Le projet du programme du gouvernement a été adopté, jeudi dernier, à une large majorité. Le texte amendé soumis au vote des députés a recueilli 315 voix pour 22 contre, et 33 se sont abstenus. Le projet du programme du gouvernement a été adopté, jeudi dernier, à une large majorité. Le texte amendé soumis au vote des députés a recueilli 315 voix pour 22 contre, et 33 se sont abstenus. Les députés du PT, 26 au total ont préféré, comme de coutume, recourir à l'abstention de même que certains de leurs homologues du FNA, tandis que les 19 députés du RCD et les 3 députés d'El-Islah ont voté, sans surprise, contre ce texte. En attendant son adoption définitive, le texte gouvernemental devrait passer sous les fourches caudines du Sénat dont la session est programmée pour le début du mois de juillet prochain. Auparavant, le Chef du gouvernement Abdelaziz Belkhadem avait répondu durant deux heures aux 135 interventions des députés qui ont pratiquement «décortiqué à la loupe» le projet de ce programme. Le Chef du gouvernement qui a voulu se montrer, dès l'abord de son discours, le plus précis possible, a commis une «erreur monumentale» qui a échappé à l'ensemble des députés en avançant le chiffre de 52.000 travailleurs dont le salaire est resté impayé. Le Chef du gouvernement a également indiqué que cette opération a touché 226 entreprises employant quelques 52.354 travailleurs. Le coût de cette opération a atteint, selon Belkhadem, 5,2 milliards de dinars. Il a fallu recourir une seconde fois aux services du ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, pour connaître le nombre réel de travailleurs non encore généralisé. Selon le ministre, le «Chef du gouvernement s'est trompé» en incluant dans son document le chiffre de 52.000. Pour le ministre Tayeb Louh, ce chiffre «est celui de l'année 2003». En vérité, le chiffre qui se rapproche le plus de la réalité est celui annoncé par le patron de l'UGTA qui a avancé le chiffre de 27.000, un nombre qui englobe ceux des travailleurs régularisés au mois de juin en cours. Comment se fait-il qu'un Chef du gouvernement qui a voulu se montrer le plus précis possible commette une «bourde pareille». Dés le début de son intervention, le Chef du gouvernement a indiqué qu'il axera sa réponse sur quatre grands axes, à savoir la stratégie adoptée pour impulser une nouvelle dynamique en matière de développement durable et l'aménagement du territoire qui connaît déjà un début de réalisation avec la mise en place de 19 programmes sectoriels, qui couvrent l'agriculture, l'eau, l'électrification, le rail, l'habitat, le tourisme, les infrastructures de base, la santé, l'environnement et l'écologie. A cet axe s'ajoute celui des réformes économiques, des ressources humaines et de la bonne gouvernance. Ces programmes seront au fur et à mesure rendus publics, selon Belkhadem, qui ajoute que son gouvernement travaille pour l'élaboration d'un nouveau Plan national de développement, qui s'étalera jusqu'à l'échéance 2025. Un projet de loi qui encadrera ce plan sera soumis bientôt à l'APN, a encore indiqué Belkhadem. La polémique sur le taux réel du chômage n'a pas laissé Belkhadem indifférent lequel avait annoncé lors de son discours d'ouverture que le taux de chômage est passé de 27,7%, en 2001, à 12,3%, en 2006. En réponse au nombreuses critiques émanant des députés, relatives à la baisse du taux de chômage, le Chef du gouvernement a affirmé que le chiffre avancé par le gouvernement sont calculés à partir de statistiques fournis par l'Office nationale des statistiques (ONS). Les secteurs de l'agriculture et de l'habitat ont été également abordé par le Chef du gouvernement, qui a esquissé une certaine réserve quant aux bilans des sept années d'application du PNDRA. Selon lui : «les problèmes persistent encore dans ce secteur. Il est temps pour le gouvernement d'évaluer les mesures de consolidation et de promotion des activités agricoles (…) Le choix des priorités s'impose dès à présent pour réactiver le PNDRA et la Caisse nationale de régulation et de développement de l'agriculture.» En matière d'habitat, le Chef du gouvernement a indiqué que la réalisation du programme de 1 million de logements, lancé dernièrement, a englobé toutes les communes. Sur le un million de logements, 543.088 sont en voie construction. En ce qui concerne les logements sociaux achevés mais non distribués, qui ont atteint ces dernières années le chiffre de 50.000 unités, Belkhadem a indiqué que son gouvernement a pris des mesures urgentes pour accélérer leur livraison, ce qui s'est traduit par une baisse à 30.000 logements. Le monde rural a bénéficié de 450.000 logements ruraux dont 90.000 destinés au Sud et les Hauts-Plateaux. Ces derniers ont bénéficié, dans le cadre du programme spécial, respectivement de 493 et de 692 milliards de dinars. Le gouvernement Belkhadem a annoncé que le prix de l'énergie sera révisé à la baisse dans le Sud algérien. Il concernera les foyers domestiques et les activités industrielles et agricoles. Cette mesure longtemps attendue par les citoyens du Sud algérien est venue pour remédier à une disparité qui touche des millions d'habitants de cette région, qui paient la facture d'électricité et de gaz au même titre que ceux du Nord. Enfin, le thème tant attendu et ayant trait à la bonne gouvernance a permis au Chef du gouvernement de revenir sur la réforme engagée pour élargir les prérogatives du wali, du chef de daïra et du SG de commune, Belkhadem dira : «L'élargissement des prérogatives des walis n'est pas destiné à réduire celles des élus.» Après avoir réitéré sa promesse de l'ouverture prochaine du champ audiovisuel, Belkhadem a annoncé que le projet du statut du journaliste «en voie de maturation» sera incessamment soumis à l'Assemblée populaire nationale. Les députés du PT, 26 au total ont préféré, comme de coutume, recourir à l'abstention de même que certains de leurs homologues du FNA, tandis que les 19 députés du RCD et les 3 députés d'El-Islah ont voté, sans surprise, contre ce texte. En attendant son adoption définitive, le texte gouvernemental devrait passer sous les fourches caudines du Sénat dont la session est programmée pour le début du mois de juillet prochain. Auparavant, le Chef du gouvernement Abdelaziz Belkhadem avait répondu durant deux heures aux 135 interventions des députés qui ont pratiquement «décortiqué à la loupe» le projet de ce programme. Le Chef du gouvernement qui a voulu se montrer, dès l'abord de son discours, le plus précis possible, a commis une «erreur monumentale» qui a échappé à l'ensemble des députés en avançant le chiffre de 52.000 travailleurs dont le salaire est resté impayé. Le Chef du gouvernement a également indiqué que cette opération a touché 226 entreprises employant quelques 52.354 travailleurs. Le coût de cette opération a atteint, selon Belkhadem, 5,2 milliards de dinars. Il a fallu recourir une seconde fois aux services du ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, pour connaître le nombre réel de travailleurs non encore généralisé. Selon le ministre, le «Chef du gouvernement s'est trompé» en incluant dans son document le chiffre de 52.000. Pour le ministre Tayeb Louh, ce chiffre «est celui de l'année 2003». En vérité, le chiffre qui se rapproche le plus de la réalité est celui annoncé par le patron de l'UGTA qui a avancé le chiffre de 27.000, un nombre qui englobe ceux des travailleurs régularisés au mois de juin en cours. Comment se fait-il qu'un Chef du gouvernement qui a voulu se montrer le plus précis possible commette une «bourde pareille». Dés le début de son intervention, le Chef du gouvernement a indiqué qu'il axera sa réponse sur quatre grands axes, à savoir la stratégie adoptée pour impulser une nouvelle dynamique en matière de développement durable et l'aménagement du territoire qui connaît déjà un début de réalisation avec la mise en place de 19 programmes sectoriels, qui couvrent l'agriculture, l'eau, l'électrification, le rail, l'habitat, le tourisme, les infrastructures de base, la santé, l'environnement et l'écologie. A cet axe s'ajoute celui des réformes économiques, des ressources humaines et de la bonne gouvernance. Ces programmes seront au fur et à mesure rendus publics, selon Belkhadem, qui ajoute que son gouvernement travaille pour l'élaboration d'un nouveau Plan national de développement, qui s'étalera jusqu'à l'échéance 2025. Un projet de loi qui encadrera ce plan sera soumis bientôt à l'APN, a encore indiqué Belkhadem. La polémique sur le taux réel du chômage n'a pas laissé Belkhadem indifférent lequel avait annoncé lors de son discours d'ouverture que le taux de chômage est passé de 27,7%, en 2001, à 12,3%, en 2006. En réponse au nombreuses critiques émanant des députés, relatives à la baisse du taux de chômage, le Chef du gouvernement a affirmé que le chiffre avancé par le gouvernement sont calculés à partir de statistiques fournis par l'Office nationale des statistiques (ONS). Les secteurs de l'agriculture et de l'habitat ont été également abordé par le Chef du gouvernement, qui a esquissé une certaine réserve quant aux bilans des sept années d'application du PNDRA. Selon lui : «les problèmes persistent encore dans ce secteur. Il est temps pour le gouvernement d'évaluer les mesures de consolidation et de promotion des activités agricoles (…) Le choix des priorités s'impose dès à présent pour réactiver le PNDRA et la Caisse nationale de régulation et de développement de l'agriculture.» En matière d'habitat, le Chef du gouvernement a indiqué que la réalisation du programme de 1 million de logements, lancé dernièrement, a englobé toutes les communes. Sur le un million de logements, 543.088 sont en voie construction. En ce qui concerne les logements sociaux achevés mais non distribués, qui ont atteint ces dernières années le chiffre de 50.000 unités, Belkhadem a indiqué que son gouvernement a pris des mesures urgentes pour accélérer leur livraison, ce qui s'est traduit par une baisse à 30.000 logements. Le monde rural a bénéficié de 450.000 logements ruraux dont 90.000 destinés au Sud et les Hauts-Plateaux. Ces derniers ont bénéficié, dans le cadre du programme spécial, respectivement de 493 et de 692 milliards de dinars. Le gouvernement Belkhadem a annoncé que le prix de l'énergie sera révisé à la baisse dans le Sud algérien. Il concernera les foyers domestiques et les activités industrielles et agricoles. Cette mesure longtemps attendue par les citoyens du Sud algérien est venue pour remédier à une disparité qui touche des millions d'habitants de cette région, qui paient la facture d'électricité et de gaz au même titre que ceux du Nord. Enfin, le thème tant attendu et ayant trait à la bonne gouvernance a permis au Chef du gouvernement de revenir sur la réforme engagée pour élargir les prérogatives du wali, du chef de daïra et du SG de commune, Belkhadem dira : «L'élargissement des prérogatives des walis n'est pas destiné à réduire celles des élus.» Après avoir réitéré sa promesse de l'ouverture prochaine du champ audiovisuel, Belkhadem a annoncé que le projet du statut du journaliste «en voie de maturation» sera incessamment soumis à l'Assemblée populaire nationale.