontres devant aller dans le sens de la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies». Il a rappelé que la résolution onusienne vise l'organisation d'un référendum d'autodétermination «qui donnera l'occasion au peuple sahraoui de s'exprimer en toute liberté». Lui emboîtant le pas, M'hamed Kheddad, un des négociateurs sahraouis, a souligné que «l'autodétermination appartient au peuple sahraoui et nul n'est en mesure de faire de concessions sur cette question qui relève de sa souveraineté. C'est uniquement le peuple sahraoui qui peut en décider», ajoutant que «si le Maroc insiste à ce que son projet d'autonomie sous souveraineté marocaine soit le point de départ des négociations, il les condamnera à l'échec». «En cas d'échec des négociations, les Sahraouis seront obligés de se défendre par leurs propres moyens et, par conséquent, de revenir à la lutte armée», a prévenu M. Kheddad, coordonnateur sahraoui avec la mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso). Les négociations de Manhasset sont le résultat de la résolution 1754 du Conseil de sécurité de l'Onu, adoptée le 30 avril dernier, et qui a appelé les deux parties à engager «de bonne foi et sans conditions préalables», des négociations directes, sous les auspices de M. Ban Ki-moon «en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental». Le Conseil de sécurité a également demandé au secrétaire général de l'Onu de lui présenter, d'ici au 30 juin, un «rapport sur l'état de ces négociations sous ses auspices et des progrès réalisés», et a exprimé son «intention de se réunir pour recevoir et examiner ce rapport». La délégation du Polisario à Manhasset sera conduite par le président du Parlement sahraoui, M. Mahfoud Ali Beiba, qui sera accompagné de MM. Mhamed Khadad, Brahim Ghali, Boukhari Ahmed, Bechir Sghaïr et Sidi Oumar, tous membres de la direction du Front Polisario. Il s'agit de la même délégation qui a pris part aux négociations de Houston de 1997 avec le Maroc, sous les auspices de M. James Baker, alors envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU au Sahara Occidental. De son côté, la délégation marocaine sera présidée par le ministre de l'Intérieur, M. Chakib Benmoussa.