Le professeur Djenaoui Taher, chef de service à l'hôpital de Belfort (El Harrach), a plaidé lundi à Alger, pour la réhabilitation du métier de sage-femme, estimant qu'il faut "encourager les femmes à opter pour cette spécialité". "Le rôle de la sage-femme est important. La sage-femme constitue la Cheville- ouvrière dans une maternité qui ne pourrait fonctionner sans elle", a affirmé le professeur Djenaoui, en marge d'une université d'été au profit des sages-femmes. Il a, dans ce sillage, appelé au renfoncement de ce corps paramédical, relevant qu'il souffre d'un sous-effectif, au regard des besoins grandissants d'année en année. Elles sont 10.000 sages-femmes à exercer à travers le territoire national, un chiffre jugé "très insuffisant" par l'ensemble des participantes à cette université. "Il faut plus de sages-femmes dans les maternités, pour suivre les grossesses normales et assurer le suivi de l'accouchée", a-t-il ajouté. Pour le professeur, l'apport des sages-femmes est d'autant plus souhaité par tous les professionnels de la santé, qu'il permettra aussi de soulager les gynécologues-obstétriciens pour qu'ils se consacrent à la prise en charge des grossesses à haut risque. "Les grossesses à haut risque ne cessent de s'amplifier en Algérie, en raison de la fréquence des maladies lourdes (hypertension artérielle, diabète) et les infections fúto-maternelles", a-t-il averti. Cette université d'été s'inscrit dans le cadre de la formation continue. Elle est organisée par les ministères de la santé, du travail et de la famille, et UGTA en collaboration avec l'Unicef. Le professeur Djenaoui Taher, chef de service à l'hôpital de Belfort (El Harrach), a plaidé lundi à Alger, pour la réhabilitation du métier de sage-femme, estimant qu'il faut "encourager les femmes à opter pour cette spécialité". "Le rôle de la sage-femme est important. La sage-femme constitue la Cheville- ouvrière dans une maternité qui ne pourrait fonctionner sans elle", a affirmé le professeur Djenaoui, en marge d'une université d'été au profit des sages-femmes. Il a, dans ce sillage, appelé au renfoncement de ce corps paramédical, relevant qu'il souffre d'un sous-effectif, au regard des besoins grandissants d'année en année. Elles sont 10.000 sages-femmes à exercer à travers le territoire national, un chiffre jugé "très insuffisant" par l'ensemble des participantes à cette université. "Il faut plus de sages-femmes dans les maternités, pour suivre les grossesses normales et assurer le suivi de l'accouchée", a-t-il ajouté. Pour le professeur, l'apport des sages-femmes est d'autant plus souhaité par tous les professionnels de la santé, qu'il permettra aussi de soulager les gynécologues-obstétriciens pour qu'ils se consacrent à la prise en charge des grossesses à haut risque. "Les grossesses à haut risque ne cessent de s'amplifier en Algérie, en raison de la fréquence des maladies lourdes (hypertension artérielle, diabète) et les infections fúto-maternelles", a-t-il averti. Cette université d'été s'inscrit dans le cadre de la formation continue. Elle est organisée par les ministères de la santé, du travail et de la famille, et UGTA en collaboration avec l'Unicef.