Les travaux de modernisation du réseau des chemins de fer algériens dont les délais d'achèvement de l'électrification des voies ferrées sont fixés à 2010 seront-ils parachevés à temps ? A partir du moment où le gouvernement a dégagé une enveloppe financière de l'ordre de 7 milliards de dollars (environ 700 milliards de DA) pour la transformation et l'électrification du réseau national ferroviaire, l'opinion publique et les millions de voyageurs utilisant le train chaque année sont en droit d'attendre une véritable révolution dans ce secteur. En effet, la journée d'étude consacrée aux transports ferroviaires, qui a eu lieu il y a deux jours à Alger, a permis de faire un flash-back sur le schéma directeur du secteur ferroviaire à l'horizon 2010 dont l'enjeu consiste à finaliser le projet d'électrification de l'ensemble des voies ferrées du pays. Ainsi, ce schéma directeur approuvé par les ministères des Finances et des Transports s'est fixé plusieurs objectifs dont ceux ayant trait à la couverture de certaines régions du pays, comme les Hauts- Plateaux, et la modernisation des infrastructures et des équipements ferroviaires. Il s'agit également du dédoublement des voies ferrées devant permettre d'augmenter la vitesse des trains, d'où le gain de temps et le confort pour les usagers des chemins de fer. Mais à condition que les autorités compétentes de la SNCF mettent le paquet pour assurer la sécurité et tout le confort, ainsi que les commodités nécessaires aux passagers. Il faut, cependant, reconnaître que la SNCF a mis beaucoup de temps pour tenter de moderniser les chemins de fer devenus désuets et non adaptés aux exigences des voyageurs qui se plaignent souvent du manque de sécurité et de l'absence de confort, sans oublier, bien entendu, les retards des trains. Rappelons que les pays voisins, le Maroc et la Tunisie, ont opté pour le transport électrique dans les chemins de fer depuis plus de 15 années, sachant que ces deux pays ont compris que le développement du tourisme passe inéluctablement par ce choix des transports ferroviaires modernes. Actuellement, la SNCF s'efforce de mener à bien le projet d'électrification de la rocade nord et du réseau ferroviaire de la banlieue d'Alger (Boumerdès et Blida). Ce projet considéré comme structurant et ambitieux est financé par le programme de relance économique dont l'enveloppe financière dégagée est de l'ordre de 12 milliards de DA. En 2015, le réseau ferroviaire représentera 20% de l'ensemble des transports tandis qu'à présent le pourcentage est de 5% seulement. Cette modernisation des chemins de fers nationaux permettra le déplacement de plus de 80 millions de voyageurs, selon les chiffres avancés par la SNCF. Aussi, le projet d'électrification des lignes Alger-Thénia et Alger-El Affroun vise le transport, d'ici 2009, de quelque 50 millions de passagers. Les travaux de modernisation du réseau des chemins de fer algériens dont les délais d'achèvement de l'électrification des voies ferrées sont fixés à 2010 seront-ils parachevés à temps ? A partir du moment où le gouvernement a dégagé une enveloppe financière de l'ordre de 7 milliards de dollars (environ 700 milliards de DA) pour la transformation et l'électrification du réseau national ferroviaire, l'opinion publique et les millions de voyageurs utilisant le train chaque année sont en droit d'attendre une véritable révolution dans ce secteur. En effet, la journée d'étude consacrée aux transports ferroviaires, qui a eu lieu il y a deux jours à Alger, a permis de faire un flash-back sur le schéma directeur du secteur ferroviaire à l'horizon 2010 dont l'enjeu consiste à finaliser le projet d'électrification de l'ensemble des voies ferrées du pays. Ainsi, ce schéma directeur approuvé par les ministères des Finances et des Transports s'est fixé plusieurs objectifs dont ceux ayant trait à la couverture de certaines régions du pays, comme les Hauts- Plateaux, et la modernisation des infrastructures et des équipements ferroviaires. Il s'agit également du dédoublement des voies ferrées devant permettre d'augmenter la vitesse des trains, d'où le gain de temps et le confort pour les usagers des chemins de fer. Mais à condition que les autorités compétentes de la SNCF mettent le paquet pour assurer la sécurité et tout le confort, ainsi que les commodités nécessaires aux passagers. Il faut, cependant, reconnaître que la SNCF a mis beaucoup de temps pour tenter de moderniser les chemins de fer devenus désuets et non adaptés aux exigences des voyageurs qui se plaignent souvent du manque de sécurité et de l'absence de confort, sans oublier, bien entendu, les retards des trains. Rappelons que les pays voisins, le Maroc et la Tunisie, ont opté pour le transport électrique dans les chemins de fer depuis plus de 15 années, sachant que ces deux pays ont compris que le développement du tourisme passe inéluctablement par ce choix des transports ferroviaires modernes. Actuellement, la SNCF s'efforce de mener à bien le projet d'électrification de la rocade nord et du réseau ferroviaire de la banlieue d'Alger (Boumerdès et Blida). Ce projet considéré comme structurant et ambitieux est financé par le programme de relance économique dont l'enveloppe financière dégagée est de l'ordre de 12 milliards de DA. En 2015, le réseau ferroviaire représentera 20% de l'ensemble des transports tandis qu'à présent le pourcentage est de 5% seulement. Cette modernisation des chemins de fers nationaux permettra le déplacement de plus de 80 millions de voyageurs, selon les chiffres avancés par la SNCF. Aussi, le projet d'électrification des lignes Alger-Thénia et Alger-El Affroun vise le transport, d'ici 2009, de quelque 50 millions de passagers.