Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND) a réitéré son consentement quant à la révision de la loi électorale, dont les amendements apportés sur les articles 82 et 109 devront, une fois adoptés par les députés, empêcher bon nombre de formations de postuler aux prochaines élections locales. Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND) a réitéré son consentement quant à la révision de la loi électorale, dont les amendements apportés sur les articles 82 et 109 devront, une fois adoptés par les députés, empêcher bon nombre de formations de postuler aux prochaines élections locales. Pour Ahmed Ouyahia, invité jeudi dernier, au forum hebdomadaire organisé par la Chaîne 2 de la Radio nationale, «cela ne signifie pas la dissolution de partis politiques», mais vise à «mettre un terme à la pagaille de l'argent sale». Se montrant plutôt solidaire de «ces partis qui étaient là quant le pays se débattait dans la crise et lors de la conférence nationale», comme pour consoler les 13 partis de l'Alliance pour la sauvegarde de la démocratie (ASD), le SG du RND s'attaque frontalement aux indépendants qui «ont sali les listes électorales», à travers l'achat de formulaires à coups de millions et autres pratiques qui n'honorent guère la pratique électorale. «Il s'agit de combattre la corruption et le business politique des voix et assainir les pratiques électorales de l'argent sale», a-t-il résumé, réaffirmant son soutien «en intime conviction» à la révision de la loi électorale. Ainsi, au moment où les «petits» partis crient à l'exclusion, accusant le gouvernement de verrouiller la pratique démocratique à travers la révision de la loi électorale, les «grands» à l'instar du RND, évoquent d'autres enjeux, certes, mais qui mènent tous vers le même objectif : réduire la représentation aux prochaines joutes électorales. Résultat : ils ne seront que 9 partis à se disputer les locales de novembre prochain, alors qu'ils étaient 22 lors des dernières législatives. Par ailleurs, l'invité de la radio, se félicitant de l'adoption du programme du gouvernement à la Chambre basse du Parlement, a relevé certains «retards» dans l'exécution dudit programme, et les différentes réformes «qui ne marchent pas à la vitesse escomptée», à l'image des secteurs du logement et de l'emploi, de l'agriculture et de l'université. Cette dernière, dont la réforme «marche à pied boiteux», est victime de son idéologie, compte-tenu de la lenteur des mesures insufflées pour son développement, le replâtrage et la dévalorisation de l'élite. Idem pour l'économie du pays, dont les exportations demeurent toujours dominées par les hydrocarbures, en l'absence d'un vrai outil productif, de la bureaucratie qui mine les investissements et des privatisations qui marchent à un rythme lent, a précisé Ahmed Ouyahia. Sur la situation sécuritaire, le SG du RND a estimé que la lutte antiterroriste et la réconciliation nationale «marchent côte à côte comme les deux pieds de l'homme», soutenant au passage la nécessité de prendre en charge les Groupes de légitime défense (GLD), qui ont combattu les hordes terroristes lors de la tragédie nationale, à travers l'octroi de pensions, de postes d'emplois ou de micro-crédits pour subvenir à leurs besoins. Pour Ahmed Ouyahia, invité jeudi dernier, au forum hebdomadaire organisé par la Chaîne 2 de la Radio nationale, «cela ne signifie pas la dissolution de partis politiques», mais vise à «mettre un terme à la pagaille de l'argent sale». Se montrant plutôt solidaire de «ces partis qui étaient là quant le pays se débattait dans la crise et lors de la conférence nationale», comme pour consoler les 13 partis de l'Alliance pour la sauvegarde de la démocratie (ASD), le SG du RND s'attaque frontalement aux indépendants qui «ont sali les listes électorales», à travers l'achat de formulaires à coups de millions et autres pratiques qui n'honorent guère la pratique électorale. «Il s'agit de combattre la corruption et le business politique des voix et assainir les pratiques électorales de l'argent sale», a-t-il résumé, réaffirmant son soutien «en intime conviction» à la révision de la loi électorale. Ainsi, au moment où les «petits» partis crient à l'exclusion, accusant le gouvernement de verrouiller la pratique démocratique à travers la révision de la loi électorale, les «grands» à l'instar du RND, évoquent d'autres enjeux, certes, mais qui mènent tous vers le même objectif : réduire la représentation aux prochaines joutes électorales. Résultat : ils ne seront que 9 partis à se disputer les locales de novembre prochain, alors qu'ils étaient 22 lors des dernières législatives. Par ailleurs, l'invité de la radio, se félicitant de l'adoption du programme du gouvernement à la Chambre basse du Parlement, a relevé certains «retards» dans l'exécution dudit programme, et les différentes réformes «qui ne marchent pas à la vitesse escomptée», à l'image des secteurs du logement et de l'emploi, de l'agriculture et de l'université. Cette dernière, dont la réforme «marche à pied boiteux», est victime de son idéologie, compte-tenu de la lenteur des mesures insufflées pour son développement, le replâtrage et la dévalorisation de l'élite. Idem pour l'économie du pays, dont les exportations demeurent toujours dominées par les hydrocarbures, en l'absence d'un vrai outil productif, de la bureaucratie qui mine les investissements et des privatisations qui marchent à un rythme lent, a précisé Ahmed Ouyahia. Sur la situation sécuritaire, le SG du RND a estimé que la lutte antiterroriste et la réconciliation nationale «marchent côte à côte comme les deux pieds de l'homme», soutenant au passage la nécessité de prendre en charge les Groupes de légitime défense (GLD), qui ont combattu les hordes terroristes lors de la tragédie nationale, à travers l'octroi de pensions, de postes d'emplois ou de micro-crédits pour subvenir à leurs besoins.