Au moment où il s'apprête à prendre les rênes du parti « Russie unie », net vainqueur des dernières législatives, Vladimir Poutine confirme, on ne peut mieux, son emprise tant sur la politique intérieure qu'extérieure de la Fédération de Russie. Au moment où il s'apprête à prendre les rênes du parti « Russie unie », net vainqueur des dernières législatives, Vladimir Poutine confirme, on ne peut mieux, son emprise tant sur la politique intérieure qu'extérieure de la Fédération de Russie. Il a fonctionné jusqu'à présent au-delà de toutes les attentes de son principal initiateur : après avoir réussi à faire élire, au poste de président de la Fédération de Russie, son poulain Dmitri Medvedev, le président sortant, Vladimir Poutine, s'apprête à être investi, le 8 mai prochain, à celui de Premier ministre, la Constitution en vigueur ne lui ayant pas permis de se présenter pour un troisième mandat. Mieux encore, lors du Congrès du parti « Russie unie » qui a remporté les dernières élections législatives et qui peut se targuer de rassembler plus de 2 millions de membres, et qui doit se tenir lundi et mardi à Moscou, Poutine a été officiellement appelé par les instances dirigeantes de ce parti pour prendre les rênes de cette formation qui, rappelle-t-on, dispose de relais politiques à travers toute la Fédération et est représentée dans tous les organes de pouvoir russes. Une telle situation permettrait à Vladimir Poutine de conserver tout son poids politique mais suscite déjà remous et controverses quant au respect à venir de la Constitution russe qui définit la Fédération comme un régime présidentiel fort. Ce point de vue, largement répercuté par les médias occidentaux, ne semble pourtant pas affecter l'opinion russe préparée depuis longtemps à un retour en force de Poutine lors des législatives de 2012. En tout état de cause, la politique et la stratégie mises en place par Vladimir Poutine depuis son premier mandat ne devraient pas souffrir de remous importants ou encore significatifs tant les deux hommes, le président sortant et le nouvel élu, paraissent avoir préparé de concert la vision politique tant interne qu'externe qui sera celle de la Russie à partir du 8 mai à venir. Et comme pour conforter cette approche et conformément à la vision de Poutine lui-même et clairement exprimée lors du dernier sommet de l'Alliance Atlantique qui vient de se tenir dans la capitale roumaine, Bucarest, le Chef d'état major russe, Jouri Balouiveski, vient de déclarer que dans l'éventualité d'une adhésion de la Géorgie et de l'Ukraine à l'OTAN, son pays « agira de façon à défendre ses intérêts à sa frontière. Ces mesures seront non seulement d'ordre militaire, mais pourraient aussi prendre d'autres formes. » Allusion à peine voilée à la menace russe persistante de mesures de rétorsion sur les livraisons de gaz à ces deux pays. Balouiveski à clairement fait référence à la possibilité d'une « réplique militaire » dans la perspective d'une telle mesure susceptible d'être prise par l'OTAN. On sait toutefois que lors de ce sommet, les pays membres de l'Alliance Atlantique ont opéré un recul par rapport aux souhaits exprimés par le président américain George Bush lors de sa tournée européenne à la veille, justement, de la tenue du sommet en question, puisque autant l'Ukraine que la Géorgie ne pourront pas bénéficier du fameux Plan d'action en vue de leur adhésion (MAP). Cette décision avait, au reste, été accueillie comme une semi-victoire par Moscou au moment de son annonce à Bucarest. Toujours est-il qu'il apparaît de plus en plus et de mieux en mieux que l'après Poutine c'est encore et toujours Poutine. Au grand dam des Américains qui avaient beaucoup misé sur un fléchissement de la politique extérieure russe lors de la mandature de Dmitri Medvedev. Il a fonctionné jusqu'à présent au-delà de toutes les attentes de son principal initiateur : après avoir réussi à faire élire, au poste de président de la Fédération de Russie, son poulain Dmitri Medvedev, le président sortant, Vladimir Poutine, s'apprête à être investi, le 8 mai prochain, à celui de Premier ministre, la Constitution en vigueur ne lui ayant pas permis de se présenter pour un troisième mandat. Mieux encore, lors du Congrès du parti « Russie unie » qui a remporté les dernières élections législatives et qui peut se targuer de rassembler plus de 2 millions de membres, et qui doit se tenir lundi et mardi à Moscou, Poutine a été officiellement appelé par les instances dirigeantes de ce parti pour prendre les rênes de cette formation qui, rappelle-t-on, dispose de relais politiques à travers toute la Fédération et est représentée dans tous les organes de pouvoir russes. Une telle situation permettrait à Vladimir Poutine de conserver tout son poids politique mais suscite déjà remous et controverses quant au respect à venir de la Constitution russe qui définit la Fédération comme un régime présidentiel fort. Ce point de vue, largement répercuté par les médias occidentaux, ne semble pourtant pas affecter l'opinion russe préparée depuis longtemps à un retour en force de Poutine lors des législatives de 2012. En tout état de cause, la politique et la stratégie mises en place par Vladimir Poutine depuis son premier mandat ne devraient pas souffrir de remous importants ou encore significatifs tant les deux hommes, le président sortant et le nouvel élu, paraissent avoir préparé de concert la vision politique tant interne qu'externe qui sera celle de la Russie à partir du 8 mai à venir. Et comme pour conforter cette approche et conformément à la vision de Poutine lui-même et clairement exprimée lors du dernier sommet de l'Alliance Atlantique qui vient de se tenir dans la capitale roumaine, Bucarest, le Chef d'état major russe, Jouri Balouiveski, vient de déclarer que dans l'éventualité d'une adhésion de la Géorgie et de l'Ukraine à l'OTAN, son pays « agira de façon à défendre ses intérêts à sa frontière. Ces mesures seront non seulement d'ordre militaire, mais pourraient aussi prendre d'autres formes. » Allusion à peine voilée à la menace russe persistante de mesures de rétorsion sur les livraisons de gaz à ces deux pays. Balouiveski à clairement fait référence à la possibilité d'une « réplique militaire » dans la perspective d'une telle mesure susceptible d'être prise par l'OTAN. On sait toutefois que lors de ce sommet, les pays membres de l'Alliance Atlantique ont opéré un recul par rapport aux souhaits exprimés par le président américain George Bush lors de sa tournée européenne à la veille, justement, de la tenue du sommet en question, puisque autant l'Ukraine que la Géorgie ne pourront pas bénéficier du fameux Plan d'action en vue de leur adhésion (MAP). Cette décision avait, au reste, été accueillie comme une semi-victoire par Moscou au moment de son annonce à Bucarest. Toujours est-il qu'il apparaît de plus en plus et de mieux en mieux que l'après Poutine c'est encore et toujours Poutine. Au grand dam des Américains qui avaient beaucoup misé sur un fléchissement de la politique extérieure russe lors de la mandature de Dmitri Medvedev.