Les problèmes inhérents aux pénuries et aux coupures d'eau potable dans les différentes régions du pays et les difficultés liées à la gestion de la clientèle sont deux des principaux axes à prendre en considération afin de prémunir les consommateurs et les citoyens contre l'infortune du manque d'eau, notamment durant la période estivale où la consommation d'eau atteint des pics considérables. Les problèmes inhérents aux pénuries et aux coupures d'eau potable dans les différentes régions du pays et les difficultés liées à la gestion de la clientèle sont deux des principaux axes à prendre en considération afin de prémunir les consommateurs et les citoyens contre l'infortune du manque d'eau, notamment durant la période estivale où la consommation d'eau atteint des pics considérables. Ainsi, le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal a mis en relief, jeudi dernier, cette problématique en recommandant d'intervenir au niveau régional pour remédier à cette situation, et ce dans l'optique de développer des projets de mobilisation des ressources hydriques. La finalité de cette stratégie consiste notamment à lutter efficacement contre les pénuries d'eau potable. A titre d'exemple, Sellal estime que la région de Naâma est édifiant pour valoriser cette expérience en ce sens que « le projet de transfert des eaux à partir du Chott El Gharbi vers les wilayas de Tlemcen et Sidi Bel-Abbès et bien d'autres régions de l'ouest du pays, pourra être opérationnel d'ici 15 jours ». Il s'agit, en fait, d'une distance de 800 kilomètres de canalisations comportant pas moins de 60 stations de pompage, 28 châteaux d'eau devant générer prés de 1. 600 litres par seconde d'eau potable pour l'ensemble de ces régions de l'Ouest. Inclus dans le Plan quinquennal de développement économique 2010-2014, ce projet nécessite une enveloppe financière de l'ordre de 40 milliards de dinars. Ainsi, le bassin de Mekmen Ben Ammar a fait l'objet de moult études menées ces dernières années par l'Agence nationale des ressources en eau (ANRE) pour la mobilisation d'eau potable et d'irrigation agricole. La mobilisation des ressources hydriques pour les besoins de l'agriculture en matière d'irrigation de vastes surfaces agricoles permet notamment des rendements élevés pour les récoltes et l'atteinte des objectifs des performances en termes de rentabilité pour les agriculteurs, dont les plus productifs reçoivent des indemnités spéciales et des récompenses de la part du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, comme l'a promis Rachid Benaissa. Sellal ajoute que « les eaux mobilisées devront permettre l'irrigation d'une large surface agricole et le développement de l'élevage » depuis Mechria où il a donné le coup d'envoi du projet de réalisation d'une station de traitement des eaux usées, dont les travaux ont été confiés à des entreprises étrangères (Espagne et Liban). Seaco innove dans sa relation avec les clients Dans un autre registre, les autorités veulent améliorer les relations des services des eaux avec les clients afin de mieux les sensibiliser sur les questions de l'utilisation rationnelle de l'eau. La grande nouveauté est perceptible à la Société des eaux et de l'assainissement de Constantine (Seaco). La direction clientèle de Seaco s'est dotée, récemment d'une « salle blanche ». Le lieu, exempt de toute poussière, abrite le logiciel de traitement des relations clientèle Wat Erp, une création de SOMEI, la filiale informatique d'eau de Marseille. « Toute la gestion logicielle des 156 mille clients s'effectue là, ainsi que l'édition des factures et la relation clientèle » explique le directeur de la Seaco, Michel Valin. Wat Erp a fait la preuve, dit-il, de son efficacité. Vendu de par le monde, il gère la relation de trois millions et demi d'abonnés au service de l'eau. Par ailleurs, un centre relations clientèle a été mis en place par Seaco depuis le mois de mars 2010. Un numéro court (le 30 25) est mis à la disposition des citoyens pour leur permettre de transmettre plus rapidement leurs doléances et leurs remarques dans les meilleurs délais. Ce centre nerveux de la relation clients abrite cinq salariés de la Seaco (quatre téléopérateurs et un superviseur) chargés de répondre aux consommateurs locaux. Il ouvre cinq jours et demi sur sept, avec une astreinte de nuit. Il a reçu exactement 5.446 appels depuis son ouverture le 8 mars dernier. Dans les vingt-trois agences de proximité, les clients peuvent d'ailleurs également venir poser des questions ou s'enquérir des coupures d'eau ou des réparations à venir sur le réseau. « 90% des clients appellent pour s'informer à propos de la distribution de l'eau potable, soit qu'il y ait une coupure, soit qu'ils soupçonnent une fuite » reprend Michel Valin. Et si 7% appellent pour une question d'assainissement, les 3% d'appels restants sont motivés par leur facturation. L'étape suivante consistera, dans les mois à venir, à mettre en réseau, a-t-il ajouté, les vingt-trois agences de la Seaco, connectées avec la direction clientèle installée au 4e KM. Ainsi, le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal a mis en relief, jeudi dernier, cette problématique en recommandant d'intervenir au niveau régional pour remédier à cette situation, et ce dans l'optique de développer des projets de mobilisation des ressources hydriques. La finalité de cette stratégie consiste notamment à lutter efficacement contre les pénuries d'eau potable. A titre d'exemple, Sellal estime que la région de Naâma est édifiant pour valoriser cette expérience en ce sens que « le projet de transfert des eaux à partir du Chott El Gharbi vers les wilayas de Tlemcen et Sidi Bel-Abbès et bien d'autres régions de l'ouest du pays, pourra être opérationnel d'ici 15 jours ». Il s'agit, en fait, d'une distance de 800 kilomètres de canalisations comportant pas moins de 60 stations de pompage, 28 châteaux d'eau devant générer prés de 1. 600 litres par seconde d'eau potable pour l'ensemble de ces régions de l'Ouest. Inclus dans le Plan quinquennal de développement économique 2010-2014, ce projet nécessite une enveloppe financière de l'ordre de 40 milliards de dinars. Ainsi, le bassin de Mekmen Ben Ammar a fait l'objet de moult études menées ces dernières années par l'Agence nationale des ressources en eau (ANRE) pour la mobilisation d'eau potable et d'irrigation agricole. La mobilisation des ressources hydriques pour les besoins de l'agriculture en matière d'irrigation de vastes surfaces agricoles permet notamment des rendements élevés pour les récoltes et l'atteinte des objectifs des performances en termes de rentabilité pour les agriculteurs, dont les plus productifs reçoivent des indemnités spéciales et des récompenses de la part du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, comme l'a promis Rachid Benaissa. Sellal ajoute que « les eaux mobilisées devront permettre l'irrigation d'une large surface agricole et le développement de l'élevage » depuis Mechria où il a donné le coup d'envoi du projet de réalisation d'une station de traitement des eaux usées, dont les travaux ont été confiés à des entreprises étrangères (Espagne et Liban). Seaco innove dans sa relation avec les clients Dans un autre registre, les autorités veulent améliorer les relations des services des eaux avec les clients afin de mieux les sensibiliser sur les questions de l'utilisation rationnelle de l'eau. La grande nouveauté est perceptible à la Société des eaux et de l'assainissement de Constantine (Seaco). La direction clientèle de Seaco s'est dotée, récemment d'une « salle blanche ». Le lieu, exempt de toute poussière, abrite le logiciel de traitement des relations clientèle Wat Erp, une création de SOMEI, la filiale informatique d'eau de Marseille. « Toute la gestion logicielle des 156 mille clients s'effectue là, ainsi que l'édition des factures et la relation clientèle » explique le directeur de la Seaco, Michel Valin. Wat Erp a fait la preuve, dit-il, de son efficacité. Vendu de par le monde, il gère la relation de trois millions et demi d'abonnés au service de l'eau. Par ailleurs, un centre relations clientèle a été mis en place par Seaco depuis le mois de mars 2010. Un numéro court (le 30 25) est mis à la disposition des citoyens pour leur permettre de transmettre plus rapidement leurs doléances et leurs remarques dans les meilleurs délais. Ce centre nerveux de la relation clients abrite cinq salariés de la Seaco (quatre téléopérateurs et un superviseur) chargés de répondre aux consommateurs locaux. Il ouvre cinq jours et demi sur sept, avec une astreinte de nuit. Il a reçu exactement 5.446 appels depuis son ouverture le 8 mars dernier. Dans les vingt-trois agences de proximité, les clients peuvent d'ailleurs également venir poser des questions ou s'enquérir des coupures d'eau ou des réparations à venir sur le réseau. « 90% des clients appellent pour s'informer à propos de la distribution de l'eau potable, soit qu'il y ait une coupure, soit qu'ils soupçonnent une fuite » reprend Michel Valin. Et si 7% appellent pour une question d'assainissement, les 3% d'appels restants sont motivés par leur facturation. L'étape suivante consistera, dans les mois à venir, à mettre en réseau, a-t-il ajouté, les vingt-trois agences de la Seaco, connectées avec la direction clientèle installée au 4e KM.