Trois attentats suicide ont frappé hier un hôtel du centre de Baghdad ainsi que des locaux de la police au nord et au sud de la capitale irakienne, faisant au moins 45 morts dont un député et un ancien gouverneur provincial. Dans l'attentat commis à l'hôtel Al-Mansour Melia au cœur de la capitale, un kamikaze a déclenché sa ceinture d'explosifs dans le hall où se trouvaient des responsables tribaux pour une réunion informelle, faisant huit morts, selon les services de sécurité irakiens et la direction de l'établissement. Plusieurs personnalités irakiennes figurent parmi les victimes: Hussein Chaalan, responsable tribal chiîte de la ville de Diwaniyah (180 km au sud de Baghdad) et député de la liste de l'ancien Premier ministre Iyad Allaoui, et l'ancien gouverneur de la province d'al-Anbar (ouest), Fassal al-Kaoud. Fassal Kaoud était membre d'une coalition tribale engagée dans la lutte contre le réseau terroriste Al-Qaïda aux côtés des Américains dans la province d'al-Anbar et nommée le «réveil d'al-Anbar». «Cette attaque a visé les tribus qui combattent le terrorisme» mais «l'Irak restera debout quoi que vous fassiez. Nous n'avons pas peur de vous et nous allons continuer à lutter contre vous», a déclaré cheikh Mahmoud Daham, responsable tribal sunnite de la province d'al-Anbar, rescapé de l'attaque. Rahim al-Maliki, poète irakien travaillant pour la chaîne de télévision publique Iraqia et deux responsables tribaux sunnites ont également été tués. Selon un employé de l'hôtel, ils s'apprêtaient à quitter l'établissement pour aller rencontrer un responsable politique irakien, afin de parler de la réconciliation nationale. Le hall de l'hôtel a été très endommagé par la déflagration. Selon un serveur de l'établissement, peu avant l'explosion, ces responsables tribaux sont arrivés dans le hall et ont commandé du thé. L'explosion s'est produite peu après. L'hôtel Al-Mansour Melia, sur la rive ouest du Tigre, abrite aussi des médias et des diplomates. Par ailleurs, dans l'attaque la plus meurtrière commise hier, quinze personnes ont péri et 50 autres ont été blessées dans un attentat suicide au camion-citerne contre le siège de la police à Baïji, à 200 km au nord de Baghdad. Le bâtiment a été très endommagé par l'explosion survenue vers 09H30 locales (05H30 GMT). Trois heures plus tôt, un autre attentat suicide visant un centre de recrutement de la police à Hilla (120 km au sud de Baghdad) a fait au moins huit morts parmi les recrues et 41 blessés, selon le lieutenant Mohammed Doulaimi. Salim Saleh, le gouverneur de la province de Babylone, dont Hilla est la capitale, a accusé les «takfiris» (extrémistes sunnites) d'être à l'origine de cette attaque. D'autre part, un soldat américain a succombé à ses blessures reçues dans l'explosion d'une bombe au passage de sa patrouille samedi à Baghdad, ce qui porte à 72 le nombre de G.I's tombés dans le pays depuis le début du mois de juin, a annoncé l'armée américaine. Au total, au moins 3.549 soldats ou personnels assimilés américains sont morts en Irak depuis l'invasion en mars 2003, selon un décompte basé sur les chiffres du Pentagone. L'armée américaine a aussi annoncé la découverte d'un local d'exécution utilisé par Al-Qaïda à Baâqouba (nord-est de Baghdad), au sixième jour de l'opération «Arrowhead Ripper» lancée contre Al-Qaïda dans la province de Diyala et mobilisant 10.000 soldats américains et irakiens. Depuis le début de l'opération «Arrowhead Ripper», au moins 58 membres d'Al-Qaïda ont été tués et 60 arrêtés. Trois attentats suicide ont frappé hier un hôtel du centre de Baghdad ainsi que des locaux de la police au nord et au sud de la capitale irakienne, faisant au moins 45 morts dont un député et un ancien gouverneur provincial. Dans l'attentat commis à l'hôtel Al-Mansour Melia au cœur de la capitale, un kamikaze a déclenché sa ceinture d'explosifs dans le hall où se trouvaient des responsables tribaux pour une réunion informelle, faisant huit morts, selon les services de sécurité irakiens et la direction de l'établissement. Plusieurs personnalités irakiennes figurent parmi les victimes: Hussein Chaalan, responsable tribal chiîte de la ville de Diwaniyah (180 km au sud de Baghdad) et député de la liste de l'ancien Premier ministre Iyad Allaoui, et l'ancien gouverneur de la province d'al-Anbar (ouest), Fassal al-Kaoud. Fassal Kaoud était membre d'une coalition tribale engagée dans la lutte contre le réseau terroriste Al-Qaïda aux côtés des Américains dans la province d'al-Anbar et nommée le «réveil d'al-Anbar». «Cette attaque a visé les tribus qui combattent le terrorisme» mais «l'Irak restera debout quoi que vous fassiez. Nous n'avons pas peur de vous et nous allons continuer à lutter contre vous», a déclaré cheikh Mahmoud Daham, responsable tribal sunnite de la province d'al-Anbar, rescapé de l'attaque. Rahim al-Maliki, poète irakien travaillant pour la chaîne de télévision publique Iraqia et deux responsables tribaux sunnites ont également été tués. Selon un employé de l'hôtel, ils s'apprêtaient à quitter l'établissement pour aller rencontrer un responsable politique irakien, afin de parler de la réconciliation nationale. Le hall de l'hôtel a été très endommagé par la déflagration. Selon un serveur de l'établissement, peu avant l'explosion, ces responsables tribaux sont arrivés dans le hall et ont commandé du thé. L'explosion s'est produite peu après. L'hôtel Al-Mansour Melia, sur la rive ouest du Tigre, abrite aussi des médias et des diplomates. Par ailleurs, dans l'attaque la plus meurtrière commise hier, quinze personnes ont péri et 50 autres ont été blessées dans un attentat suicide au camion-citerne contre le siège de la police à Baïji, à 200 km au nord de Baghdad. Le bâtiment a été très endommagé par l'explosion survenue vers 09H30 locales (05H30 GMT). Trois heures plus tôt, un autre attentat suicide visant un centre de recrutement de la police à Hilla (120 km au sud de Baghdad) a fait au moins huit morts parmi les recrues et 41 blessés, selon le lieutenant Mohammed Doulaimi. Salim Saleh, le gouverneur de la province de Babylone, dont Hilla est la capitale, a accusé les «takfiris» (extrémistes sunnites) d'être à l'origine de cette attaque. D'autre part, un soldat américain a succombé à ses blessures reçues dans l'explosion d'une bombe au passage de sa patrouille samedi à Baghdad, ce qui porte à 72 le nombre de G.I's tombés dans le pays depuis le début du mois de juin, a annoncé l'armée américaine. Au total, au moins 3.549 soldats ou personnels assimilés américains sont morts en Irak depuis l'invasion en mars 2003, selon un décompte basé sur les chiffres du Pentagone. L'armée américaine a aussi annoncé la découverte d'un local d'exécution utilisé par Al-Qaïda à Baâqouba (nord-est de Baghdad), au sixième jour de l'opération «Arrowhead Ripper» lancée contre Al-Qaïda dans la province de Diyala et mobilisant 10.000 soldats américains et irakiens. Depuis le début de l'opération «Arrowhead Ripper», au moins 58 membres d'Al-Qaïda ont été tués et 60 arrêtés.