Le groupe britannique «Unilever Algérie» a signé, lundi à Alger, avec la Direction générale des Douanes algériennes, un protocole d'accord pour lutter contre la contrefaçon de ses produits cosmétiques fabriqués et/ou commercialisés sur le marché algérien. Cet accord est axé sur des actions de formation à dispenser par ce groupe au profit des douaniers algériens afin de les doter des capacités techniques leur permettant de reconnaître les produits cosmétiques effectivement fabriqués par cette société de ceux contrefaits, ainsi que sur une coopération dans les échanges d'informations entre les douanes algériennes et Unilever pour lutter contre la contrebande et la contrefaçon des produits de cette société. Les produits cosmétiques contrefaits inondent le marché algérien, leur commercialisation se fait au même titre que n'importe quelle marchandise. Le contrôle de ce phénomène qui prend des proportions alarmantes devient, pour ne pas dire impossible, de plus en plus délicat. Selon une enquête établie par le ministère du Commerce, un taux d'infraction de 40% dans les produits cosmétiques a été récemment enregistré dans notre pays. En plus du danger permanent qui pèse sur la santé des consommateurs utilisant ce genre de produits, contenant, pour certains, des éléments chimiques extrêmement dangereux, s'ajoutent les conséquences économiques immenses qui peuvent s'avérer dramatiques. D'ailleurs, les opérateurs étrangers réclament, de plus en plus, le droit absolu à la propriété intellectuelle et à la préservation de leurs produits de la contrefaçon. Parmi ces opérateurs figure le groupe britannique «Unilever Algérie». Cette société qui ambitionne de développer ses investissements dans le marché algérien est touchée fortement par la contrefaçon. Unilever Algérie a investi en 2002 pas moins de 20 millions d'euros en lançant son unité de production d'Oran, qui emploie 500 travailleurs Activant dans deux secteurs, à savoir les détergents avec le produit OMO et les cosmétiques avec les crèmes Sunsilk et le dentifrice Signal, le niveau de la production de cette unité a atteint les 48.000 t/an en 2005 avec un chiffre d'affaires qui a été multiplié par deux, soit 70 millions d'euros contre 30 millions d'euros en 2002. Cependant, selon les déclarations de ses responsables, la contrefaçon a freiné, ces deux dernières années, la croissance de ce groupe. Il ont appelé, à cet effet, les autorités algériennes à prendre, en urgence, les mesures nécessaires pour combattre ce fléau qui nuit aux entreprises, et c'est dans ce sens que cette entreprise a décidé de coopérer avec les services des douanes algériennes. Les documents de cet accord ont été signés par le directeur du contentieux auprès de la DGD, M.Amar Maalem, et le chargé de la lutte contre la contrefaçon auprès de Unilever, M.Hichem Gouicem, en présence de hauts responsables de l'administration douanière. A cette occasion, les responsables de la DGD ont salué l'initiative prise par certains propriétaires de marques internationales activant en Algérie de se constituer en groupe pour une meilleure coordination dans la lutte contre la contrebande dont les effets néfastes touchent à la fois les intérêts de l'Etat, de l'entreprise et de la santé publique. Ce groupe est constitué, jusqu'à maintenant, des sociétés Pfizer (pharmacie), Danone et Nestlé (agro-alimentaire), Nike (habillement sportif), Altadis et Tobacco (tabac), Protecter and Gamble (détergents) et Unilever (cosmétiques). Le manque à gagner au détriment des membres de ce groupe et le préjudice causé au Trésor public algérien seraient de 200 millions d'euros annuellement, a indiqué le représentant d'Unilever. Cet accord est le deuxième du genre à être signé entre la DGD et un propriétaire d'une marque étrangère après celui paraphé en mai dernier avec la société British American Tobacco Algérie « BAT Algérie » pour les produits de tabac de cette société. Outre Unilever et Tobacco, qui l'ont déjà fait, les autres sociétés du groupe ont, de ce fait, pris attache avec l'administration douanière pour la signature d'accords similaires de lutte contre la contrefaçon et la contrebande. S. M. Le groupe britannique «Unilever Algérie» a signé, lundi à Alger, avec la Direction générale des Douanes algériennes, un protocole d'accord pour lutter contre la contrefaçon de ses produits cosmétiques fabriqués et/ou commercialisés sur le marché algérien. Cet accord est axé sur des actions de formation à dispenser par ce groupe au profit des douaniers algériens afin de les doter des capacités techniques leur permettant de reconnaître les produits cosmétiques effectivement fabriqués par cette société de ceux contrefaits, ainsi que sur une coopération dans les échanges d'informations entre les douanes algériennes et Unilever pour lutter contre la contrebande et la contrefaçon des produits de cette société. Les produits cosmétiques contrefaits inondent le marché algérien, leur commercialisation se fait au même titre que n'importe quelle marchandise. Le contrôle de ce phénomène qui prend des proportions alarmantes devient, pour ne pas dire impossible, de plus en plus délicat. Selon une enquête établie par le ministère du Commerce, un taux d'infraction de 40% dans les produits cosmétiques a été récemment enregistré dans notre pays. En plus du danger permanent qui pèse sur la santé des consommateurs utilisant ce genre de produits, contenant, pour certains, des éléments chimiques extrêmement dangereux, s'ajoutent les conséquences économiques immenses qui peuvent s'avérer dramatiques. D'ailleurs, les opérateurs étrangers réclament, de plus en plus, le droit absolu à la propriété intellectuelle et à la préservation de leurs produits de la contrefaçon. Parmi ces opérateurs figure le groupe britannique «Unilever Algérie». Cette société qui ambitionne de développer ses investissements dans le marché algérien est touchée fortement par la contrefaçon. Unilever Algérie a investi en 2002 pas moins de 20 millions d'euros en lançant son unité de production d'Oran, qui emploie 500 travailleurs Activant dans deux secteurs, à savoir les détergents avec le produit OMO et les cosmétiques avec les crèmes Sunsilk et le dentifrice Signal, le niveau de la production de cette unité a atteint les 48.000 t/an en 2005 avec un chiffre d'affaires qui a été multiplié par deux, soit 70 millions d'euros contre 30 millions d'euros en 2002. Cependant, selon les déclarations de ses responsables, la contrefaçon a freiné, ces deux dernières années, la croissance de ce groupe. Il ont appelé, à cet effet, les autorités algériennes à prendre, en urgence, les mesures nécessaires pour combattre ce fléau qui nuit aux entreprises, et c'est dans ce sens que cette entreprise a décidé de coopérer avec les services des douanes algériennes. Les documents de cet accord ont été signés par le directeur du contentieux auprès de la DGD, M.Amar Maalem, et le chargé de la lutte contre la contrefaçon auprès de Unilever, M.Hichem Gouicem, en présence de hauts responsables de l'administration douanière. A cette occasion, les responsables de la DGD ont salué l'initiative prise par certains propriétaires de marques internationales activant en Algérie de se constituer en groupe pour une meilleure coordination dans la lutte contre la contrebande dont les effets néfastes touchent à la fois les intérêts de l'Etat, de l'entreprise et de la santé publique. Ce groupe est constitué, jusqu'à maintenant, des sociétés Pfizer (pharmacie), Danone et Nestlé (agro-alimentaire), Nike (habillement sportif), Altadis et Tobacco (tabac), Protecter and Gamble (détergents) et Unilever (cosmétiques). Le manque à gagner au détriment des membres de ce groupe et le préjudice causé au Trésor public algérien seraient de 200 millions d'euros annuellement, a indiqué le représentant d'Unilever. Cet accord est le deuxième du genre à être signé entre la DGD et un propriétaire d'une marque étrangère après celui paraphé en mai dernier avec la société British American Tobacco Algérie « BAT Algérie » pour les produits de tabac de cette société. Outre Unilever et Tobacco, qui l'ont déjà fait, les autres sociétés du groupe ont, de ce fait, pris attache avec l'administration douanière pour la signature d'accords similaires de lutte contre la contrefaçon et la contrebande. S. M.