Le département du ministère des Ressources en eau a fait part, tout récemment, dans un communiqué repris par beaucoup de titres, que la distribution de l'eau n'enregistrerait pour la période estivale aucune coupure. Autrement dit, de l'eau H24 pour tout le monde, et ce, à compter du 1er juillet jusqu'à octobre 2007, les citoyens de la capitale ont eu la désagréable surprise de voir que les coupures sont toujours de mise dans certains quartiers qui voient l'eau couler très peu dans leurs robinets. A certains endroits comme Zeghara, l'eau ne coule qu'un jour sur deux. "Difficile et insupportable est cette situation que nous vivons au quotidien", nous confie une mère de famille. "J'ai six enfants dont cinq garçons qui se salissent comme pas possible. Il faut bien les doucher tous les jours, si on veut leur apprendre l'hygiène corporelle. Mais avec quoi ? Je loue une maison où le propriétaire me défend d'installer une citerne sur la terrasse." A Bab El-Oued, les riverains sont, eux, soumis à la loi des coupures moins strictes que le voisin de St-Eugène, mais tout de même assez contraignantes. Les Annassers, en revanche, ont des coupures qui durent 8 heures par jour. Bachdjarah, elle, reste la mal-aimée. "C'est aux environs de 7h et parfois plus tôt que les employés de la Seaal viennent condamner la conduite d'eau pour ne la rouvrir qu'à 19h30 et même au-delà. Ce que l'on ne comprend pas c'est quà deux pas, dans la commune de Kouba, les foyers ne connaissent pas de restrictions. L'eau coule dans les robinets tous les jours. Alors pourquoi tant de disparités ?" s'insurge ce fonctionnaire. "Il faut se lever aux aurores pour prendre une douche. Le soir, il ne faut pas y compter. Toutes les réserves sont épuisées et il nous faut attendre. Ce n'est pas juste quand on sait que d'autres quartiers d'Alger-centre ont le bonheur de ne pas avoir de robinets à sec." Pour un résident de la cité Rabia Tahar de Bab-Ezzouaz, "ce n'est pas acceptable de la part de l'institution qui a en charge les ressources en eau de nous faire miroiter une distribution non-stop pour une période déterminée et de ne pas tenir ses engagements". Il est vrai que les barrages ont acquis un taux de remplissage honorable et que nous nous sommes éloignés du spectre de la sécheresse, ce qui sous-tend que la distribution de l'eau devrait être plus souple. Cela n'est pas le cas. Les grosses chaleurs ne sont pas prises en compte. Sans parler des quartiers lésés par rapport à d'autres. Cette «distribution à la carte» ne se justifie pas pour F. qui habite El-Harrach. "A Mohammadia, à deux pas d'ici, l'eau coule toute la journée. Sommes-nous les sous-citoyens de la SEAAL" s'interoge-t-elle ? La question reste posée. Nous avons tenté de joindre au téléphone des responsables pour de plus amples explications. En vain ! Le département du ministère des Ressources en eau a fait part, tout récemment, dans un communiqué repris par beaucoup de titres, que la distribution de l'eau n'enregistrerait pour la période estivale aucune coupure. Autrement dit, de l'eau H24 pour tout le monde, et ce, à compter du 1er juillet jusqu'à octobre 2007, les citoyens de la capitale ont eu la désagréable surprise de voir que les coupures sont toujours de mise dans certains quartiers qui voient l'eau couler très peu dans leurs robinets. A certains endroits comme Zeghara, l'eau ne coule qu'un jour sur deux. "Difficile et insupportable est cette situation que nous vivons au quotidien", nous confie une mère de famille. "J'ai six enfants dont cinq garçons qui se salissent comme pas possible. Il faut bien les doucher tous les jours, si on veut leur apprendre l'hygiène corporelle. Mais avec quoi ? Je loue une maison où le propriétaire me défend d'installer une citerne sur la terrasse." A Bab El-Oued, les riverains sont, eux, soumis à la loi des coupures moins strictes que le voisin de St-Eugène, mais tout de même assez contraignantes. Les Annassers, en revanche, ont des coupures qui durent 8 heures par jour. Bachdjarah, elle, reste la mal-aimée. "C'est aux environs de 7h et parfois plus tôt que les employés de la Seaal viennent condamner la conduite d'eau pour ne la rouvrir qu'à 19h30 et même au-delà. Ce que l'on ne comprend pas c'est quà deux pas, dans la commune de Kouba, les foyers ne connaissent pas de restrictions. L'eau coule dans les robinets tous les jours. Alors pourquoi tant de disparités ?" s'insurge ce fonctionnaire. "Il faut se lever aux aurores pour prendre une douche. Le soir, il ne faut pas y compter. Toutes les réserves sont épuisées et il nous faut attendre. Ce n'est pas juste quand on sait que d'autres quartiers d'Alger-centre ont le bonheur de ne pas avoir de robinets à sec." Pour un résident de la cité Rabia Tahar de Bab-Ezzouaz, "ce n'est pas acceptable de la part de l'institution qui a en charge les ressources en eau de nous faire miroiter une distribution non-stop pour une période déterminée et de ne pas tenir ses engagements". Il est vrai que les barrages ont acquis un taux de remplissage honorable et que nous nous sommes éloignés du spectre de la sécheresse, ce qui sous-tend que la distribution de l'eau devrait être plus souple. Cela n'est pas le cas. Les grosses chaleurs ne sont pas prises en compte. Sans parler des quartiers lésés par rapport à d'autres. Cette «distribution à la carte» ne se justifie pas pour F. qui habite El-Harrach. "A Mohammadia, à deux pas d'ici, l'eau coule toute la journée. Sommes-nous les sous-citoyens de la SEAAL" s'interoge-t-elle ? La question reste posée. Nous avons tenté de joindre au téléphone des responsables pour de plus amples explications. En vain !