Des centaines de Palestiniens ont manifesté hier près de la frontière entre la bande de Ghaza et l'Egypte pour exiger la réouverture du terminal frontalier de Rafah, où des milliers de passagers sont bloqués depuis un mois. Les manifestants, répondant à un appel du mouvement islamiste Hamas, ont appelé à la réouverture du point de passage, proclamant leur rejet de l'éventuelle mise en service d'un autre terminal, Kerem Shalom pour le transit de passagers entre la bande de Ghaza et l'Egypte. Présent à la manifestation, le porte-parole du Hamas Sami Abou Zouhri a affirmé que Kerem Shalom serait considéré par les groupes armés palestiniens comme une "cible militaire" s'il venait à être mis en service pour le passage de voyageurs. "Le transfert du terminal de Rafah vers celui de Karm Abou Salem (Kerem Shalom) signifie le retour de la bande de Gaza au contrôle israélien directe", a-t-il affirmé. Le terminal de Rafah a été fermé il y a un mois au plus fort des combats interpalestiniens qui se sont soldés le 15 juin par la prise du pouvoir par le Hamas dans la bande de Ghaza. Selon des sources palestiniennes, quelque 4.000 Palestiniens, dont des femmes, des enfants, des malades et des personnes âgées, en route vers la bande de Ghaza sont bloqués côté égyptien de la frontière dans des conditions sanitaires extrêmement précaires. Le ministre palestinien de l'Information Riyad, Al-Malki, a affirmé lundi que onze passagers bloqués à Rafah sont morts ces dernières semaines. Le terminal, seule fenêtre de la bande de Ghaza vers le monde extérieur, fonctionnait depuis novembre 2005, après le retrait israélien de la bande de Ghaza, aux termes d'un accord israélo-palestinien parrainé par les Etats-Unis et prévoyant notamment le déploiement d'observateurs européens. Selon l'accord, le terminal ne peut fonctionner qu'en étroite coordination entre Israël qui y dispose de caméras de surveillance, les Palestiniens, l'Egypte et des observateurs européens. Un refus d'Israël de coordonner les opérations entraîne la fermeture du point de passage. Israël le maintenait ainsi fermé la plupart du temps depuis le 25 juin 2006 après l'enlèvement de l'un de ses soldats lors d'une attaque palestinienne à la lisière de la bande de Ghaza. Situé en territoire israélien sur le triangle frontalier Israël-Egypte-Ghaza, le terminal de Kerem Shalom était réservé au passage des marchandises destinées à la bande de Ghaza. Son éventuelle utilisation pour les passagers permettra à Israël d'exercer un contrôle physique sur les Palestiniens qui le franchissent. Le Hamas accuse le président palestinien et chef du parti rival Fatah Mahmoud Abbas d'être favorable à son utilisation permanente pour le passage de voyageurs, ce que M. Malki a démenti lundi. "L'utilisation de Karm Abou Salem n'est pas une demande palestinienne. Il s'agit d'une proposition égyptienne visant à remédier à la mauvaise situation humanitaire des passagers bloqués", a-t-il dit. Selon lui, M. Abbas et le gouvernement d'urgence "refusent formellement" la mise en service de Kerem Shalom comme terminal pour les passagers Des centaines de Palestiniens ont manifesté hier près de la frontière entre la bande de Ghaza et l'Egypte pour exiger la réouverture du terminal frontalier de Rafah, où des milliers de passagers sont bloqués depuis un mois. Les manifestants, répondant à un appel du mouvement islamiste Hamas, ont appelé à la réouverture du point de passage, proclamant leur rejet de l'éventuelle mise en service d'un autre terminal, Kerem Shalom pour le transit de passagers entre la bande de Ghaza et l'Egypte. Présent à la manifestation, le porte-parole du Hamas Sami Abou Zouhri a affirmé que Kerem Shalom serait considéré par les groupes armés palestiniens comme une "cible militaire" s'il venait à être mis en service pour le passage de voyageurs. "Le transfert du terminal de Rafah vers celui de Karm Abou Salem (Kerem Shalom) signifie le retour de la bande de Gaza au contrôle israélien directe", a-t-il affirmé. Le terminal de Rafah a été fermé il y a un mois au plus fort des combats interpalestiniens qui se sont soldés le 15 juin par la prise du pouvoir par le Hamas dans la bande de Ghaza. Selon des sources palestiniennes, quelque 4.000 Palestiniens, dont des femmes, des enfants, des malades et des personnes âgées, en route vers la bande de Ghaza sont bloqués côté égyptien de la frontière dans des conditions sanitaires extrêmement précaires. Le ministre palestinien de l'Information Riyad, Al-Malki, a affirmé lundi que onze passagers bloqués à Rafah sont morts ces dernières semaines. Le terminal, seule fenêtre de la bande de Ghaza vers le monde extérieur, fonctionnait depuis novembre 2005, après le retrait israélien de la bande de Ghaza, aux termes d'un accord israélo-palestinien parrainé par les Etats-Unis et prévoyant notamment le déploiement d'observateurs européens. Selon l'accord, le terminal ne peut fonctionner qu'en étroite coordination entre Israël qui y dispose de caméras de surveillance, les Palestiniens, l'Egypte et des observateurs européens. Un refus d'Israël de coordonner les opérations entraîne la fermeture du point de passage. Israël le maintenait ainsi fermé la plupart du temps depuis le 25 juin 2006 après l'enlèvement de l'un de ses soldats lors d'une attaque palestinienne à la lisière de la bande de Ghaza. Situé en territoire israélien sur le triangle frontalier Israël-Egypte-Ghaza, le terminal de Kerem Shalom était réservé au passage des marchandises destinées à la bande de Ghaza. Son éventuelle utilisation pour les passagers permettra à Israël d'exercer un contrôle physique sur les Palestiniens qui le franchissent. Le Hamas accuse le président palestinien et chef du parti rival Fatah Mahmoud Abbas d'être favorable à son utilisation permanente pour le passage de voyageurs, ce que M. Malki a démenti lundi. "L'utilisation de Karm Abou Salem n'est pas une demande palestinienne. Il s'agit d'une proposition égyptienne visant à remédier à la mauvaise situation humanitaire des passagers bloqués", a-t-il dit. Selon lui, M. Abbas et le gouvernement d'urgence "refusent formellement" la mise en service de Kerem Shalom comme terminal pour les passagers