Les points de divergences sont nombreux entre les deux présidents. C'est sans doute pourquoi Vladimir Poutine a prévenu qu'il ne fallait pas s'attendre à des prises de décision d'envergure ou susceptibles de bousculer l'ordre des choses actuel. Le président russe Vladimir Poutine est arrivé dimanche après-midi aux Etats-Unis pour des entretiens avec son homologue américain George W. Bush destinés à apaiser les récentes tensions. M. Poutine a atterri à Portsmouth, à un court vol d'hélicoptère de Kennebunkport (nord-est) où M. Bush devait le recevoir dans la résidence familiale. Les relations entre les Etats-Unis et la Russie sont à leur plus bas niveau depuis plus d'une année. M. Poutine ne devait rien voir à Kennebunkport d'une marche qui l'avait précédé et au cours de laquelle environ 1.500 personnes ont réclamé la destitution de M. Bush et de son vice-président et la fin de la guerre en Irak. Elle s'est achevée pacifiquement à quelques centaines de mètres de la demeure des parents Bush un bon moment avant l'arrivée de M. Poutine. Si le père de l'actuel président a reçu les grands de ce monde à Kennebunkport quand il dirigeait le pays, M. Poutine sera le premier à qui Bush fils fera les honneurs de la propriété face à l'océan. Elles ont surtout été affectées par le projet des Etats-Unis d'étendre leur bouclier antimissile à l'Europe. M. Bush assure qu'il compte, en installant un radar en République tchèque et des missiles intercepteurs en Pologne, protéger ses alliés contre la menace balistique d'Etats comme l'Iran. La Russie y voit une volonté de relancer la course aux armements. Mais il y a d'autres querelles profondes, comme le statut du Kosovo, l'expansion de l'Otan aux portes de la Russie, les critiques de M. Bush contre l'état des libertés en Russie. Les deux parties ont invité à n'attendre de Kennebunkport aucune percée diplomatique. Mais elles ont aussi voulu dissiper l'inquiétude d'une nouvelle guerre froide. "J'espère que ce dialogue, avec cette personne avec qui j'ai des bonnes relations, je dirais même des relations amicales, se déroulera exactement dans cet esprit", a dit M. Poutine avant son départ. "Sinon, je ne m'apprêterais pas à y aller, et je n'aurais pas été invité". La Maison Blanche a invoqué aussi la coopération existant entre les deux pays, face au défi nucléaire iranien par exemple. MM. Bush et Poutine devraient évoquer cette question lors d'une rencontre de moins de 24 heures, alternant les moments conviviaux et les discussions de travail. Le mini-sommet de Kennebunkport a été précédé vendredi des premières discussions entre les Etats-Unis et ses partenaires du Conseil de sécurité (dont la Russie) de l'idée américaine de taxer, au titre de nouvelles sanctions beaucoup plus rigoureuses contre l'Iran, toutes les cargaisons en provenance ou en direction de la République islamique, rapportait dimanche le New York Times. Il s'agirait d'empêcher les acheminements d'équipements nucléaires ou d'armes. M. Bush, inquiet de l'évolution de la Russie et de l'avenir des relations entre les deux pays, avait aussi une occasion rare de sonder M. Poutine sur sa succession en 2008. Le président américain est cependant tout sauf en position de force face à un collègue russe plein de confiance et fort de l'estime de ses compatriotes. Les points de divergences sont nombreux entre les deux présidents. C'est sans doute pourquoi Vladimir Poutine a prévenu qu'il ne fallait pas s'attendre à des prises de décision d'envergure ou susceptibles de bousculer l'ordre des choses actuel. Le président russe Vladimir Poutine est arrivé dimanche après-midi aux Etats-Unis pour des entretiens avec son homologue américain George W. Bush destinés à apaiser les récentes tensions. M. Poutine a atterri à Portsmouth, à un court vol d'hélicoptère de Kennebunkport (nord-est) où M. Bush devait le recevoir dans la résidence familiale. Les relations entre les Etats-Unis et la Russie sont à leur plus bas niveau depuis plus d'une année. M. Poutine ne devait rien voir à Kennebunkport d'une marche qui l'avait précédé et au cours de laquelle environ 1.500 personnes ont réclamé la destitution de M. Bush et de son vice-président et la fin de la guerre en Irak. Elle s'est achevée pacifiquement à quelques centaines de mètres de la demeure des parents Bush un bon moment avant l'arrivée de M. Poutine. Si le père de l'actuel président a reçu les grands de ce monde à Kennebunkport quand il dirigeait le pays, M. Poutine sera le premier à qui Bush fils fera les honneurs de la propriété face à l'océan. Elles ont surtout été affectées par le projet des Etats-Unis d'étendre leur bouclier antimissile à l'Europe. M. Bush assure qu'il compte, en installant un radar en République tchèque et des missiles intercepteurs en Pologne, protéger ses alliés contre la menace balistique d'Etats comme l'Iran. La Russie y voit une volonté de relancer la course aux armements. Mais il y a d'autres querelles profondes, comme le statut du Kosovo, l'expansion de l'Otan aux portes de la Russie, les critiques de M. Bush contre l'état des libertés en Russie. Les deux parties ont invité à n'attendre de Kennebunkport aucune percée diplomatique. Mais elles ont aussi voulu dissiper l'inquiétude d'une nouvelle guerre froide. "J'espère que ce dialogue, avec cette personne avec qui j'ai des bonnes relations, je dirais même des relations amicales, se déroulera exactement dans cet esprit", a dit M. Poutine avant son départ. "Sinon, je ne m'apprêterais pas à y aller, et je n'aurais pas été invité". La Maison Blanche a invoqué aussi la coopération existant entre les deux pays, face au défi nucléaire iranien par exemple. MM. Bush et Poutine devraient évoquer cette question lors d'une rencontre de moins de 24 heures, alternant les moments conviviaux et les discussions de travail. Le mini-sommet de Kennebunkport a été précédé vendredi des premières discussions entre les Etats-Unis et ses partenaires du Conseil de sécurité (dont la Russie) de l'idée américaine de taxer, au titre de nouvelles sanctions beaucoup plus rigoureuses contre l'Iran, toutes les cargaisons en provenance ou en direction de la République islamique, rapportait dimanche le New York Times. Il s'agirait d'empêcher les acheminements d'équipements nucléaires ou d'armes. M. Bush, inquiet de l'évolution de la Russie et de l'avenir des relations entre les deux pays, avait aussi une occasion rare de sonder M. Poutine sur sa succession en 2008. Le président américain est cependant tout sauf en position de force face à un collègue russe plein de confiance et fort de l'estime de ses compatriotes.