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Forcing américain pour un dégel avec la Russie
A la veille d'un sommet décisif de l'OTAN à Bucarest
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 03 - 2008

Efforts pour un rapprochement avec les Américains sur certains points de divergence mais aussi rappel de l'importance du partenariat stratégique avec la Chine, Moscou est plus que jamais revenu au devant de la scène mondiale. D'où l'intérêt américain actuel.
Efforts pour un rapprochement avec les Américains sur certains points de divergence mais aussi rappel de l'importance du partenariat stratégique avec la Chine, Moscou est plus que jamais revenu au devant de la scène mondiale. D'où l'intérêt américain actuel.
C'est en force que les Américains sont arrivés dans la journée de lundi passé à Moscou pour s'entretenir avec le président sortant, Vladimir Poutine, son successeur fraichement élu, Dmitri Medvedev, le ministre des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, et celui de la Défense, Anatoli Serdioukov. La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice accompagnée du titulaire du portefeuille de la Défense, Robert Gates, et d'une imposante délégation composée de hauts fonctionnaires de la Maison Blanche spécialistes des relations avec la Russie. Au cours de ces entretiens, les Américains ont présenté aux Russes un «document pour un nouveau cadre stratégique» qui devrait contribuer à améliorer les relations entre les deux pays et aider au règlement d'un certain nombre de différends accumulés depuis l'arrivée de Vladimir Poutine au pouvoir. S'exprimant en marge de ces entretiens, un haut responsable au secrétariat américain à la Défense a expliqué que : «ce document a été minutieusement préparé avant notre arrivée. Nous l'avons présenté aux Russes. Il présente une série de questions sur lesquelles nous devrions pouvoir nous entendre à l'avenir et ainsi ouvrir une nouvelle page transitoire dans les relations entre nos deux pays». On sait que Vladimir Poutine a lui-même reconnu, après avoir reçu une lettre personnelle de George Bush, que la réalité va dans le sens du «règlement d'un certain nombre de problèmes». Mais les spécialistes des relations russo-américaines préfèrent attendre pour voir, tant les points de divergence sont nombreux et variés et vont de la question de l'indépendance du Kosovo au bouclier antimissiles, en passant par le Traité sur les forces conventionnelles en Europe et le récent projet d'élargissement de l'OTAN à l'Ukraine et à la Géorgie.
A ce titre, le sommet de l'OTAN qui doit se tenir le 4 avril prochain dans la capitale roumaine, Bucarest, est présenté comme l'un des plus importants de toutes ces dernières années, puisque Vladimir Poutine a d'ores et déjà confirmé sa participation. Les contacts vont bon train entre les 26 pays membres de l'Alliance atlantique, mais il apparaît qu'au vu de l'opposition ferme de Moscou à l'élargissement de l'OTAN à l'Ukraine et à la Géorgie, cette proposition pourrait tout simplement être reportée sine die pour éviter de nouvelles frictions préjudiciables pour les deux pays.
Intervenant en marge des travaux de commissions spécialisées dans les relations russo-chinoises, Vladimir Poutine avait judicieusement expliqué : «Je voudrais encore une fois confirmer l'attachement de la Russie à la poursuite du renforcement des relations dans tous les domaines du partenariat stratégique avec la Chine.» On sait que les liens entre les deux pays se sont considérablement renforcés depuis l'arrivée de Poutine au pouvoir et que l'objectif essentiel de ce partenariat est ni plus ni moins de réduire l'influence des Etats-Unis dans le monde et notamment en Asie centrale. Au reste, Poutine a confirmé la neutralité de la Russie dans les évènements qui secouent le Tibet, en affirmant qu'il s'agissait là d'affaires intérieures chinoises.
C'est en force que les Américains sont arrivés dans la journée de lundi passé à Moscou pour s'entretenir avec le président sortant, Vladimir Poutine, son successeur fraichement élu, Dmitri Medvedev, le ministre des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, et celui de la Défense, Anatoli Serdioukov. La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice accompagnée du titulaire du portefeuille de la Défense, Robert Gates, et d'une imposante délégation composée de hauts fonctionnaires de la Maison Blanche spécialistes des relations avec la Russie. Au cours de ces entretiens, les Américains ont présenté aux Russes un «document pour un nouveau cadre stratégique» qui devrait contribuer à améliorer les relations entre les deux pays et aider au règlement d'un certain nombre de différends accumulés depuis l'arrivée de Vladimir Poutine au pouvoir. S'exprimant en marge de ces entretiens, un haut responsable au secrétariat américain à la Défense a expliqué que : «ce document a été minutieusement préparé avant notre arrivée. Nous l'avons présenté aux Russes. Il présente une série de questions sur lesquelles nous devrions pouvoir nous entendre à l'avenir et ainsi ouvrir une nouvelle page transitoire dans les relations entre nos deux pays». On sait que Vladimir Poutine a lui-même reconnu, après avoir reçu une lettre personnelle de George Bush, que la réalité va dans le sens du «règlement d'un certain nombre de problèmes». Mais les spécialistes des relations russo-américaines préfèrent attendre pour voir, tant les points de divergence sont nombreux et variés et vont de la question de l'indépendance du Kosovo au bouclier antimissiles, en passant par le Traité sur les forces conventionnelles en Europe et le récent projet d'élargissement de l'OTAN à l'Ukraine et à la Géorgie.
A ce titre, le sommet de l'OTAN qui doit se tenir le 4 avril prochain dans la capitale roumaine, Bucarest, est présenté comme l'un des plus importants de toutes ces dernières années, puisque Vladimir Poutine a d'ores et déjà confirmé sa participation. Les contacts vont bon train entre les 26 pays membres de l'Alliance atlantique, mais il apparaît qu'au vu de l'opposition ferme de Moscou à l'élargissement de l'OTAN à l'Ukraine et à la Géorgie, cette proposition pourrait tout simplement être reportée sine die pour éviter de nouvelles frictions préjudiciables pour les deux pays.
Intervenant en marge des travaux de commissions spécialisées dans les relations russo-chinoises, Vladimir Poutine avait judicieusement expliqué : «Je voudrais encore une fois confirmer l'attachement de la Russie à la poursuite du renforcement des relations dans tous les domaines du partenariat stratégique avec la Chine.» On sait que les liens entre les deux pays se sont considérablement renforcés depuis l'arrivée de Poutine au pouvoir et que l'objectif essentiel de ce partenariat est ni plus ni moins de réduire l'influence des Etats-Unis dans le monde et notamment en Asie centrale. Au reste, Poutine a confirmé la neutralité de la Russie dans les évènements qui secouent le Tibet, en affirmant qu'il s'agissait là d'affaires intérieures chinoises.


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