Les six banques internationales préqualifiées pour la privatisation du Crédit populaire d‘Algérie (CPA) devront remettre le rapport final de leurs investigations avant la fin du mois en cours. Depuis le 21 mai dernier, les quatre françaises BNP Paribas, Crédit Agricole, Natexis-Banque Populaire et Société Générale ainsi que l‘américaine Citibank et l‘espagnole Santander ont planché, dans une opération d‘audit, sur la situation du CPA. Elles ont passé au crible tout le potentiel de cette dernière afin de définir avec exactitude sa situation physique, la structure générale, le réseau et la politique des crédits du CPA ainsi que l‘environnement bancaire en Algérie. Les consultations entre ces six banques ont été entamées pour « gérer une étape complémentaire en raison du doublement du volume » de ces opérations d‘audit que ces banques se devaient d‘effectuer, avait déclaré la ministre Mme Mentouri, qui a, par ailleurs, confirmé hier la normalité du processus de privatisation de la première banque algérienne et dont l‘aboutissement est prévu pour la fin de l‘année en cours. Il y a près de trois ans, le gouvernement avait pris la décision de procéder à la privatisation partielle du CPA, en cédant un bloc de 51 % à un partenaire stratégique unique, conservant ainsi une participation de 49%. Jouissant d‘un plan de modernisation et fort d‘un capital tant financier que structurel, le CPA a réussi à obtenir de la Banque d‘Algérie l‘autorisation d‘augmenter son capital social de 4 milliards de dinars, passant ainsi de 25 milliards de dinars à 29,3 milliards. La perspective de privatisation ayant eu sur cette banque des répercussions positives, la banque n‘a en de cesse, depuis, d‘améliorer ses performances en réalisant des résultats probants. Pour l‘exercice de l‘année écoulée, il a été réalisé un bénéfice net de 7,9 milliards de DA, soit l‘équivalent de 110 millions de dollars, sur un bilan total de 487,86 milliards de DA. Avec une part du marché bancaire national de 12%, le CPA a suscité l‘intérêt de nombre de banques de renom dont notamment les françaises qui ont mené une offensive pour arracher les 51% de son capital et parmi lesquelles on citera BNP Paribas, qui a multiplié les contacts ces dernières années. Elle a été talonnée de près par sa consœur Société Générale dont les contacts ont été menés à un haut niveau. Natexis Banque, le Crédit Lyonnais et le crédit agricole Indosuez y ont également postulé. Pour cette première expérience en Algérie, le processus a été long, entretenu sciemment par le gouvernement afin d‘accorder à cette opération toutes les chances de réussite et ce, en prévision de l‘impact attendu devant se répercuter par un attrait des investisseurs. Pour cette première, l‘enjeu est grand, d‘où le temps accordé et la concertation élargie à tous les postulants. Le gouvernement, qui a annoncé dernièrement l‘éligibilité de la Bdl, tente de varier les formes de privatisation en optant pour une démarche rationnelle et prudente. Le désistement de l‘Etat du capital social des banques publiques est un risque qu‘il faut gérer avec la plus grande prudence, d‘autant qu‘elles comptent, pour les plus en vue d‘entre elles, dans leurs portefeuilles les grosses entreprises publiques. Les six banques internationales préqualifiées pour la privatisation du Crédit populaire d‘Algérie (CPA) devront remettre le rapport final de leurs investigations avant la fin du mois en cours. Depuis le 21 mai dernier, les quatre françaises BNP Paribas, Crédit Agricole, Natexis-Banque Populaire et Société Générale ainsi que l‘américaine Citibank et l‘espagnole Santander ont planché, dans une opération d‘audit, sur la situation du CPA. Elles ont passé au crible tout le potentiel de cette dernière afin de définir avec exactitude sa situation physique, la structure générale, le réseau et la politique des crédits du CPA ainsi que l‘environnement bancaire en Algérie. Les consultations entre ces six banques ont été entamées pour « gérer une étape complémentaire en raison du doublement du volume » de ces opérations d‘audit que ces banques se devaient d‘effectuer, avait déclaré la ministre Mme Mentouri, qui a, par ailleurs, confirmé hier la normalité du processus de privatisation de la première banque algérienne et dont l‘aboutissement est prévu pour la fin de l‘année en cours. Il y a près de trois ans, le gouvernement avait pris la décision de procéder à la privatisation partielle du CPA, en cédant un bloc de 51 % à un partenaire stratégique unique, conservant ainsi une participation de 49%. Jouissant d‘un plan de modernisation et fort d‘un capital tant financier que structurel, le CPA a réussi à obtenir de la Banque d‘Algérie l‘autorisation d‘augmenter son capital social de 4 milliards de dinars, passant ainsi de 25 milliards de dinars à 29,3 milliards. La perspective de privatisation ayant eu sur cette banque des répercussions positives, la banque n‘a en de cesse, depuis, d‘améliorer ses performances en réalisant des résultats probants. Pour l‘exercice de l‘année écoulée, il a été réalisé un bénéfice net de 7,9 milliards de DA, soit l‘équivalent de 110 millions de dollars, sur un bilan total de 487,86 milliards de DA. Avec une part du marché bancaire national de 12%, le CPA a suscité l‘intérêt de nombre de banques de renom dont notamment les françaises qui ont mené une offensive pour arracher les 51% de son capital et parmi lesquelles on citera BNP Paribas, qui a multiplié les contacts ces dernières années. Elle a été talonnée de près par sa consœur Société Générale dont les contacts ont été menés à un haut niveau. Natexis Banque, le Crédit Lyonnais et le crédit agricole Indosuez y ont également postulé. Pour cette première expérience en Algérie, le processus a été long, entretenu sciemment par le gouvernement afin d‘accorder à cette opération toutes les chances de réussite et ce, en prévision de l‘impact attendu devant se répercuter par un attrait des investisseurs. Pour cette première, l‘enjeu est grand, d‘où le temps accordé et la concertation élargie à tous les postulants. Le gouvernement, qui a annoncé dernièrement l‘éligibilité de la Bdl, tente de varier les formes de privatisation en optant pour une démarche rationnelle et prudente. Le désistement de l‘Etat du capital social des banques publiques est un risque qu‘il faut gérer avec la plus grande prudence, d‘autant qu‘elles comptent, pour les plus en vue d‘entre elles, dans leurs portefeuilles les grosses entreprises publiques.