La diphtérie est une maladie infectieuse particulièrement grave due à un germe, le bacille de klebs-loffler (corynebacterium diphteriae). La gravité de la maladie n'est pas due au germe lui-même mais à la toxine qu'il secrète. Pratiquement éradiquée en France (on dénombre moins d'un cas par an), la diphtérie est réapparue sous forme épidémique en Algérie en 1993 et en Russie en 1995. La diphtérie est une maladie infectieuse particulièrement grave due à un germe, le bacille de klebs-loffler (corynebacterium diphteriae). La gravité de la maladie n'est pas due au germe lui-même mais à la toxine qu'il secrète. Pratiquement éradiquée en France (on dénombre moins d'un cas par an), la diphtérie est réapparue sous forme épidémique en Algérie en 1993 et en Russie en 1995. L'angine asphyxiante La diphtérie est une affection hautement contagieuse, la transmission se fait d'homme à homme par l'intermédiaire des gouttelettes de salive lors de contact direct avec des malades et des porteurs sains. La période d'incubation est de l'ordre de deux à cinq jours. La phase d'invasion se caractérise par l'angine diphtérique. Généralement peu fébrile, elle s'accompagne de ganglions importants, d'une pâleur et d'une gêne pour avaler. Au niveau de la gorge, on observe des «fausses membranes», dépôt blanchâtre adhérant aux amygdales jusqu'au voile du palais. Ces fausses membranes peuvent atteindre la luette, le pharynx puis le larynx entraînant des difficultés respiratoires. La diphtérie peut se localiser au niveau cutané sur d'anciennes plaies ou cicatrices. Les fausses membranes sont également présentes. Quelques jours après l'angine, la toxine diphtérique risque d'atteindre le cœur ou les reins pour provoquer des myocardites ou des paralysies. En l'absence de traitement, la maladie est mortelle dans 2 à 20% des cas. L'urgenge du diagnostic Le diagnostic repose sur l'observation des signes cliniques : angine, fausses membranes… pour confirmer le verdict médical il faut réaliser un prélèvement rhinopharyngé ou cutané. La culture et l'isolement, en laboratoire, de la bactérie nécessitent parfois plusieurs jours. La diphtérie est une maladie à déclaration obligatoire, le médecin et le laboratoire doivent signaler tout cas suspect aux autorités sanitaires. Celles-ci déclenchent alors un processus de surveillance et de prise en charge. Le patient est isolé, son entourage contrôlé et tous les objets avec lesquels il a été en contact doivent être désinfectés. Le vaccin reste indispensable Le traitement de la diphtérie est une urgence médicale. L'administration du sérum anti-diphtérique doit être la plus précoce possible car une fois la toxine fixée, il est inefficace. En complément, le médecin prescrit une antibiothérapie (pénicilline ou amoxicilline) pour lutter contre les infections secondaires. Le seul moyen efficace de lutte contre la diphtérie est la vaccination, obligatoire pour les enfants et les personnels de santé. Pour les nourrissons, elle comprend 3 injections à un mois d'intervalle à partir de l'âge de 2 mois et un rappel entre 16 et 18 mois. Les rappels sont recommandés à 6 ans, à 11 ans puis entre 16 et 18 ans, ainsi qu'à tout adulte voyageant dans une zone d'endémie. L'angine asphyxiante La diphtérie est une affection hautement contagieuse, la transmission se fait d'homme à homme par l'intermédiaire des gouttelettes de salive lors de contact direct avec des malades et des porteurs sains. La période d'incubation est de l'ordre de deux à cinq jours. La phase d'invasion se caractérise par l'angine diphtérique. Généralement peu fébrile, elle s'accompagne de ganglions importants, d'une pâleur et d'une gêne pour avaler. Au niveau de la gorge, on observe des «fausses membranes», dépôt blanchâtre adhérant aux amygdales jusqu'au voile du palais. Ces fausses membranes peuvent atteindre la luette, le pharynx puis le larynx entraînant des difficultés respiratoires. La diphtérie peut se localiser au niveau cutané sur d'anciennes plaies ou cicatrices. Les fausses membranes sont également présentes. Quelques jours après l'angine, la toxine diphtérique risque d'atteindre le cœur ou les reins pour provoquer des myocardites ou des paralysies. En l'absence de traitement, la maladie est mortelle dans 2 à 20% des cas. L'urgenge du diagnostic Le diagnostic repose sur l'observation des signes cliniques : angine, fausses membranes… pour confirmer le verdict médical il faut réaliser un prélèvement rhinopharyngé ou cutané. La culture et l'isolement, en laboratoire, de la bactérie nécessitent parfois plusieurs jours. La diphtérie est une maladie à déclaration obligatoire, le médecin et le laboratoire doivent signaler tout cas suspect aux autorités sanitaires. Celles-ci déclenchent alors un processus de surveillance et de prise en charge. Le patient est isolé, son entourage contrôlé et tous les objets avec lesquels il a été en contact doivent être désinfectés. Le vaccin reste indispensable Le traitement de la diphtérie est une urgence médicale. L'administration du sérum anti-diphtérique doit être la plus précoce possible car une fois la toxine fixée, il est inefficace. En complément, le médecin prescrit une antibiothérapie (pénicilline ou amoxicilline) pour lutter contre les infections secondaires. Le seul moyen efficace de lutte contre la diphtérie est la vaccination, obligatoire pour les enfants et les personnels de santé. Pour les nourrissons, elle comprend 3 injections à un mois d'intervalle à partir de l'âge de 2 mois et un rappel entre 16 et 18 mois. Les rappels sont recommandés à 6 ans, à 11 ans puis entre 16 et 18 ans, ainsi qu'à tout adulte voyageant dans une zone d'endémie.